Chapitre 2

266 18 1
                                    

PDV Tini:
Nous étions enfin arrivés. J'avais remarqué une petite voiture devant la maison d'à côté. Sylviana, la voisine, aurait-elle enfin reçu de la visite ? Quand j'étais petite, elle me racontait comme sa fille lui manquait, depuis qu'elle était partie au Mexique avec son mari, et son fils. Elle m'avait beaucoup parlé de lui. Mais les dernières années, je ne lui avait plus beaucoup parlé. Sûrement parce qu'il n'y a plus rien à dire qui n'aurait déjà été dit. Enfin... Je pris mes valises, et rentrai dans la maison. Je les montai à ma chambre, et m'écroulai sur mon lit.

Chapitre 2:

PDV Tini:

Comme à chaque fois, le voyage entre Buenos Aires et ici m'épuise. Il n'était pas tard, pourtant. Bien au contraire, il me restait encore au minimum quatre heures à tuer avant de pouvoir dormir. Et en plus, mes parents ont l'habitude de faire à manger tard pendant les vacances. Donc cinq heures.

Fran: Aller lève-toi et aide moi à ranger les valises, fainéante !

Je lui tirai la langue, et me relevai. Je pris ma valise, et commençai à ranger à mes affaires dans mon armoire. Vers la fin de ma valise, je me rendis compte que je n'avais pas emporté mon ordinateur. Quelle horreur ! Pas de contact avec Mechi, où alors, je devrai emprunter l'ordinateur de mon père. Seule solution. Quelle joie, ces vacances vont être les "meilleures" de ma vie sans Mechi. Je suis vraiment de mauvaise humeur.

Marianna * entrant dans la chambre* : Alors, vous vous êtes bien installés ?

Tini * prenant mon Ipod, et m'avançant à la porte *: On est bien obligé...

Marianna: Tini...

Je ne lui répondis pas, et sortis de la maison. Je connais bien la région, et mes parents ne s'inquiètent pas pour moi quand je sors seule, car je connais ce village et les alentours comme ma poche. Je sais exactement où aller pour être seule. La vieille plaine de jeu. Personne n'y va jamais, car elle n'est plus en très bon état. Enfin... personne sauf moi. Je lançai une musique au hasard sur mon Ipod, et marchai jusqu'à la plaine de jeu. Quand j'arrivai là, je la retrouvai comme je l'avais laissée la dernière fois. Vide, et en piteux état. Je m'assois sur une des deux balançoires encore en "vie". Je scrute l'horizon de la campagne parsemée par ci et par là de petites maisonnettes. Je sens que ces vacances vont être vraiment longues.


PDV Jorge:

J'étais rentré avec beaucoup de mal dans la vieille maison. J'étais sur le seuil de la porte, et j'entendais ma mère à l'intérieur pousser des petits cris de joie. Après avoir pris une grande inspiration avant d'entrer, et je m'était dirigé au son de la voix de ma mère. Je percevais des bribes de phrases venant d'une autre personne, parlant à voix basse. J'entrai dans la pièce, et tout d'un coup, le silence régna.

Ma grand-mère: Oh... mon Dieu. Jorge... tu as énormément changé. Tu...enfin...tu m'as manqué... * se retournant vers maman* en même temps, si tu me l'avais ammené plus souvent, il ne me manquerait pas autant.

Nathalia: Maman... S'il te plait, pas devant Jorge... Et puis, tu sais très bien quelles sont les raisons.

Jorge: Bon, vous m'excuserez, mais je suis fatigué.

Nathalia: ...

Je ne lui laissai pas le temps de répliquer, et me précipitai à l'étage. Je trouvai une chambre vide, sans vraie décoration. J'avais pris mon sac avant de monter, et je l'avais déposé à côté du lit. Je m'étais alors allongé sur le lit, qui contrairement à ce que je pensais était assez confortable. Au bout de quelques minutes, je m'étais endormi.


PDV Tini:

J'étais restée assise sur cette balançoire pendant presque une heure à penser à tout et à rien. Le soleil était sur le point de disparaître, et je devais rentrer chez moi. Quand je fus rentrée, mes parents étaient occupés à préparer à manger. Nous mangeâmes quelques minutes plus tard, puis je partis dormir. J'étais tellement fatiguée que je m'endormis dès que je fus installée dans mon lit.

Au matin, je me réveillai à cause d'un rayon de soleil arrivé jusqu'à mes yeux. Je me levai, pris ma douche, et m'habillai.

  Puis, je descendis, et pris mon petit déjeuner

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Puis, je descendis, et pris mon petit déjeuner. Personne dans la maison n'était encore réveillé. J'étais seule et je m'ennuyais. Mais je savais quoi faire pendant la matinée. La plaine de jeu. Mon seul endroit où je me sens bien dans cette campagne. Je partis donc accompagnée de mon Ipod pour la plaine de jeu. Installée à la même place qu'hier, j'étais à nouveau plongée dans ma musique.


PDV Jorge: Je m'étais levé tôt, pour aller courir. Je suis très sportif, et il faut que je reste en forme. Je m'étais enfilé un bref petit déjeuner, puis j'étais parti. Je ne connais pas bien la région, étant donné que je n'étais jamais venu ici auparavant... Je crois que je m'étais un peu perdu, et j'étais arrivé au milieu des champs. J'avais cependant continué à courir. J'étais alors arrivé à une plaine de jeu en piteux état. Là, j'avais aperçu une jeune fille de dos, j'avais marché jusqu'à elle.

Jorge: Hey ! Salut, toi !

Elle ne réagit pas. Bizarre. Puis je remarquai qu'elle avait des écouteurs. Je m'avançai alors vers elle, et mis ma main sur son épaule.

PDV Tini:

J'étais toujours là, assise sur cette balançoire, plongée dans ma musique. Tout d'un coup, une main se posa sur mon épaule, ce qui faillit me faire une crise cardiaque. Je ne m'y attendais pas. J'avais retiré mes écouteurs, et m'étais tournée vers la personne derrière moi. Mon coeur fit un bond de travers.

PDV Jorge:

Elle s'était retournée vers moi. Mon coeur avait fait un bond de travers. C'est donc ça tomber amoureux ? Mais... d'une inconnue ?

Jortini: Un Amour de Vacances [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant