Pov Camila.
- Lauren?!
Ça fait plus d'une demi heure que je cherche ma robe. Une robe noire, moulante, sexy. J'ai retourné tous les placards de Lauren, et pourtant je ne la trouve pas, j'étais sûre de l'avoir emmené chez elle pourtant.
- Oui ?
Elle arrive dans sa chambre, une bouteille d'eau à la main. Elle est vêtue d'un short, excessivement court et d'une brassière. Une serviette repose sur ses épaules. Les muscles de son corps sont encore contractés après les exercices qu'elle vient de faire.
- Tu ne sais pas où est ma robe noir ? Je l'ai mise avant hier pour venir travailler
- Je m'en suis débarrassée.
- Pardon ?
- Oui, je l'ai jeté. Elle était bien trop sexy, le regard de ton collègue ne me plaisait pas, alors je l'ai mise à la poubelle.
Je crois halluciner, elle me dit ça si calmement, comme si de rien était.
Ça fait maintenant deux semaines que l'épisode du bureau est passé. On se voit avec Lauren, tous les jours. On s'embrasse, on couche ensemble, on passe de bons moments, ça nous arrive de nous engueuler, de nous laisser emporter par la jalousie et tout ce qui va avec, mais officiellement, nous somme juste de simples collègues de travail, on a rien officialisé.- T'es quand même pas sérieuse là ?
Son regard détaille mon corps, parce que avant de l'appeler a l'aide pour chercher une robe qui n'existe plus, j'étais en train d'essayer de m'habiller. Elle s'approche de moi avant de poser ses mains sur mes hanches pour me coller à elle.
- Lauren je ne rigole pas.
Elle vient déposer ses lèvres sur ma mâchoire et y déposer plusieurs baisers.
- Moi non plus.
- J'aimais cette robe.
- Je t'en achèterais d'autres. Autant que tu veux.
Je soupire quand sa bouche vient doucement sucer la peau de mon cou. Mes doigts vont doucement tracer des motifs sur son ventre. Ma bouche se colle à son oreille.
- De toute manière je suis sûre que tu arriveras très bien à te faire pardonner.
Je sens la sens grogner contre mon cou. Elle continue d'embrasser mon cou, encore et encore, en me poussant doucement vers le lit. Elle me fait tomber dessus avant de me chevaucher. Ses doigts jouent avec mon soutien gorge, une moue boudeuse dessiné sur ses lèvres. Mon doigt vient caresser sa lèvre inférieure.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- Je préfère quand tu es habillée. J'aime te déshabiller, découvrir petit à petit ton corps, te faire languir, découvrir avec quel magnifique ensemble de lingerie tu as décidée de me tuer. Là c'est presque trop simple.
- Tu veux rajouter de la difficulté ?
Elle me regarde, attentivement, attendant que je lui expose mon idée. J'attrape un bandeau noir dans l'une des étagères de la table de nuit.
- Donnes moi tes mains.
- Personne ne me dirige Camila, encore moins quand pour ça je dois être attachée.
Je lui fais une moue boudeuse en laissant mon doigt caresser la peau juste au dessus de son sein. Je peux voir sur son visage l'hésitation, lire dans ses yeux la réticence. Je souris quand finalement elle décide de me tendre ses deux poignets. J'essaie tant bien que mal de les nouer, regrettant à ce moment là d'avoir refuser la formation de scout pendant mes années de collège. Une fois que j'ai réussi à faire un assemblant de nœuds plus ou moins solide un sourire en coin dessine mes lèvres.