Jortini: Un Amour de Vacances [TERMINER]

Chapitre 14

  PDV Tini:

Mon coeur battait encore plus fort que quand j'avais été appelée à monter sur scène. Cette voix... si mélodieuse, si douce, et pourtant si sensuelle, tellement de sentiments se mêlaient en moi. Cette voix, c'était la sienne. Je me retournai avec lenteur, ayant peur de me faire encore une fois des films, et que ce ne serait pas lui. C'était déjà arrivé tellement de fois... Mais cette fois-ci, et contrairement à toutes les autres, quand je me retournai, ce fut ce que j'avais tant espéré.

Tini: Jo.. Jorge !

Il me sourit, et je me jetai dans ses bras. Sa chaleur, son odeur, ses bras, il m'avait tellement manqué, que je refusais de le lâcher, de peur qu'il disparaisse à nouveau tel un rêve.

Jorge: Tini... Tu ... m'étrangle...

Je le lâchai quand même, mais glissais ma main dans la sienne pour garder un contact.

Jorge: Tu m'as manquée tu sais ?

Je ne répondis pas, et lui donnai une gifle plus puissante que je ne le pensais. Il mit sa main sur sa joue, et me regarda avec incompréhension.

Tini: C'est pour ne pas avoir voulu parler avec moi pendant plus d'un mois !

Jorge: Je -

Tini: Non. J'ai allumé mon ordinateur tout les soirs, en t'attendant, pour avoir de tes nouvelles. Mais tu n'es jamais venu.

Jorge: Je suis désolé.

Tini: Tu peux l'être. J'ai eu l'impression que tu m'avais mentis.

Jorge: Ma mère m'a interdit de te reparler, ou de te revoir.

Tini: Quoi ?!

Jorge: Elle trouve que tu n'es pas faite pour moi, et que pendant ces vacances, j'avais déconné.

Tini: Je... mais... tu n'aurais pas pu me prévenir ?

Jorge: J'avais peur qu'en te le disant, tu m'oublies, et que tu passes à autre chose. Je ne voulais pas...

Tini: En attendant, tu m'as fait mal...

Jorge: Et j'en suis encore désolé.

Tini: Tu sais bien qu'il n'y a qu'un seul moyen de te faire pardonner.

Il sourit faiblement, et se pencha vers moi, pour poser ses douces lèvres sur les miennes. Tellement de temps s'était écoulé depuis que nos lèvres s'étaient séparée. Trop de temps.

Peter: Martina ?!

Je me décollai de Jorge, pour me retourner vers Peter. Ma bouche entre-ouverte, je ne savais quoi répondre.

Jorge: Tini, qui est-ce ?

Peter: Et lui, Tini, qui est-ce ?

Tini: Jorge, voici mon cavalier. * en regardant Jorge* Peter, voici le garçon que j'ai rencontré pendant les vacances... * en se retournant vers Peter. *

J'étais entre eux deux, et chacun arborait un visage provocateur. Entre ces deux garçons, je me sentais vraiment mal. Je devais faire un choix, et vite avant que tout n'explose.

Tini: Peter... je suis désolée... Je ne sais pas si tu as cru que toi et moi... enfin... Je suis amoureuse de Jorge.

L'expression de Peter s'effondra. Il baissa les yeux, incompréhensif. Il ne rajouta rien, mais je compris bien que j'avais perdu un ami.

Jorge: Vient... je vais te ramener chez toi.

Je hochai la tête, et le suivit jusqu'à sa voiture. Il m'ouvrit la portière, et je tînt ma robe sur les côtés pour pouvoir monter.

Mechi: Martina !! Attends !!

Je me ravisai, et me relevai, pour me mettre face à Mercedes.

Mechi: Tu t'en vas ?

Tini: Je suis un peu fatiguée, et...

Je tournai légèrement la tête vers Jorge, et Mercedes souleva ses sourcils.

Mechi: Attends... C'est...

Tini: Jorge.

Mechi me tira par le bras, pour me parler sans que Jorge nous entende.

Mechi: Quand tu m'avais dit qu'il était beau, je ne m'imaginais pas ça !

Je lui souris.

Tini: Il est revenu. Je veux être avec lui le plus de temps possible.

Mechi: Je comprends ! File !

Je la pris dans ses bras. Puis elle me poussa vers la voiture.

Mechi: Prends soin de ma meilleure amie Jorge !

Jorge: Compte sur moi !

Je montai dans la voiture, et Jorge mit le contact. Il m'amena près de la mer. Je sortis de la voiture par son aide, et je failli tomber.

Heureusement, Jorge m'a rattrapé... comme une princesse. Son visage était très proche.

Jorge: Je t'aime.

Ces mots restèrent dans ma tête quand il posa ses lèvres sur les miennes. Je le serrais, et avait mis mes mains autour de son cou. Tout cela m'avait tellement manqué !

Tini: Moi aussi je t'aime.

Le coucher de soleil était magnifique. Les quelques nuages toujours au dessus de la mer, et les faibles rayons persistants, créaient un mélange de couleur magique et romantique. Un peu comme dans un conte de fée. J'étais tellement bien.

J'étais dans les bras de Jorge, la robe remontée jusqu'au genoux pour éviter qu'elle soit mouillée par la marée.

Le soleil était à présent couché, et la lumière de la pleine lune nous illuminait. Jorge et moi parlions de tout le temps où nous avions été séparés. Vînt une question qu'il redoutait, et moi aussi.

Tini: Et... tu vas rester ?

Jorge: ...