Vanitas et la vampire de la Lune Violette

La lune violette

Je lève les yeux sur Vanitas qui me fixe d'un air sérieux que je ne connais que trop bien. Je repousse sa main et me lève de ma chaise.

- Je vais bien, Vanitas. Ce n'est qu'un coup de fatigue. je dis, avant de me diriger vers la porte. Je rentre à la maison.

Avant qu'il n'y ai des protestations, je sors et me dirige vers la porte du manoir lorsque l'homme bazané me court après suivi par Vanitas qui semble au ralenti. J'ouvre la porte et sors alors que Bones se retourne et se met à grogner et montrer les dents. Je lève les yeux. Ce soir...c'est la lune violette. Mieux vaux que je sois seule et chez moi...ainsi personne ne sera en danger par ma faute. J'avance tranquillement dans la rue tandis que la lune poursuit son ascension dans le ciel. Quand elle sera à son zénith...je ne répondrais plus de rien. J'accélère le pas mais je n'arrive pas à temps chez moi. Mes canines sont de plus en plus douloureuses et je serre les dents au point de percer légèrement la peau de ma lèvre inférieure. Mon sang coule un peu dans ma bouche et je grimace légèrement car je sais que j'ai besoin de boire du sang et ce goût me le rappelle atrocement.

Je plaque ma main contre ma bouche et respire fort pour essayer de me calmer. Dès que la lune est haute dans le ciel, un léger sourire en coin apparaît sur mon visage. Je me tourne vers les garçons et sourit presque sadiquement. Vanitas me fixe, très peu impressionné par mon changement mais l'autre se fige immédiatement. Je sens que tout à changer en moi, je suis plus forte et j'ai besoin de sang. Vanitas étant le seul humain à proximité, je ne réfléchis pas et m'élance vers lui. Mes canines dépassent légèrement de ma bouche et, avant que je n'atteigne ma cible, cet homme se met en travers de mon chemin et me bloque. Noé. Ce Vampire archiviste. J'aurais du le reconnaître après tous ce qu'on m'a dit sur les archivistes. Je recule et le jauge un moment. Comment passer par dessus lui pour pouvoir me nourrir?

- Mademoiselle Louise! Vanitas! nous appelle une voix que je reconnais.

Je me retourne et fixe l'homme qui vient d'arriver. Un homme assez grand, à la chevelure bleue tresser et aux yeux d'un magnifique vert-d'eau. Il me regarde et comprend immédiatement ce qui se passe.

- Mademoiselle...je suis là.