ALTHÆA : La Mère des Cendre - neambule.

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Coucou tout le monde ! Aujourd'hui, je (Loutre) vous présente la critique d'ALTHÆA : La Mère des Cendres, de neambule.

Voici donc le résumé de l'histoire, qui a une place relativement importante dans ma critique :

Le jour de sa naissance, les rois du ciel et des enfers murmurèrent son nom, redoutant le retour des cendres, de cette mère dévastatrice qui avait déjà plongé la terre plus d'un an dans le noir.

Tout ceci n'était alors qu'un prélude face à la véritable menace qui planait sur eux. Car qui aurait pu se douter qu'une enfant d'à peine cinq ans, surgie de nulle part, à l'apparence d'une morte de surcroît, aurait pu constituer le cauchemar des hommes et des dieux réunis tous ensemble ?

Lorsque la petite fille aux yeux verts luisants vous fixera, avec son éternel sourire plaqué sur son visage, vous vous poserez donc la question à deux fois. Allez-vous accepter son offre ? Et plus tard, rempli de remords, vous vous demanderez encore ceci : Malgré tout ce qui a pu se produire, auriez-vous fait un autre choix ?

Alors maintenant, commençons par le début, à savoir le prologue. Pour le coup, malgré quelques phrases que je trouve lourdes dans leur formulation, je n'ai rien à redire. Le mystère est là, l'envie d'en savoir plus aussi. Et tu sais trouver un juste milieu entre le rien révéler et tout dire. C'est le plus grand des pièges pour beaucoup de monde, et tu ne tombes pas dedans. De plus, je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais je trouve que tu décris très bien le vide, ce qui n'est pas chose aisée. Donc oui, rien a redire, excepté une petite suggestion : mettre quelques notes de bas de page (et c'et valable pour tout le texte). En effet, même si c'est très clair, on n'a pas tous les mêmes savoirs, centres d'intérêts, etc. et, par exemple, moi je sais ce que le Tartare mais ce n'est pas dit que tout le monde le sache. Pas besoin de mettre une note de six pieds de long tous les trois mots, mais je pense que ça pourrait être utile parfois.

Bon, je ne vais pas faire une critique chapitre par chapitre, mais je vais quand même évoquer la première phrase (plutôt une didascalie) du présent chapitre 1. Et c'est la que ton résumé est important pour mon explication. "3125 après la fondation de la cité de Lasiar bâtie par Althaea, quelque part dans le monde des enfers." (même chose pour la première phrase de la partie 2 de ce chapitre : il faut recontextualiser puisque l'on assiste plus à la création de cette fameuse ville). Je pense que cette phrase a perdu tout son sens et est devenue inutile et obsolète à partir du moment où tu as enlevé le chapitre sur la création de la cité. Ca sème le trouble plus qu'autre chose. Lasiar est-il le nom de la cité, d'un homme, d'un Dieu ? Quel est le rapport avec Perséphone et Hadès ? De plus, je trouve que maintenant que ce chapitre a été enlevé, ton résumé perd beaucoup de sens lui aussi. Il est axé sur la fillette et sur les offres qu'elle fait. Exactement ce qu'il se passait dans le chapitre sur la création de la cité. De plu, je trouvais plus légitime de voir apparaître la fillette en premier puisque, à la manière dont le résumé est construit, elle est à la source, elle et son œuvre de toute l'intrigue. Après, cela ne veut pas dire que tu doives remettre le chapitre, mais que si tu ne le gardes pas, des modifications du résumé et de la première phrase du chapitre 1 sont nécessaires ! D'autres endroit aussi sont à modifier ("Ce que tu cherches n'est pas ici, Firaï,  répondit-elle avec son calme habituel, déconcertant" : sauf que son comportement habituel était présenté dans le chapitre de la création de la cité)

Une tout petite autre chose sur le chapitre 1. Je trouve que Thanatos et Macaria se soumettent bien trop vite à Zeus. Pas de temps de surprise, d'incrédulité, de défi et après Thanatos ose dire que personne ne le contrôle. Si c'était vrai, il n'aurait pas craint une seule seconde la menace de Zeus et n'aurais pas plié. Bien sûr, pour l'histoire il faut qu'ils finissent par accepter, mais pour moi c'est trop rapide et ça colle pas avec le portrait du Thanatos que tout le monde craint, "rude et sévère", etc. Par contre, je trouve la personnalité de Zeus bien faite !

Pour être beaucoup plus vague, j'aime bien les liens qui sont fait d'un chapitre à l'autre : lieux différents, personnages différents, époques différentes, mais pourtant un fil d'Ariane évident. Celle qui soigne qui doit enfanter > Zeus qui ressent la naissance de celle qui a plongé le ciel dans l'obscurité pendant un an > une femme enceinte dans la cité de Lasiar, et ainsi de suite.

J'aime beaucoup aussi la manière de présenter les trois enfants, qui peuvent tous les trois être l'enfant que Zeus voulait éliminer : très différent de par leur milieux social, leur personnalité, mais vivant le même rapport aux autres, la mie au ban de la société, la bizarrerie, etc. Et se doute qui plane.

Il y a quelques problèmes de concordance des temps. Je trouve certaines de tes phrases rendues moins claires car trop longue, trop lourdes, présentant trop d'informations à la fois : elles mériteraient de former plusieurs phrases.

Après, j'admets volontiers que l'intrigue est vraiment très bien menée et que tu sais tenir tes lecteurs en haleine, et pour ça, chapeau bas ! On voit très bien le fil d'Ariane se dessiner, et les évidence n'ôtent rien au mystère (piège dans lequel on peut facilement tomber) : on comprend dès les première phrases que l'enfant dont on parle est l'un des trois qui a résisté au jour de la Faucheuse Noire (je sais plus si c'est ça l'appellation exacte ^^) et leur importance parce que les trois sont spéciaux, mais on ne sait pas lequel est qui et est destiné à quoi ! Vraiment, cette histoire est une très belle découverte, et même si j'ai listé des problèmes, aucun ne gêne véritablement l'intrigue et les fautes d'orthographe, grammaire et syntaxe restent relativement peu présentes.

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