Mienne.

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Pov Lauren.

Je la regarde dans les yeux me délectant de voir le doute y résider. Je laisse ma paume frotter doucement contre son sexe, observant ses yeux se fermer et sa bouche s'entre-ouvrir. Elle balance sa tête en arrière, mettant en valeur la courbe si attirante de son cou. Je laisse mes lèvres se poser à l'endroit où l'on peut clairement voir l'une de ses veines parcourir son cou. J'aspire doucement sa peau, longtemps, jusqu'à ce qu'elle en gémisse. Je garde la pression de mes lèvres en appuyant un peu plus ma main contre son clitoris.

- Baise moi, s'il te plaît.

Elle souffle ses mots, doucement, mais assez fort pour que je l'entende. Je souris, ses mots à eux seuls pourraient presque me mener à l'orgasme. Mes doigts commencent de lents va et viens, frottant doucement contre ses lèvres mouillées. Elle plante ses ongles dans ma peau en me montrant son plaisir.

- Lauren.

Sa voix n'était qu'un soupire. Combien de fois j'ai rêvé d'entendre mon prénom sortir de cette manière de ses lèvres ? Je lâche son cou pour admirer la marque que je viens d'y laisser. Mon regard divague ensuite sur son visage, ses cheveux collés contre son visage humide, ses lèvres entrouvertes, son souffle rapide qui en sort avant de venir caresser ma peau. Ses yeux si intenses aux pupilles dilatées me regardent intensément. Je sens l'une de ses mains venir s'occuper de de mon pantalon. Rapidement elle arrive à se frayer un passage, et venir poser sa main contre mon sexe. Elle n'est pas passée par l'étape intermédiaire de me toucher au travers de mon tanga noir, préférant directement venir toucher ma peau lisse, chaude et mouillée. Je sens ses doigts rentrer doucement en moi, trop doucement. Je donne un coup de rein, laissant ses doigts rentrer entièrement en moi. Elle me regarde malicieusement.

- Impatiente Jauregui ?

- Je dois avouer avoir vraiment envie que tu me baises, tu penses pouvoir arranger ça ?

Elle vient attraper ma lèvre inférieure entre ses dents alors que j'accélère le mouvement de mes doigts. Elle ferme les yeux avant de commencer elle aussi, des mouvements rapides et précis. Nos corps sont collés, nos respirations saccadées. J'ai l'impression que le temps s'arrête. Je suis en train de la baiser, dur mon bureau.

- Tu sens comme c'est bon de m'appartenir bébé ?

Elle gémit, donnant des coups de bassin contre mes doigts, faisant tomber les objets restant sur le bureau. Je la fais se coucher sur le bureau avant de la chevaucher, remerciant le designer d'en avoir fais un aussi grand. Je viens placer ma cuisse contre sa chatte mouillée, plaçant mon sexe contre l'une de ses jambes. Je commence à donner des coups de reins, faisant frotter nos peaux. Elle plante ses doigts dans mes hanches en calant ses mouvements aux miens. Mon oreille fais abstract de tous les bruits externes, ne gardant que nos gémissements, le bruit de nos corps l'un contre l'autre et les légers grincement du bureau. Je regarde son corps, mesurant l'ampleur de la situation. Je ne pensais pas l'avoir autant marqué. On peut discerner de nombreuses marques laissées par ma bouche, des suçons et des morsures, ou d'autres laisser mes doigts, griffures, et même la trace de mes doigts quand j'ai agrippé sa cuisse.

- Je suis tellement proche.

À ses mots, je sens mon sexe se contracter. Je suis proche moi aussi.

- Dis moi a qui tu appartiens.

J'accélère mes mouvements, Camila en faisant de même. Je sens ses mains se resserrer de plus en plus, ses gémissement s'accélérer.

- À-a toi.

- Rien qu'à moi. Mienne.

Ma bouche vient se poser sur son cou et en aspirer violemment la peau.

- Putain de merde!

Elle crie, avant de poser sa main sur l'un de mes sein et d'en tirer la pointe. Je jouis, quelques secondes après elle, m'écroulant à ses côtés sur le bureau. Je reprends doucement mon souffle, mon corps encore parcouru par les vagues de l'orgasme. Je laisse mes doigts caresser doucement ses cheveux. Je vois ses yeux se fermer de plus en plus longtemps et peiner à s'ouvrir. Elle a l'air tellement fatiguée.

- Camila ? Lève toi, je vais t'emmener chez toi.

Elle grogne m'expliquant approximativement qu'elle devait retourner travailler.

- Je suis la patronne, je décide, tu es trop fatiguée pour retourner la bas.

- En même temps si tu m'avais pas baisé comme ça aussi. C'est fatiguant d'avoir un orgasme tu sais. Surtout que tu m'as prise vraiment putain de fort et que...

Elle n'a même plus conscience de ce qu'elle dit. Elle frotte doucement le bout de son nez contre mon buste avenant de s'allonger contre ma poitrine et fermer entièrement les yeux. Elle continue de parler contre mon torse, m'expliquant ce que ça faisait de se faire baiser par moi.

- On ne va pas dormir sur le bureau tout de même.

- Je dors pas. Je repose mes yeux. Juste un tout petit peu.

Sa voix est de plus en faible, jusqu'à ne plus se faire entendre. Je regarde la montre accroché au mur. Une heure du matin. Je me lève doucement, plaçant mon blouson en dessous de la tête de Camila pour ne pas qu'elle remarque mon départ. Je me rhabille, et avant de sortir je couvre comme je le peux afin d'éviter qu'elle ai trop froid. Je ferme la porte à clé derrière moi, préférant qu'elle reste en sécurité.

- Oh Jauregui tu es là ! Je te cherchais.

Je me tourne pour voir arriver Taylor vers moi. Elle a de la chance que je suis encore sous le coup de l'orgasme parce que sinon je pense que j'aurais éclaté sa tête contre un mur.

- Bah écoute, je suis la regarde.

- Je voulais savoir si tu n'avais pas vu Camila, Shawn m'a dit qu'elle était partie avec toi.

- Non je ne l'ai pas vu, tu lui veux quoi ?

- Bah disons que elle et moi sommes assez, proche. Et j'avais besoin de son aide, si tu vois ce que je veux dire.

Mes poings se serrent, je vois très bien ce qu'elle veut dire, même trop bien. Cette salope essaie de m'énerver, je suis sûre qu'elle veut mettre Camila dans son lit, mais que celle ci refuse ses avances. En même temps, c'est assez compréhensible.

- Je ne l'ai pas vu, et de toute manière, cette endroit n'est pas fais pour ça Taylor. Garde tes envies pour toi et retourne travailler.

Il n'y a que moi qui puisse briser les règles. Pas elle. Encore moins avec Camila. Un sourire malicieux prend place sur ses lèvres.

- Tu m'excuseras Lauren mais si tu voyais la tache de naissance qu'elle a sur sa cuisse droite. Je n'ai jamais pu y résister. Enfin bref, je vais rentrer prendre une bonne petite douche. Passe une agréable soirée Lauren.

Mon souffle se coupe. Les images qui remontent à quelques minutes en arrière à peine me reviennent en tête. Plus particulièrement la tâche de naissance, du sa cuisse droite, très haut, à la limite se son string. Je me retourne violemment, avant de déverrouiller mon bureau, et de claquer la porte après y être entrer.

************************************Hey chapitre! J'espère qu'il vous plaira, j'attends vos avis.
L🌙

C🔐

Dancing With A Stranger Où les histoires vivent. Découvrez maintenant