The walking love

Chapitre 12.

Dans la peau d'Alaya.

(Ps je viens de regarder les épisodes de la saison 8 et je suis choquée et attristée de fou. ATTENTION SPOILE PEUT-ETRE DANS LES COMMENTAIRES)

J'avais toujours la petite Judith à bras. Les yeux du bébé vaguaient dans chaque recoin de la ville, avec une attention toute particulière. Le vent frais venait fouetter son visage de poupée avant de venir se nicher dans ses petits cheveux blonds.

Ce n'était pas un monde approprié pour un si petit bébé. Le monde n'aurait pas dû partir en catastrophe comme ça. Nous perdons de la famille, des amis, bêtement. Alors qu'ils auraient certainement pu vivre encore longtemps.

Le regard de Judith s'était posé sur moi, ses gros yeux ronds me contemplaient.

- Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai quelque chose sur le visage ?

Judith continuée d'observer, avant de lâcher un petit sourire, dévoilant une poussée dentaire. Curieuse, je me retournais, pensant que ce n'était finalement pas moi le problème. J'eus un moment de sursaut quand je découvris Glenn en pleine séance de grimace. Le chinois s'était rapidement stoppé.

- Bonjour Glenn.

Le chinois avait passé sa main derrière sa nuque visiblement gêné. Il redressa la tête, Judith riait.

- Salut Alaya..

- Tiens, tu veux bien garder Judith s'il te plaît, je dois rendre visite à quelqu'un ?

- Ouais pas de soucis, passe-la moi.

Il avait tendu ses bras, j'en avais donc profité pour lui passer la petite tête blonde. D'un geste de la tête il me fit comprendre que c'était bon, que je pouvais y aller. Un fin sourire s'était dessiné sur mes lèvres, j'avais déguerpi.

Le soleil tapé lourdement et fortement aujourd'hui, si je n'avais pas pris encore un coup de soleil aujourd'hui, c'était un miracle. Je marchais d'un pas déterminé vers l'infirmerie. A notre arrivé, après avoir fait le tour du pâté de la ville, l'infirmerie, j'avais retenue cet endroit, tout lemonde avait besoin d'y passer un jour ou l'autre.

En entrant, je constatais qu'il n'y avait qu'une personne, Kevin. Il était allongé sur un matelas défectueux, le visage en sang, quelques égratignures par-ci par-là. Il semblait malgré tout en état de communiquer. Doucement, je m'étais approché de lui, avant de me poser en tailleur à ses côtés. Il détourna sa tête difficilement, arrachant un gémissement de sa part, avant de poser les yeux sur moi.

- Que c'est-il passé? Me lançais-je.

- Je.. Suis désolé Alaya.. Murmura-t-il.

- Mais de quoi ?

- Je t'ai sous-estimé. Je pensais que vous n'étiez pas apte à nous aider pour la survie, surtout toi, tu n'es.. pas très débrouillarde..

Ses paroles me firent comme l'effet d'un coup de poing dans la poitrine. D'accord, je n'étais pas d'une grande aide, mais le fait d'entendre cela de la part d'un inconnu était tout de même douloureux. Je n'étais pas préparé à devoir me battre contre des morts-vivants sortis de nul part.

Les sourcils froncés, je ne le quittais pas du regard. Je n'allais quand même pas me mettre à chialer pour ça, non, hors de question.

- C'est donc pour ça? Demandais-je.

- Oui.. Daryl n'a pas apprécié le fait que je parle de toi ainsi. Avoua-t-il. Il s'est mit dans tout ses états. Je suis sincèrement désolé.

- Je m'en bas les cacahuètes de tes excuses Kevin, va te faire.

Sur ses mots, je m'étais redressée en colère. Dans l'élan, je venais de percuter quelqu'un. Et devinez qui ? oui bravo vous avez trouvé ! Daryl Dixon ! comme par hasard me diriez-vous.

- Ah t'es là toi, et d'ailleurs pourquoi t'es ici même ? M'agressa-t-il avec son regard froid.

- Va te faire toi aussi.

Les yeux de Kevin et de Daryl s'étaient arrondis. Sous le choc, le dur à cuir laissa Alaya partir de l'infirmerie.

Dans la peau de Daryl.

- C'est une blague, c'est elle qui vient de me parler comme ça là ? Demandais-je à Kevin.

- Ouais, j'crois bien. Il avait un petit sourire en coin.

- Toi arrête de sourire sinon j'te refais ta face c'est clair ?

Le sourire de Kevin avait bizarrement disparu.

- Non mais sérieusement c'est une blague ? elle m'a réellement parler comme ça la p'tite brune ? Demandais-je à nouveau, choqué.