Gueule d'Ange (Partie 1)

Chapitre 8

Je me réveille péniblement mais je ne vois rien le noir total, est-ce que je suis mort ? Je ne me souviens de rien après ma chute, je ne sais même pas où je suis, je tente de bouger, mais quelque chose me retiens, où suis-je ? J'essaye de parler et d'appeler à l'aider  mais aucun son ne parvient à sortir de ma bouche. Je sens une odeur de produits ménagers comme-ci on avait nettoyé l'endroit dans lequel je me trouve. Une personne s'approche je le sens, on me retire une sorte de masque de nuit.

- Tu es enfin réveillé... Est-ce que tu peux me dire comment ton prénom ?
- Oliver, j'ai 18 ans. Dis-je avec du mal et arrivant enfin à prononcer quelque chose.
- Tu peux nous dire la date ?
- Le 16 septembre 2017. Dis-je sûr de moi.
- Hmmm c'est faux, nous sommes le 16 octobre 2017... Tu sais pourquoi tu es ici ? Me demande elle inquiète.
- Attendez quoi ? Je suis resté un mois ici ?! C'est impossible vous me faites une blague là ! Je tente de me débattre mais remarque que l'on m'a attaché.
- Calmes toi jeune homme ! Me supplie t'elle.
- Et c'est quoi ça ?! Pourquoi est-ce que je suis attaché ?
- Tu t'es réveillé après ta tentative de suicide et tu as eu une crise de folie, nous avons détecté un effet secondaire dans le cocktail de médicaments que tu as pris ce qui a eu comme effet de te plonger dans ce coma. Maintenant calmes toi s'il te plaît.

Je n'arrive pas à y croire, je me réveille après un mois d'absence, elle sort de la pièce et j'entends quelqu'un frapper à la porte et entrer, c'est Luc, il a une sale mine.

- Oliver, est-ce que tu te souviens de moi ? Me demande t'il
- Oui, je me souviens de toi, je me souviens de ce que tu m'as dit le soir où j'ai fait ma tentative de suicide...
- Tout est de ma faute... Je ne pensais pas mes paroles, je suis désolé... Dit-il avant de fondre en larmes...
- Gardes tes excuses, retourne avec ta copine et oublie moi ! Dis-je en détournant le regard.
- Je vois... si c'est ta volonté, je m'y soumet. Il sort de la chambre et me laisse seul, je me met à pleurer, ce réveil est une catastrophe mais ce qui me choque le plus c'est que j'ai recommencé j'avais dit que plus jamais je ne referai ça, ce déménagement, ce changement de vie devait y contribuer, mais en retrouvant Luc c'est l'effet inverse qui c'est produit. Je regarde aux alentours je suis toujours attaché, ils m'ont laissé un mois comme ça ?! Je respire et souffle, je n'ose même pas regarder l'état de mon visage. Quelqu'un entre c'est Louis :

- Bébé tu es enfin réveillé j'étais tellement mal sans toi ! Me dit il en me souriant.
- Pourtant tu as l'air d'aller bien, ton visage n'est pas aussi déconfit que certains... Dis-je froidement.
- Quel réveil glacial... Pourquoi tu as fais ça Oliver ? Tu as pensé à moi ce soir là à ce que j'allais endurer ! Dit-il en changeant de ton.
- Louis les choses sont allés bien trop vite, je préfére qu'on arrête de se voir... Dis je doucement pour ne pas l'énerver d'avantage.
- Après un mois d'attente, un mois passé à ton chevet tu me fais ça ! Mais tu es ignoble Oliver ... Bien c'est terminé mais j'espère que tu vas regretter ta décision ! Dit il en dans une rage folle.
- Sors de ma chambre ! Dis-je en hurlant à mon tour.

Il sort lorsque l'infirmière alertée par nos cris entre dans la pièce. Je continue de pleurer et celle-ci me berce comme ma grand-mère le faisais lorsque j'étais petit. Le lendemain matin, les médecins ont jugés que je pouvais sortir, je rentrais donc accompagné par un ambulancier dans mon appartement pour remarquer que celui-ci est dans le même état qu'il y a un mois... Quelque chose attire mon attention, une lettre sous la porte, je la prends et commence à la lire :

Je t'aime Oliver....

Roh mais putain il m'emmerde ce mec ! Je l'ai quitté et il continue de me faire chier ! Je la déchire et la jette à la poubelle. Il est temps de faire un peu de ménage, je nettoie le sol ou il y a encore quelques traces de mon suicide, je lave le sol et m'astique sur cette tache de sang au sol. Une fois mon appartement propre je décide d'aller prendre une douche et de retourner à l'université, je dois avoir mon année !