2 ▪ Willow tree march

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Trois jours. Trois longs jours. Gaïa n'avait pas ouvert l'oeil depuis. Oberyn, de son côté, passait voir sa petite beauté inconnue tous les jours, parfois même, plusieurs fois dans la journée. Le reste de son temps, il le passait avec Ellaria. Sa douce amante.. qui rattrapa bien vite le temps perdu. Ces deux jours sans lui avaient été une torture pour elle.

Encore aujourd'hui, leur passion n'avait pas été silencieuse.. Et bien que le Dornien apprécia pleinement les caresses de sa maîtresse, il avait une toute autre femme en tête. Son inconnue. Il lui était impossible de penser à autre chose que sa petite voix s'élevant dans la nuit, lui ordonnant de ne pas la laisser s'éteindre.

Ellaria, usant de sa langue, lui arracha un gémissement. Jusqu'à ce que le soleil soit tombé, ils ne cessèrent de se prouver mutuellement leur amour.

La Dornienne finit quand même par lui demander, avec un air de reproche ;

Est-elle aussi belle que ça ? Tu as l'air tellement détaché depuis ton retour.

Oberyn regarde longuement son amante, puis éclata de rire. Ellaria se montrait rarement jalouse, sachant faire la différence l'amour et une simple attirance physique.
Néanmoins, elle continua, sur un ton enjoleur :

- Devrais-je lui demander de partager notre couche, mon amour ? Elle sourit, se mettant à califourchon sur lui, l'embrassant sans retenue. Leur baiser les essoufla, la main du brun caressa celle de la brune. Il lui répondit enfin ;

- Alors viens la voir avec moi, tu te feras ton propre jugement.

Ses pensées se dirigèrent de nouveau vers l'étrangère. Il essayait de l'imaginer entre lui et Ellaria, prenant du plaisir et en donnant à son tour, comme beaucoup d'hommes et de femmes avant elle. Non. Non. Ça n'allait pas.

Cette pensée l'énerva sans qu'il sache pourquoi. Il ne pouvait pas imaginer ce petit trésor entre les mains de sa maîtresse. Ni entre les mains de qui que ce soit. Sauf les siennes peut-être ? Son agacement redoubla ! Il jura silencieusement, il ne connaissait pas cette fille, elle n'était personne sinon quelqu'un qu'il avait sauvé d'une mort sûre. Chassant son trouble il se leva et s'habilla sous le regard de braise de la Dornienne.

- J'irai la voir.. une fois qu'elle sera reveillée. Son sourire s'étira. D'ici là.. ne tombe pas amoureux. Rajouta-elle en riant.

Oberyn lui sourit malicieusement, s'approcha de la brune et l'enlaça tendrement.

- Ma douce.. tu es la seule à avoir mon coeur.

Il s'embrassèrent avec fougue. Ellaria finit par se recoucher, et Oberyn, une fois vêtu, se mit en route pour aller voir sa protégée.

Il arriva devant la pièce et avant même qu'il ait pu faire un mouvement, le mestre en sortit. Le mestre.. il aurait pu finir mestre. Fut un temps où le Dornien étudiait à la citadelle. Il avait obtenu et forger six maillons d'une chaîne. Puis finissant par se lasser il abandonna.
Le vieil homme, peu surpris de voir le prince, l'informa d'une voix chevrotante et fatiguée :

J'allais.. sur l'heure vous prévenir.. Il reprit sa respiration et toussa, ..du réveil de la femme. Elle..

- Bien, le Dornien ne s'attarda pas, soudainement excité de savoir qui était cette femme. Il contourna le mestre.

- Mon prince !

Il n'entendit pas le vieil homme protester. D'ailleurs, il n'entendait plus rien. Oberyn s'était figé et regardait la jeune femme assise dans son lit, qui le regardait d'un air soupçonneux

The Sun Of WinterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant