Chapitre 4

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Lauren a la tête affreusement lourde, elle n'arrive pas à ouvrir ses paupière, et même s'il elle y arriverait, cela ne lui servirait pas à grand chose. Lauren a un sac de toile sur la tête pour l'empêcher de voir, la jeune artiste s'en ai bien rendu compte car elle sent le contact du tissus contre sa peau.

Lauren se rend vite compte qu'on lui a enlevé ses lunettes, elle est prise de panique, elle a peur que les démons reviennent ou peu importe ce que c'est. Grâce à ses lunettes ils étaient cachés, ils ne l'embête pas. Voilà le secret de Lauren, en partie en tout cas. 

Les mains de la jeune femme sont attachées dans son dos à l'aide d'une corde. Lauren à un avantage que visiblement ses ravisseurs ne connaissent pas. Elle écoute pour savoir s'il y a une quelconque présence autour d'elle, mais des bruits de musique l'empêche de le savoir. Elle secoue alors vivement la tête jusqu'à ce que le sac de toile remonte. Elle jette sa tête sur le côté et le sac tombe, Lauren voit alors l'endroit où elle est retenue prisonnière. Face à elle, un simple mur gris, elle tourne la tête et il n'y a que ça. Elle est entourée de murs gris. La porte doit se trouver derrière-elle et par conséquent elle ne la voit pas.

Lauren n'a vu personne, mais ce qu'il y a dans son dos reste mystérieux mais tant pis, elle doit tenter. Les jambes de Lauren aussi sont ligotées ensemble au niveau des chevilles mais ce n'est pas un problème. Elle pousse sur ses orteils et fait tomber la chaise en arrière. Sa tête cogne contre le sol et Lauren doit se mordre les lèvres pour ne pas crier tellement la douleur est intense. 

Maintenant elle a une vue sur la dernière partie de la pièce qu'elle n'avait pu voir et bingo, il y a une porte mais elle ne voit personne. C'est un jour de chance pour la jeune artiste, si on peut appeler ça comme ça, parce que n'oublions pas qu'elle est captive. 

Lauren tend ses jambes, elle se retrouve en chandelle sur la chaise, ses mains se font écraser par son poids, Lauren a incontestablement besoin de ses mains pour exercer son métier d'artiste. Cependant si elle reste ici sans rien faire, elle n'aura peut-être plus jamais la chance de réaliser l'oeuvre qui lui apportera enfin le succès.

Lauren pose ses pieds à plats derrière sa tête, et oui la jeune artiste et effectivement très souple et ce n'est pas la force qui lui manque. Elle appuie sur ses pieds et réussit à lever un peu la chaise qui retombe sur ses pieds. Maintenant Lauren fait le chemin inverse, ses mains sont désormais retournées et ses pieds ont atterrit sur le siège de la chaise. Position bizarre et plutôt inconfortable mais au moins maintenant la jeune femme peut enlever ses mains du dossier de la chaise, elle en est libérée, mais il reste le problème des liens qui le retienne aux chevilles et aux poignets. Il n'y a rien de tranchant à proximité, Lauren va donc fait un effort surhumain pour atteindre la porte. Elle abaisse la poignée de la porte et par chance elle s'ouvre en la poussant. Elle atterrit dans une petite salle vide avec des ordinateurs. Elle va forcément trouver quelque chose de coupant ici.

Après quelques recherches, la meilleure chose que Lauren a trouvé pour se libérer de ses lien est le coin d'une étagère en acier. Elle peine à couper les liens à ses poignets mais elle réussit finalement. Pour ses cheville c'est moins compliqué. Avec ses mains libres, elle détache facilement les liens. 

Lauren se demande ce qu'il se passe, où elle est. Elle a une grande idée de qui l'a fait kidnapper et pourquoi et cela l'effraie beaucoup. Elle tombe dans ses pensées et repense au début de tout ça.

***

(Dans les pensées de Lauren)

- Lauren, comme d'habitude 10/10. Viens me voir.

La jeune Lauren se dirige vers son professeur qui l'appelle. Le professeur souris à la petite fille âgée de quatorze ans.

- Tu es très douée, je ne sais pas comment ça se passe dans les autres matières mais en tout cas, en art plastique tu n'as eu que des 10/10 depuis ton arrivée au collège. Tu sais ce que tu veux faire plus tard ?

Lauren est un peu intimidée par son professeur d'art plastique.

- Ecoute, ce que je veux te dire c'est que tu as un talent fou et je ne sais pas pourquoi tu perds ton temps ici alors que tu pourrais intégrer une grande école d'art.

- C'est vrai ce que vous dîtes ? Je pourrais intégrer une école d'art ?

- J',en suis persuadé ! Il suffit de faire des démarches ! Tu as un talent fou.

- J'aimerais beaucoup !

Le professeur sourit à Lauren, il allait lui dire de disposer quand la jeune fille ouvrit la bouche :

- Monsieur, j'ai vu une oeuvre l'autre jour. Ça s'appelle "Le Cri" de Munch.

- Oui, c'est une oeuvre très connue. Elle a été réalisée en 1883.

- Et bien, c'est peut-être bizarre mais après avoir vu ce tableau avec mes parents durant notre voyage à Oslo...

- Ce tableau fait plutôt peur en effet Lauren. Allez va jouer avec tes amis. Je me charge de parler au directeur pour te transférer en école d'art puis nous appellerons tes parents.

Lauren repartit dans la cour, elle n'a pas pu dire à son professeur que ce tableau avait réveillé quelque chose chez-elle. Depuis ses yeux lui font très mal, elle entend le cri et revoit sans cesse le tableau dans sa tête bouger sous la forme des courbes du tableau.

La petite fille aimerait tellement pouvoir se confier à quelqu'un mais elle est rationnelle et sait très bien que personne ne la croira, de plus elle se fera rire au visage. Elle espère vraiment pouvoir intégrer l'école d'art mais d'un autre côté elle à peur. Que pourrait-il se passer ?

***

Lauren avait réussit à intégrer l'école d'art, elle n'aurait jamais dû y aller, c'est là qu'un être malveillant s'est rendu compte de ce qu'elle était et qu'elle est prise en chasse. Maintenant, elle est enfermée elle ne sait où et essaie de s'enfuir.

Lauren ouvre la porte pour partir, la musique devient de plus en plus forte, elel commence à reconnaître un air qu'elle connait. Il fait sombre dans le long couloir, il y a une autre porte, la seule qu'elle a vu de tout le couloir, elle la pousse lentement. Elle rentre et la porte se ferme violemment derrière elle. Elle est coincée, elle s'est faite piéger. Il fait noir, Lauren ne voit rien jusqu'à ce que les lumières se rallument. Un tableau se trouve face à Lauren, elle cache ses yeux mais c'est trop tard. Lauren n'aurait jamais du voir ce tableau sans ses lunettes de soleil. 

Elle se laisse tomber à genoux et hurle.

Love Lies, Keep The Secret Où les histoires vivent. Découvrez maintenant