Chapitre 14.

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Suite à sa réponse, je sens mes mains tremblotantes entourer sa taille imposante

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Suite à sa réponse, je sens mes mains tremblotantes entourer sa taille imposante. Ma poitrine est collée contre son dos. Au toucher, on peut parfaitement laisser penser à une musculature toute dessinée.

- Ouais, bon, n'en profite pas trop non plus, bougonne-t-il en se retournant légèrement.

- Non mais je rêve là ! m'exclamé-je, incrédule.

Rick donne l'alerte, la grille s'ouvre grâce à Glenn. Le shérif ainsi que son fils s'aventurent les premiers sur la route tandis que Daryl actionne son monstre qui ne tarde pas à rouler juste derrière la bagnole du chef. Il a en effet raison, Daryl n'est pas du genre très doux. À peine sa moto enclenchée, je me sens propulsée un peu plus contre son dos. Malgré moi, je ne peux retirer mon étreinte de cet homme suite à cette vitesse impressionnante. Le vent vient fouetter nos visages, mon regard vacille entre les branches, peut-être à la recherche d'un quelconque individu.

- Tout va bien derrière ? s'écrie Daryl pour casser cette atmosphère pesante, sa voix résonnant dans le vent.

- Oui, répondis-je en hochant la tête.

- Plus pour très longtemps alors ! répliqua-t-il avec un sourire en coin.

À cette réponse, je ne vois pas où il veut en venir. Rick tourne la bagnole à droite, tandis que Daryl continue tout droit. Il accélère son engin un peu plus, et je sens l'adrénaline monter en moi. Légèrement mal à l'aise, je resserre ma prise sur lui, apeurée à l'idée de tomber.

- Arrête ça, gros lourdaud ! m'écriai-je, ma voix trahissant ma nervosité.

Voyant que cela l'amuse plus qu'autre chose, ma main droite vient se loger sous son maillot pour attraper sa hanche avant de la pincer et de la tordre vers la gauche, sans scrupule.

- Arrête ! répétais-je, cette fois avec plus de fermeté.

Visiblement, ma tentative n'a rien donné. Il continue de sourire, indifférent à ma demande.

- Va te faire, murmurai-je, frustrée.

Brusquement, la moto s'arrête, provoquant un grincement sur le sol. Ma tête se cogne contre son dos, et je retire mon étreinte de ce monstre, le cœur battant.

- Tu peux pas prévenir, non ? demandai-je, essayant de reprendre mon souffle.

- Dis-moi une nouvelle fois va te faire et tu verras, menace-t-il en plissant les yeux.

- Oui, va te faire, répliquai-je avec défi.

Un sourire apparaît sur ses lèvres sèches et rosées, me défiant du regard. Il passe sa langue sur sa lèvre inférieure, un geste qui me fait frissonner.

- Pas de problème, j'te laisse ici toute seule, insolente, déclare-t-il en haussant les épaules.

- Tu rigoles là ? demandai-je, incrédule.

- J'ai l'air de rire ? rétorque-t-il, enlevant immédiatement son sourire pour paraître beaucoup plus crédible.

Malheureusement, ou heureusement, un bruit se fait entendre dans les bois, ce qui nous oblige à détourner la tête vers le son en question.

- T'as entendu ? demandons-nous en même temps, nos voix se chevauchant.

- Ouais, reprend Daryl avant de se lever de sa moto et de saisir son arbalète. Reste ici, j'vais voir, ajoute-t-il avec autorité.

- Hors de question, je viens aussi, dis-je en me levant à mon tour, déterminée à ne pas rester en arrière.

D'un bond, je descends de la moto, brandissant mon arme en avant, instinct de survie en alerte. Daryl me fait comprendre d'y aller lentement, mais surtout le plus silencieusement possible afin de ne pas se faire repérer.

Daryl a son arbalète pointée devant lui, sur ses gardes. Je suis derrière lui, regardant de gauche à droite, à l'affût du moindre bruit. Les pas se rapprochent de plus en plus, des pas réguliers, cela ne ressemble en aucun cas à la marche d'un mort-vivant.

- Daryl, ce ne sont pas des morts-vivants... murmurais-je, mon cœur battant plus fort.

- Je sais, Alaya, reste près de moi, répond-il d'une voix grave et calme.

Sur ses mots, nous tombons nez à nez avec un petit garçon sorti de nulle part. Son couteau à la main, il le dresse devant nous, comme pour se protéger d'une quelconque menace. L'inquiétude se lit sur son visage. Ses cheveux blonds, totalement en bataille, se dressent majestueusement sur le haut de son crâne.

- Pose ton couteau, nous ne te ferons aucun mal, m'exclamai-je afin de le mettre en confiance.

Ses yeux bleus se posent sur Daryl. Il doit être terrifié devant lui. À vrai dire, Daryl, à vue d'œil, ne semble pas être la douceur incarnée. L'enfant doit le ressentir.

Daryl s'accroupit lentement, essayant de paraître moins intimidant. Je m'approche doucement, gardant mon regard fixé sur le garçon, espérant qu'il puisse sentir notre sincérité.

En voyant que l'enfant ne représente aucune grande menace, Daryl se résigne à baisser son arme. L'enfant, lui, garde toujours son couteau dressé devant nous, ses mains tremblantes.

- Pose ton couteau, répétais-je calmement, en m'approchant de l'enfant lentement, mes pas mesurés.

En passant aux côtés de Daryl, celui-ci saisit mon tee-shirt, comme pour me défendre d'aller plus loin. Défiant son autorité, je fais opposition face à son geste, en continuant à me diriger vers l'enfant.

- Nous ne te ferons aucun mal, je te le promets, ajoutai-je avec douceur.

L'enfant reste inerte, totalement pétrifié et apeuré. Son regard se porte le plus souvent sur Daryl, ses yeux écarquillés de peur.

- Comment tu t'appelles ? Moi, c'est Alaya, susurrais-je, essayant de capter son attention.

L'enfant porte enfin son attention sur moi, ses yeux bleus ancrés dans les miens. Je vois ses lèvres se mettre légèrement à trembler.

- Eliott, murmure-t-il, sa voix à peine audible.

Je m'accroupis lentement pour être à sa hauteur, un sourire rassurant sur les lèvres.

- C'est un joli nom, Eliott. Tu es en sécurité avec nous, d'accord ? lui dis-je, espérant apaiser sa peur.

- Tes parents sont où ? Et tu as quel âge ? demandai-je avec une douceur certaine, espérant le rassurer.

- Ils sont devenus comme les autres... J'ai 10 ans, répond-il fièrement, malgré la tristesse dans ses yeux.

Eliott se met à regarder de tous les côtés, la panique commençant à prendre le dessus sur lui. Ses mains serrent le couteau avec plus de force.

- Écoute, Eliott, viens avec nous, tu seras en sécurité, je te le promets, dis-je en portant mon regard sur Daryl pour qu'il appuie ma décision.

- Hmm, ouais, viens p'tit, reste pas seul ici, sinon tu risques de devenir comme eux, ajoute Daryl, sa voix grave et rassurante.

Je tends ma main vers Eliott, espérant qu'il la prenne. Il hésite un instant, puis finit par lâcher son couteau et attraper ma main, ses doigts tremblants.

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