Pov Lauren.
Quand j'ai ouvert l'Amnesia, ce club est devenu toute ma vie. C'était le 5 ème nightclub que je gérais, et le premier que j'avais créé moi même. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours baigné dans ce milieu, plus précisément celui de la danse. Je passais énormément de temps avec mes grands parents car mes parents étaient assez régulièrement en voyage. Aussi bizarre que cela puisse paraître, les quatre autres clubs dont je suis responsable appartenaient à ma grand mère. Dans sa jeunesse elle était danseuse dans un cabaret, et en vieillissant elle a décidé d'ouvrir ses propres clubs. J'ai toujours aimé danser, c'est ma grand mère qui m'a transmis sa passion, qui m'a appris la plupart des choses que je connais. Puis, quand elle est décédée, c'est moi qui ai hérité des clubs, mon frère et ma sœur étaient trop jeunes pour pouvoir s'en occuper. Au début, je dansais souvent, je montais sur scène avec les danseuses, c'était ma passion, j'adorais ça, et dieu ce que j'étais douée. Tout le monde attendait que je me produise sur scène, on m'acclamait, on m'adulait. J'étais là meilleure. Mais assez rapidement, la charge de travail à été trop lourde, j'ai du entièrement me concentrer sur l'aspect financier, l'envers du décor, la partie chiante. Ça fait maintenant 5 ans que j'ai pris la relève, et 1 an et demi seulement que j'ai ouvert l'Amnesia. C'était ma fierté, quelque chose que j'avais construit moi même, de mes propres mains, selon mes goûts. C'était le palais de mes envies, ma deuxième maison.
Aujourd'hui j'y retourne, ça faisait bientôt six mois que je n'étais pas revenue à Miami, j'avais beaucoup trop d'affaires à gérer. Mais maintenant que tout est réglé je compte revenir ici, chez moi auprès de ma famille. Ça m'a fait bizarre de remettre les pieds dans ce lieu, j'avais presque oublié à quoi ça ressemblait. Ça m'avait tellement manqué.
- Lauren !
Bon, je me rectifie tout ne m'avais pas manqué. Je vois Lucy courir vers moi, et alors qu'elle s'apprêtait à me serrer dans ses bras je met ma main entre nous.
- Je préférerais que tu évites de me toucher, tu seras gentille.
Je lui fais un sourire hypocrite en voyant son visage se décomposé.
- Je euh...
Je n'écoute pas la fin de ce qu'elle dit, préférant continuer mon chemin. J'ai baisé avec elle, une fois, et depuis elle ne veut plus me lâcher. Je l'ai prise rapidement dans un coin du club, que je suis sans aucun doute le meilleur coup qu'elle ai eu et qu'elle n'aura jamais, mais comme le proverbe l'a si bien dit, toutes les bonnes choses ont une fin. Ce soir les lumières sont rouges et les barres dresser. Ce que j'aime ces barres. Il y a des danseuses sur scène, elles sont vêtues de plumes, et l'une d'entre elle tient un martinet en cuir brun dans sa main. Elle laisse les lanières glisser sur les longues jambes galbées de sa coéquipière, qui est penchée en avant, son cul mis en évidence. Les gens qui regardent ça sont en transe, leurs doigts accrochés sans les sièges, la sueur qui recouvre leur front, les paroles salaces qui sortent de leurs lèvres. La tentions sexuelle dans la pièce est sûrement à son apogée. Un sourire en coin vient dessiner mes lèvres. Mon regard parcours toute la salle, ma création. Un soupire de satisfaction m'échappe. Mon regard s'attarde sur la porte de Swift. C'était une personne que j'appréciais, à qui je faisais assez confiance pour lui donner la responsabilité de mon bébé, puis j'ai appris qu'elle s'amusait à faire ses propres petites affaires. C'est en partie pour ça que je suis revenue. Personne, je dis bien personne n'ose se moquer de moi de la sorte. Je commence à me diriger vers son bureau quand je vois une jeune femme en sortir. Je n'aperçois que sa silhouette, ses longs cheveux bruns et ondulés me cachent son visage. Elle a de belles jambes parfaitement mise en valeur par le pantalon slim noir de l'uniforme. Elle a de belles hanches, une taille fine, et je suis trop loin pour pouvoir en voir plus. L'autre chose que je n'ai pas pu louper c'est son cul, en même temps, je vous assure que c'est impossible de ne pas le remarquer, il est, exceptionnel. Elle marche jusqu'au bar avant de se placer derrière le comptoir. Je me précipite vers le bureau de Taylor. J'ouvre la porte, violemment.
- Comment s'appelle la femme qui vient de sortir ?
Elle est sous le choque, et elle prend du temps à réagir, bégayant pendant 5 minutes. Espèce d'imbécile.
- L-Lauren, qu'est ce que tu fais la ? Tu m'as manqué.
- Je t'ai pas demandé de me raconter ta vie Swift. Comment est ce qu'elle s'appelle ?
- Cabello.
- Son prénom ?
- Camila, c'est, c'est Camila Cabello.
Ellipse de la soirée.
Je tire sur ma cigarette. Camila Cabello. Cette jeune serveuse insolente que j'ai passé ma soirée à tester. Après être sortie en trombe du bureau de Swift, je suis allée au bar, et je me suis comporté comme une véritable connasse avec elle. Avec cette magnifique serveuse au visage fin entouré de beaux cheveux bruns. Ses yeux noisettes si provoquants. Je n'arrive toujours pas à m'enlever l'image de ses belles lèvres pulpeuses qui sont venus se poser sur ma paille pour goûter la boisson qu'elle m'avait préparé. Après ça j'ai du faire un tour, pour éviter de la baiser contre le comptoir, ses seins plaqués contre le comptoir, exposés aux méduses. Puis je repense à son corps contre le pole. Ses magnifiques jambes que s'enroulaient dessus, son corps qui glissait contre la bar. Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'elle fait derrière le bar et pas sur la scène. Son corps les rendrait fou, ses courbes sont semblables au fruit interdit. Un léger rire sort d'entre mes lèvres quand je repense à sa mine dépité quand elle m'a vu après plus de 20 minutes de marche sous une pluie torrentielle. Même comme ça elle arrivait à rester attirante, ses vêtements qui la collaient, les gouttes d'eau qui glissaient le long de sa peau. Je n'arrive simplement pas à me sortir cette jeune femme de la tête. Je me dirige vers la douche. Je me déshabille avant d'allumer l'eau froide, et de rentrer dans la cabine en espérant que ça fasse passer toutes les pensées qui impliquent Camila gémissante sous moi. Je sais pertinemment qu'elle ne m'a pas donné sa véritable adresse, et qu'elle a sûrement encore marché une bonne dizaine de minutes avant de pouvoir être chez elle, mais ce qui est sûr, c'est que je la reverrais. Et à ce moment là, je lui apprendrais à écouter, à fermer sa jolie grande gueule quand je parle. Je vais lui apprendre à se soumettre à moi. J'ai trouvé mon nouveau jeu.
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HEY! Chapitre, pour me faire pardonner pour hier hehe ! On en apprend un peu plus sur Lauren, et bah comme d'habitude, j'espère que ça vous plaira. Hésitez pas à voter et laisser vos avis !
L. 🌙