Chapitre 1

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-- Jorge --Il venait de sonner la dernière heure de cours. Il était temps pour moi de dire au revoir à tout mes amis, et mes nons-amis qui me saluent quand je passe. La moindre des choses quand on est populaire: répondre à tout le monde, même si on ne les connait pas nécessairement. Je venais de sortie du lycée, et à peine m'étais-je retourné vers la rue après avoir salué mes amis, que je revins à la réalité des vacances pourries que j'allais passer, car ma mère m'attendait déjà dans sa voiture, pour aller jusqu'à l'aéroport. Du grand sourire qui trônait alors sur mon visage, plus rien ne restait.

Diego: Eh bah alors mauviette, tu es triste de quitter l'école ? Ah... non c'est vrai... tu vas dans un coin pourri pendant les vacances. * d'un ton sadique et méchant*

Diego, c'est mon ennemi, il est à la même place de popularité que moi, et depuis que nous sommes dans le même lycée, entre lui et moi, c'est la guerre. Je le hais, et c'est réciproque. Enfin... il ne sait même pas me déstabiliser. Je partis jusqu'à la voiture de ma mère, et entrai. Elle conduisit en silence jusqu'à l'aéroport, où nous nous échangeâmes à peine quelques mots. Entre ma mère et moi, ce n'est pas la joie. Elle me trouve irresponsable, et impertinent. C'est bien pour ça qu'elle veux qu'on aille chez ma grand-mère. Quand elle me l'a annoncé, elle m'a dit que quand elle était jeune, elle avait aussi un certain caractère, et que sa mère lui a appris à "Bien se tenir". Elle m'a aussi sorti la phrase typique: " L'air de la campagne te fera le plus grand bien !" Mon oeil. Je vais seulement m'ennuyer à MOURIR.

PDV Tini:

La dernière heure de la journée venait de terminer. Enfin les vacances... même si ces vacances ne seront en fait pas très amusante, en bref, je ne vais pas faire grand chose de mes journées. J'étais sortie de l'école accompagnée de Mechi, qui elle partait pour Tokio. Quelle chance. J'aurais aussi voulu y aller. Je ne suis jamais partie de l'Amérique du Sud. Et je ne suis sortie qu'une seule fois d'Argentine. Pour aller à un enterrement ennuyeux, d'un personne que je ne connaissais même pas. Nous étions dans la rue de notre école, et ma mère m'attendais avec mon père sur l'autre trottoir, avec la voiture, pour partir directement dans la campagne. Mes parents avaient insisté pour partir directement après les cours, pour arriver le plus tôt possible là-bas.

Mechi: Tes parents sont déjà là... Bon... je suppose que je vais devoir te laisser partir...

Tini: Non, s'il te plait, prends-moi dans tes bagages, je veux voir Tokio ! Je veux passer les vacances avec toi !

Mechi: J'en ai aussi envie, tu le sais bien. Mais tes parents ne me laisseraient jamais faire, et les miens ne seraient pas trop d'accord non plus.

Tini: Tu as raison. Bon... Ben... je vais partir pour l'enfer...

Mechi: Ne dis pas ça ! On s'enverra des photos, on parlera par Skype, et on se parlera par e-mail ! Tu ne seras pas toute seule!

Tini: Tu as raison !

Je lui fit un énorme bisous sur la joue, et traversai la rue. Je lui fis un signe de main avant de monter dans la voiture.

Mariana: Ah! Eh bien, ce n'est pas trop tôt ! Tu sais où est ton frère ?

Tini: Non... Il doit encore être en train de dire au revoir à tout ses amis...

Mariana: Tu pourrais aller le chercher ?

Tini: Oui...

Je ressortis de la voiture, et retraversai. Je rentrai à nouveau dans l'école, pour chercher mon frère. Il était appuyé sur un mur, entouré de plein de garçons et de filles. Ils rigolaient tous. Je fonçai vers la masse, et me frayai un chemin jusqu'à mon frère. En arrivant chez lui, je criai son nom, et il me regarda.

Fran: Va-t-en Tini, laisse moi tranquille.

Tini: Je voudrais bien, mais malheureusement, les parents ont décidé de ne pas t'abandonner ici... Dommage pour moi.

Il leva les yeux aux ciel, et lança à voix haute pour que tout le monde l'entende:

Fran: Eh bien je vous souhaite de bonne vacances, moi je vais aller m'ennuyer à la campagne, en compagnie de ma soeur chérie !

Tout le monde rit, et je le tirai par le bras jusqu'à la voiture. Nous montâmes tout deux dedans et mon père mit le moteur en route.

C'est parti pour deux heures d'ennui dans la voiture, suivi de deux semaines, encore plus ennuyante.

PDV Jorge:

Nous venions d'atterrir, et avions récupéré nos bagages. Ma mère avait loué une voiture sur place pour parcourir les quelques kilomètres qui nous séparaient de ce village.

Il faisait encore clair, quand nous sommes arrivés. Regardant ma montre, j'avais remarqué qu'il n'était que 16h30. Normal. Le vendredi est le jour le plus court de ma semaine, et je fini à 14h. Ma mère s'était arrêtée devant une petite maison, en s'exclamant heureuse:

Nathalia: Nous sommes arrivés !

Arrivés en enfer. Pensais-je très fort.

PDV Tini:
Nous étions enfin arrivés. J'avais remarqué une petite voiture devant la maison d'à côté. Sylviana, la voisine, aurait-elle enfin reçu de la visite ? Quand j'étais petite, elle me racontait comme sa fille lui manquait, depuis qu'elle était partie au Mexique avec son mari, et son fils. Elle m'avait beaucoup parlé de lui. Mais les dernières années, je ne lui avait plus beaucoup parlé. Sûrement parce qu'il n'y a plus rien à dire qui n'aurait déjà été dit. Enfin... Je pris mes valises, et rentrai dans la maison. Je les montai à ma chambre, et m'écroulai sur mon lit.

Jortini: Un Amour de Vacances [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant