10 • Be yourself

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Oberyn était là. Enfin là.
Elle avait cru rêver. Mais non. Il était bien là. La tenant fermement dans ses bras.

Comment va ma beauté ?

- Comme une personne sur le point de s'étouffer.

Il lui laissa un peu d'air et elle passa ses bras autour de son cou.

- Comment va le soleil de ma vie ?

- De ta vie ? Je suis flattée.

- Ne le sois pas trop, tu es le seul Martell que je connaisse.

- Peut-être mais je suis plus beau que mon frère.

- J'en sais rien, je l'ai jamais vu.

- C'est un homme très occupé, il n'aurait pas le temps de s'occuper de toi comme je le fais.

Sa main se glissa vers ses reins.

- Où est Ellaria ?

- Elle est restée à Dorne, le Nord ne l'attire pas vraiment.

- Depuis combien de temps es-tu arrivé ?

- Juste le temps de saluer les Stark er j'ai demandé à te voir. C'est la fille Stark qui m'a guidé.

- Tu aurais pu rester à Dorne, je m'amuse bien ici.

Elle sourit, d'humeur joueuse. Et il vint déposer de multiples baisers dans son cou. Les joues de la brune se réchauffèrent aussitôt.

- Qui d'autre que moi pour t'amuser autant ? Hum ?

Ses baisers devinrent ardent, et ses lèvres sur ta peau te firent frémir. Ce n'était que sa gorge.. et pourtant. Il ne pouvait pas envoyer de signaux plus puissants que ça. Toute cette passion ne pouvait signifier qu'une chose : "Laisse-moi te faire l'amour. Laisse-moi te faire hurler de plaisir." C'est ce qu'il voulait. Plus il embrassait sa peau -sans pour autant oser baiser ses lèvres- plus il la serrait fort et la faisait doucement glisser sur le matelas, sous lui.

Sincèrement ? Non.
Elle n'était pas prêtre pour ça. Aucun homme ne l'avait touché depuis Mero. Aucun.

Elle le repoussa gentiment, chose qu'il eut du mal à assimiler.

- Eh.. Eh bien il y a Robb et Theon, ils se sont occupé de moi tout ce temps. Voyant le Dornien froncer les sourcils elle rajouta : Et Sansa aussi. C'est une gentille fille. On discute beaucoup elle et moi.

Elle n'aurait pas pu mieux faire pour le refroidir.

- Ils s'occupent de toi ?

- Ils m'apprennent à me battre avec une épée, et Théon à visee avec mon arc.

Le brun la regarda comme s'il avait une folle devant lui.

- Tu es en train de me dire que je t'ai laissé partir sans que tu ne saches te défendre ?

- Je pensais que tes filles te l'auraient dit. Ou Ellaria. Et puis tu ne m'as jamais demandé de te montrer ce que je savais faire avec une lance.

- En fait si. Je n'arrête pas de te solliciter depuis que je suis arrivé dans cette chambre.

Elle mit du temps à comprendre et poussa un petit cri d'indignation. Pas si calmé que ça l'homme !

- Oberyn !

Il explosa de rire. Un rire merveilleux. Chantant. Doux. Elle aurait aimé l'entendre rire toute sa vie.

The Sun Of WinterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant