Partie 7.
Je me retourne et je vois un homme à la carrure athlétique. Un sourire en coin dessine ses lèvres.
- Je suis désolée, c'est pas le genre de la maison.
- Allé, je te paierais si c'est ce que tu veux.
- Je vous ai dis non monsieur. Lâchez moi maintenant.
Il tire violemment sur mon bras, collant mon corps contre le sien. L'un des ses bras vient entourer ma taille et m'écraser contre lui pendant que l'autre presse fermement ma tête contre son épaule, m'empêchant de respirer.
- Ne t'avise pas de crier salope.
C'est pour ça que je reste toujours derrière mon bar. Je me débat, plantant mes ongles dans la peau de sa nuque, le griffant, le mordant. En échange il appuie son bras qui se trouve sur ma taille, pressant mon ventre contre son entre jambe.
- Continues, tu sens ce que ça me fait ?
J'essaie de le frapper, d'envoyer mon genou contre son intimité, mais il me tient beaucoup trop fermement. J'ai beau essayé de crier, la musique est forte, et mes cris étouffés contre lui.
- Sois une bonne fille, je veux juste me vider les couilles puis je te laisserais tranquille.
Il commence à frotter sans la moindre gêne son bassin contre mon ventre. Ça me répugne, j'ai envie de vomir, de pleurer, de disparaître. J'aurais jamais dû venir ici ce soir. J'essaie de le mordre plus fort, mais ça ne marche pas, il ne recule pas, la seule chose que je récolte c'est des gémissements. Ses mouvements de bassins commencent à s'accélérer. Le fortement du jean contre ma peau me brûlent. Je me sens sale, utilisée, minable. Il va se servir de moi comme d'un simple jouet.
- Je vais vous demandez de lâcher la demoiselle monsieur.
- Enfin pourquoi on ne fait que danser.
- Je ne suis pas sûre qu'elle ai envie de danser avec vous. Alors maintenant soit vous la lâcher, soit je vais être obligé de vous faire sortir d'ici.
Il me lâche violemment avant de me pousser. Je tombe aux pieds de James, m'accrochant à sa jambe. Je n'ai jamais été aussi heureuse de le voir, lui, son costume noir et son air impassible.
- Relève toi Camila.
Il passe ses mains sous mes bras et m'aide à me relever.
- Viens avec moi, on va un peu t'installer à l'écart de tout ce monde.
Je le suis sans rien dire. J'ai besoin d'être seule de reprendre mes esprits. Il m'emmène dans les loges.
- Tiens reste ici, envoie moi un message quand tu veux que je vienne te chercher, ou si tu as besoin de quoi que se soit, ou tu veux peut être que je reste avec toi.
- James, c'est bon, je vais parfaitement bien.
J'ai ouvert la porte sans lui laisser le temps de répondre avant de la claquer derrière moi et de la fermer à clé. Je m'appuie contre la porte reprenant mon souffle et mes esprits.
- C'est ce que ça apporte de se frotter comme une salope à une autre femme devant des pervers.
Je me retourne violemment et je vois la femme de l'autre soir, assise dans un fauteuil en cuir noir, un verre de whisky en main. Elle me regarde intensément.
- Alors, contente ? Tu l'as bien allumé ?
- Foutez moi la paix. Juste fermez votre putain de grande gueule.
- Tu ferais mieux de faire attention à comment tu me parles Camila.
- J'ai pas la force de supporter votre numéro de salope ce soir.
