Oberyn fut le premier à se réveiller. Il cru d'abord avoir Ellaria dans les bras et déposa, pas habitude, un baiser.
Non.
Ce n'était pas l'odeur de sa maîtresse. C'était celle de Gaïa. Il ouvrit les yeux et effectivement, il n'avait pas la bonne femme dans les bras. Leur soirée lui revint en mémoire, et ce souvenir le fit sourire bêtement. Sa protégée lui avait livré ses secrets. Il saurait se montrer digne de sa confiance. N'osant pas bouger de peur de réveiller la brune il attendit qu'elle se réveille d'elle même.Elle ne se fit pas attendre trop longtemps et ouvra les yeux quelques minutes après Oberyn. Elle releva la tête et fixa le Prince dans les yeux sans comprendre ce qu'elle foutait là. C'était une blague ? Elle l'espèrait. Elle dévisageait maintenant la vipère et tenta de bouger. Le tissu de sa robe frola le corps nu de la vipère qui ne bougea pas et ne dit rien. Si elle ne s'en été pas alertée en s'endormant près du Dornien, cette fois-ci elle l'avait bien remarqué.
Pour bien remuer le couteau dans la plaie, sa tête la faisait horriblement souffrir et son estomac était totalement retourné. Elle avait bu. Non ! Il l'avait fait boire ! Ça ne pouvait être que ça. Oberyn la lâcha sans pour autant bouger du matelas. Elle s'assit sur le bord du lit sans cesser de regarder le brun.
《 Est-ce que.. Il la coupa
- Oui, j'ai bien dormi. Il sourit, moqueur et elle fronça les sourcils.
- Oberyn.. gronda-t-elle
Tiens. C'était la première fois qu'elle l'appelait par son prénom. Le Dornien en fut très heureux, bien qu'il n'en montra rien, l'entendre de sa bouche lui fouetta le sang.
- Gaïa, il répéta sur le même ton, amusé.
Il voyait bien qu'elle ne se souvenait de rien et s'était décidé à la faire attendre encore un peu.
Il vit le ton de son petit trésor devenir suppliant.- Que t'ai-je dit hier ? Je t'en supplie, dis le moi.
Tiens, il remarqua qu'elle avait abandonné le vouvoiment pour cette fois.
Il n'arrêta pas son petit jeu pour si peu.
- Que serais-tu prête à m'offrir en échange ?
Mince.
Il ne l'avait pas effrayé comme il l'attendait. Sa peur s'était muée en colère.
Il se redressa et releva le menton de sa petite beauté du bout des doigts.- Tu es magnifique lorsque tu es furieuse.
Non mais.. Il OSAIT ? Depuis quand lui faisait-il des compliments pareil ? Depuis quand la complimentait-elle tout court ? Est-ce que.. elle s'était comportée de manière à ce qu'ils se rapprochent ? Elle eut du mal à se souvenir et Oberyb soupira, son petit jeu prenait fin maintenant. Il lâcha la brune.
- Tu m'as tout raconté Gaïa.. Ta soif de vengeance est..
Il s'arrêta en voyant la fille blêmir. La brune n'allait pas bien, se leva et faillit tomber avant de se rattraper au mur. Elle lui avait.. tout raconté ? Ça ne l'étonna même pas. Ivre, elle ne savait plus mentir. Sans même avoir le temps de se redresser elle vomit tout le contenu de son estomac. Elle pleurait tout en se purgeant. Faible, elle était faible.
Il se leva, enfila rapidement un bas et interpella des serviteurs qui passaient devant ses appartements. L'un pour s'occuper de Gaïa, la baigner et la coucher, l'autre pour nettoyer. Il était frustré. Il aurait voulu passer plus de temps à parler avec elle.
Il voulait.. Il la voulait. Tout simplement. Il voulait sentir son corps, la posséder, la prendre, l'embrasser, respirer l'odeur de sa peau, l'entendre gémir et jouir sous ses assauts.. c'est ça qu'il désirait vraiment.
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The Sun Of Winter
Hayran KurguDorne. Le désert de Dorne. La vipère rouge et elle. Elle.. 《 Ne me laisse pas mourir. 》 Furent les premières paroles qu'elle lui adressa. _________________________________ Tous les personnages, excepté Gaïa, appartiennent à George R. R. Martin.