Parfois, on se sent si seul, que le bruit de fond d'une personne qui pourrait entrer en relation avec soi fait toute la différence entre la douleur de l'ennui et la satisfaction de n'être plus un fantôme sans substance qui erre sur terre sans but.
Chaque fois que je me dit que je devrais disparaître, je devrais me souvenir que j'ai des membres qui peuvent me servir en ce moment et qui peuvent me servir à me déplacer dehors, dans la nature.
Mais quand tu sors dehors et que tu constates comme l'Homme ravage la Terre sur laquelle il vit, tu ne peux pas te contenter de cela.
Honnêtement, je pourrais être bien plus intéressante si j'étudiais la Science ou la Physique. Mes conversations seraient plus fournies, mes interactions moins ennuyantes.
Je veux diminuer l'angoisse du vide que je ressens quand je suis seule. Il est temps de cesser de douter de mes choix, des gens dont je m'entoure, pour me concentrer sur ce qui est important pour moi.
Ne pas perdre mon objectif, qui est de sortir dehors. Je veux revoir l'été, pour glisser dans l'eau en Kayak. Je veux revivre de beaux moments romantiques avec ma partenaire sans douter que je prends la mauvaise voie. Je veux pouvoir glisser en planche à neige sans retenue. Je veux pouvoir être moi-même sans offenser.
Continuer ?
Arrêter ?
Que faire ?
Je suis tiraillée. D'un côté je veux bâtir, mais d'un autre côté, je veux juste partir. Le temps commence à s'effriter. Je dois faire le saut. Avant qu'il ne soit trop tard. Pour moi.