Chapitre 9

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J'étais dans la voiture, mon père roulant à 200 kilomètres-heure sur l'autoroute menant à Buenos Aires

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J'étais dans la voiture, mon père roulant à 200 kilomètres-heure sur l'autoroute menant à Buenos Aires. Je n'avais pas vu Jorge aujourd'hui, étant donné qu'il était parti à quatre heure du matin pour l'aéroport. Il me manquait déjà, alors que ça ne faisait que depuis hier soir que je ne l'avais plus vu. Ma tête contre le carreau, et mes yeux regardant à l'infini le paysage défilant par la fenêtre, me faisait me perdre dans mes pensées. Une perle salée s'était échappée du coin de mon œil, sans que je m'en rende vraiment compte. Heureusement, personne dans la voiture ne s'en était rendu compte.


Nous étions arrivés chez nous. Je m'étais directement enfuie dans ma chambre, pour ouvrir mon ordinateur. Skype s'ouvrit quelques minutes après le démarrage de l'ordinateur. Mon coeur battait vite. Jorge m'avait dit qu'il me contacterait quand il serait arrivé chez lui par Skype. J'étais impatiente...

Personne. Jorge ne s'était pas connecté, et je ne l'avais donc pas vu. Je m'étais endormie ce soir-là avec le coeur lourd et avec une grande tristesse.

Mon réveil sonna. C'est la rentrée aujourd'hui. Je vais revoir Mercedes, peut-être qu'elle arrivera à me consoler...

Je pris mon petit déjeuner rapidement, de même que ma douche. Je choisi mes vêtements avec soin, pour ne pas être trop " ringarde " comme les filles de mon lycée disent, mais en même temps, pas trop victime de la mode.

Arrivée devant mon école, je passai inaperçu aux yeux de la plupart des élèves. Je rejoignis un banc libre, dans un coin de la cour. Les écouteurs dans les oreilles, je scrutais la cour du regard, pour essayer de trouver Mechi. Rien à faire... elle n'était pas là. Ou alors je suis vraiment aveugle. Le soleil tapait déjà sur ma peau, et le faible vent qui persistait au matin donnait à l'air une douceur de printemps. Sauf que nous allons bientôt passer à l'automne...

La sonnerie annonçant le début des cours retenti. Je me levai du banc, et rejoignis ma classe. Des mains se posèrent sur mes yeux.

???: C'est qui ??

Tini: Euh... je sais pas trop * en rigolant* Euh... Mechi ?

??? : Exactement !!!

Elle se mit face à moi, et me sourit.

Mechi: Tu m'as manqué tu sais ?

Tini: Je sais !! Toi aussi tu m'as beaucoup manqué !!

Elle me prit dans ses bras, ce qui me fit beaucoup de bien. Je me décollai d'elle, et nous rentrâmes toute deux en classe. Comme à notre habitude, nous nous installions près des fenêtres, pour supporter la chaleur en été, et pour profiter des chauffages en hiver.

Il y avait beaucoup de bruit en classe, et tous les élèves parlaient, se racontaient leurs vacances, leur anecdotes,... Mechi me racontait ce qu'elle avait fait à Tokio. Je l'enviais beaucoup.

Professeur: Bien. Je crois que vu que je suis enfin là, vous allez pouvoir arrêter de parler.

Tout le monde se tus et le cours commença. Toujours aussi ennuyant. Et je trouvais ça encore plus ennuyant qu'avant. Les deux semaines que j'avais passé avec Jorge avaient été tellement magique... que tout paraissait nul et sans intérêt à présent.

Des dernières années frappèrent à la porte, et entrèrent. Une des cinq filles tenait un rouleau dans ses mains.

Professeur: Oui mesdemoiselles, qu'est-ce qui vous amène ?

Une grande brune: Eh bien monsieur, nous aimerions parler à votre classe du prochain bal d'hiver que nous organisons pour les élèves de 5 ème année. (NDA: comme dans le système Belge : 1ère; 2ème;3ème;4ème,5ème;6ème . )

Le bal. J'avais complètement oublié celui-ci. Je pense d'ailleurs que je ne vais pas y aller. Sans cavalier... ce ne serais pas génial.

Professeur: Bien... Je vous laisse la paroles mesdemoiselles !

Une blonde: Alors voilà. Le 25 novembre, le bal aura lieu. Bien entendu, vous devez avoir un cavalier ou une cavalière. La personne qui vous accompagne peut être d'une autre école.

Une autre brune, elle plus petite: Est-ce que quelqu'un a des questions ?

Personne dans la classe ne répondit.

La grande brune: Bien, alors nous allons continuer notre tour d'information ! Aurevoir.

Le professeur: Au revoir mesdemoiselles !

Les cinq filles quittèrent la classe, sauf une, qui accrocha le panneau qu'elle tenait en main, sur le mur. Ensuite elle partit à son tour, et un brouhaha s'éleva dans la classe. Tout le monde parlait à présent du bal, et de cavalier. Mechi me sourit, et je lui lançai:

Tini: Qu'est-ce que tu as à sourire ?

Mechi: Oh, rien.

Elle continuait à sourire bêtement, ce qui confirma qu'elle ne me disait pas tout.

Tini: Mercedes Lambre, parle !

Mechi: Je suis amoureuse !

Tini: ...

Jortini: Un Amour de Vacances [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant