Une plume pour deux (Fremione)

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Petit mot avant de commencer : Pour lire cette OS il faut faire très attention aux dates afin de situer le contexte d'écriture. C'est une suite de lettres écrites lors du 7ème volume Les Reliques de la mort.

On m'avait demandé cette OS alors bonne lecture :)

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2 août 1997

Cher Fred,

Je me fais du souci pour toi. Les mêmes questions ont tourné boucle dans ma tête toute la nuit : Est-ce que tu as été blessé ? Es-tu à l'abri ? Est-ce que quelqu'un est mort ?

Fuir ainsi alors que le Terrier était attaqué n'a plût à aucun de nous, Ron ne tenait plus en place, mais c'était le plan convenu avec les membres de l'Ordre, Harry doit rester en sécurité. Et nous le sommes même si nous avons frôlé le désastre dans ce petit café hier, j'en ai encore des frissons rien qu'en t'en parlant... Mais si tu ne sauras rien, rien de tout ça et encore moins où nous nous trouvons car tu ne recevras jamais cette lettre. Je continuerai de me faire du souci pour toi et inversement jusqu'à ce que nous soyons réunis.

Je ne t'oublie pas,

Ta Hermione

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3 septembre 1997

Salut 'mione,

Je souhaite de tout mon coeur avoir de tes nouvelles mais je sais que tu dois rester cachée avant tout et les garçons aussi. Votre apparition au ministère hier fait la une de tous les journaux et ceux partisans du nouveau régime vous décrivent comme de dangereux criminels. Je suppose que vous aviez vos raisons de vous y infiltrer ainsi sous le nez de Voldemort mais c'était un risque inconsidéré et si tu pouvais recevoir cette lettre je te demanderais instamment de ne rien tenter d'irréfléchi, encore moins maintenant que votre tête est mise à prix.

En dehors de ces circonstances je pense à toi souvent, tu ne peux sûrement pas savoir à quel point tu me manques et que je regrette ces derniers instants de bonheur au mariage, ton rire et tes sourires. Cette dernière danse avant que tu disparaisses.

Prends soins de toi,

Freddy

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23 novembre 1997

Mon Fred,

Je rêve de plus en plus souvent de nos journées à Prés-au-Lard lorsque tu venais me rejoindre, je rêve de redevenir insouciante et de me retrouver dans tes bras mais j'ai l'impression que ces scènes n'ont eues lieu que dans ma tête. Ron est parti il y a trois heures à présent et je ne sais pas où il se trouve... Peut-être au Terrier, tu auras enfin de mes nouvelles car je ne doute pas que tu te poses beaucoup de questions.

Les miennes restent sans réponses et ce bout de papier va bientôt rejoindre la dizaine d'autre que je n'ai pas pu t'envoyer. Je sais combien ton frère et toi êtes provocateurs et j'espère que vous ne vous faites pas remarquer pas les temps qui courent.

Tu me manques,

Hermione.

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26 décembre 1997

Mon amour,

Je viens d'apprendre que Ron était reparti de chez Bill et Fleur. Ce court séjour a été un soulagement pour moi. Même si je n'ai pas pu le voir par mesure de sécurité il m'a transmis de tes nouvelles. J'ai conscience que le voyage doit être éprouvant mais que tu ailles bien est ma priorité et j'espère que la dernière lettre, que j'ai fais passer par mon frère, arrivera entre tes mains. Je vois déjà le pli de concentration qui se formera entre tes sourcils alors que tu la déplieras, j'espère sincèrement qu'elle te procurera quelques minutes de bonheur.

Tu es dans mon coeur,

Fred.

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1er avril 1998

Cher Fred,

Bon anniversaire ! Il est quatre heures du matin alors que je t'écris cette lettre mais je n'ai pas réussit à fermer l'œil, comme le reste de la semaine depuis que nous sommes revenues... de tu-sais-où mais les bruits de la mer m'aident à me calmer. Cette lettre-ci, tu la recevras, ou tout du moins Bill m'en a fait la promesse, et je ne peux donc pas te dire ce que nous avons fait et où nous somme de peur qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains. Sache juste que tu me manques, le billet que tu as fait passer par Ron est complètement froissé à force d'être relu mais il me fait toujours autant sourire.

Souhaite un joyeux anniversaire de ma part à George.

Je t'aime de tout mon coeur,

Hermione.

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3 mai 1998

Mon amour,

Nous avons gagné mais mon coeur n'est pas à la fête car tu ne verras jamais ce nouveau monde sans la menace de Voldemort. A présent, tu ne verras rien d'autre que le noir et mon âme le portera pendant longtemps. Tu as laissé un vide immense là où tu es passé, George n'a pas prononcé un mot depuis que nous sommes au Terrier, ta mère est inconsolable et je tente de l'aider du mieux que je peux alors que je ne crois pas moi-même un seul mot de ce que je dis. Je m'attends à te voir passer la porte à tout instant et j'y ai cru tout à l'heure, heureusement Ginny était à mes côtés, elle a l'air de tenir le coup, et m'a conseillé de porter autre chose qu'un de tes vieux pulls. Elle n'a pas tord... Seulement ce pull est symbolique comme si tu allais partir définitivement au moment où je l'enlèverai.

Tu resteras à jamais dans mon coeur,

Ta Hermione.


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