Un serviteur convoité TOME 2

Je suis un sorcier

Bonjour voici la deuxième partie, bonne lecture !

Merlin avait le plateau qui contenait le petit-déjeuner d'Arthur en mains et il était planté devant la porte de la chambre du blond. Il n'osait pas y entrer, il avait trop peur, peur de sa réaction quand il apprendra pour ses pouvoirs. Il fallait qu'il se calme, après tout tout aller bien se passer n'est-ce pas ? Il n'en était pas totalement sûr mais il arrivait à se détendre un peu en se disant qu'Arthur l'aimait, qu'il avait confiance en lui et qu'il ne le prendrait pas mal.

Le brun inspira un bon coup et entra dans la chambre de son amant, il déposa le petit déjeuner sur le bureau, prit une chaise et s'installa à côté de son blond pour manger avec lui.
Arthur n'était pas bête il avait remarqué que Merlin n'était pas dans son état normal, il lui paressait stressé, beaucoup stressé même et il ne comprenait pas pourquoi il était comme ça, pour lui il n'avait aucune raison de l'être.
Une fois qu'ils eurent fini de manger et que Merlin fut de retour pour habiller Arthur, le prince lui posa alors la question qui lui brûler les lèvres depuis qu'il l'avait vu ce matin.

Qu'est-ce qui se passe Merlin ?

Rien...Pourquoi ?

Tu ne sais toujours pas mentir Merlin, tu es tout ce qu'il de plus stressé, tu as peur de quelque chose ou de quelqu'un ?

Heum et bien je...En faîte je...J'ai...

Merlin tu commences vraiment à me faire peur là, qu'est-ce qu'il y a ?

Je suis un sorcier...Murmura-t-il.

Tu quoi ?

Je.Suis.Un.Sorcier.

Arthur écarquilla ses yeux puis il se mit à rire nerveusement.

Très drôle Merlin, aller dis moi ce qu'il y a maintenant.

Je viens de vous le dire.

Prouve-le !

Merlin tendit son bras et récita une formule. Il ouvrit sa main et une petite flamme apparut. Arthur recula un peu de peur. Merlin ne pouvait pas être un sorcier, c'était impossible ! Ce n'était qu'un mauvais rêve, oui c'était ça, il allait se réveiller d'ici peu. Mais rien ne se passa et Merlin le regardait, attendant une réponse.

Sors de cette chambre Merlin. Je ne veux plus te voir de la journée, Guenièvre prendra ta place.

Mais Arthur, je ne suis pas un monstre !

Je ne dis pas que tu en es un Merlin, je suis juste vexé que tu n'es toujours pas confiance en moi après tout ce temps ! Tu croyais vraiment que j'allais aller te dénoncer à mon père ?! Même avant que l'on ne soit ensemble Merlin je ne l'aurais pas fais. Maintenant sors d'ici.

Merlin sortit avec les yeux remplis de larmes qui ne demandaient qu'à coulées le long de ses joues. Il ne voulait pas que quelqu'un le voit comme ça alors il courut jusqu'à sa chambre pour laissé couler ses larmes. Mais il ne se jeta pas sur son lit, il prit une feuille, un peu d'ancre et s'installa sur une petite table dans les appartements de Gaïus. Il allait écrire une lettre à Thomas pour lui raconter ce qu'il venait de se passer et si il pouvait venir ne serais-ce qu'une heure à Camelot car il avait besoin de réconfort et de se confier un peu par la même occasion.
Il trempa sa plume dans le petit récipient qui contenait l'ancre et il se mit à écrire.

Thomas,

J'espère que tu va bien, mais saches que moi je ne vais pas très bien.

je viens d'avouer à Arthur que j'étais un sorcier et comme je m'y attendais un peu il l'a mal pris.

Tu dois sûrement être occupé mais j'aimerais tu viennes à Camelot même pour une heure car j'ai besoin de parler.

Arthur a suspendu mes fonctions pour le reste de la journée et j'espère que notre couple va durer, qu'il ne va pas s'arrêter parce qu'il a peur de moi et qu'il comprendra pourquoi je ne lui ai rien dis pendant tout ce temps.

A bientôt

Merlin.

Début d'après-midi à Dealia

Thomas était dans sa chambre en train de travailler sur des documents important pour le royaume. On frappa à la porte.

Entrez !

Un homme qui avait à peu près son âge ouvrit la porte et Thomas le reconnu tout de suite.

Edward rentre, je t'en pris.

Edward était le valet de Thomas mais aussi son ami, il le traitait avec respect, pas comme un esclave sans importance. Il s'avança jusque devant Thomas.

Assieds-toi.

Merci.

Il s'assit juste devant Thomas.

Alors que veux-tu ?

Une lettre viens tout juste d'arriver de Camelot pour vous.

Il lui tendit la lettre en question, le prince la saisit, l'ouvrit puis il se mit à la lire.

J'en connais un qui va m'entendre.

Pourquoi que ce passe-t-il ?

Tu me promets de garder ça pour toi ?

C'est promis !

Mon chère cousin est tomber amoureux de son valet, Merlin. Tout aller très bien jusqu'à ce que Merlin lui révèle un secret le concernant. Arthur l'a mal prit, il l'a suspendu de ses fonctions pour la journée et Merlin a très peur qu'Arthur le quitte. Et je l'avais prévenu que si il le faisait souffrir pour rien on va dire je viendrais à Camelot pour lui botter les fesses personnellement. Et c'est ce que je vais faire.

Mais votre père ne vous laissera jamais partir comme ça !

Tu n'as pas tort mais je sais comment je vais m'y prendre.

Une heure après

Thomas était avec son père en train de travailler, étant donné qu'il avait fini et qu'il avait un peu de temps, il lui posa une question.

Père je me demandais, avez eu le temps de terminer tout le travail que vous aviez avec Uther ?

Hum et bien non pas vraiment, nous n'avons pas eu assez de temps.

Retournons-y alors ! Enfin je veux dire il faut retourner le plus rapidement possible.

Pourquoi ?

Parce que Camelot est un bon allié en cas de guerre et que ce serait dommage que à cause d'un papier manquant ou autre cela devienne nos ennemis.

Tu as raison mais depuis quand es-tu enthousiaste à l'idée d'aller à Camelot ? Habituellement tu es toujours de mauvaise humeur quand il faut y aller et tu es toujours celui que l'on attend pour partir.

Pour être honnête je me suis fais un ami là-bas, certes on s'écrit mais ce n'est pas pareil que de se voir en vrai et il me manque beaucoup.

Je vois mais il faut que j'en vois une lettre à Uther pour savoir si il peut nous recevoir.

Edward va s'en charger, cela ne le dérange pas, n'est-ce pas ?

Non votre altesse cela ne me dérange pas, je peux y aller aujourd'hui sans aucun problème. Répondit le valet.

Très bien dans ce cas, je vais la rédiger dès maintenant.

Voilà c'est la fin de ce chapitre j'espère qu'il vous aura plus, aller à bientôt pour la suite ! ^^