Chapitre 40 - Mensonges

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L'air dans le hall changea, l'atmosphère perdu soudainement sa légère chaleur. Le fait qu'il était minuit s'effaça de mon esprit jusqu'à ce que je remarque que l'endroit était maintenant vacant.
 
J'ai mentis à Darren en disant qu'Harry et moi étions seulement des étrangers qui s'étaient seulement rencontré par une malchance extrême, des compagnons involontaires. Mon souhait le plus profond à l'heure actuelle était qu'Harry mente pour ce qu'il venait de dire. Mais il y avait quelque chose dans son ton qui me fit supposer le contraire.
 
Je me déplaçai plus proche de lui, mais assez loin pour ne pas qu'il s'aperçoit de ma présence. Je voulais qu'il continu sa conversation, une conversation à l'idée que je ne suis pas là.

«Ouais, je sais mec.» Un brouillard sombre de fumée qui sortit de sa bouche augmenta à mesure qu'il parlait, attirant l'attention du personnel de l'hôpital qui le regardait dans la frustration. «Mon père va perdre sa merde, mais bon, au moins la chienne est partit. Tu aurais vu son visage quand j'ai retiré la bague de son doigt. Inestimable.»
 
Mes genoux commencèrent à perdre leur force, chaque mot semblait avoir un effet sur moi. Kaylee n'était pas une personne sympathique, peut-être qu'elle était même très loin de ce mot, mais la façon dont Harry parlait d'elle était tout simplement horrible. L'exposition de ce côté de lui me faisait perdre petit à petit ma confiance pour Harry.
 
«Quoi? God, pourrais-tu laisser tomber ce sujet déjà? Elle est une Baby Doll. C'est tout.» Son petit rire à la fin me déchira.
 
Tout à coup, c'était pénible de respirer. Pourtant, je restais accroché à l'espoir qu'il mentait, comme je l'ai fait. Si c'est le cas, il avait tout le talent pour ça. Il était beaucoup plus bon que moi, car il n'a pas faiblit une seule fois. Mais ce qui m'a vraiment dérangé c'était la façon, dont il a parlé de moi en disant que j'étais juste une Baby Doll. Avec seulement ces mots, il était allé contre sa promesse de ne jamais me faire mal. Il savait très bien l'effet que ce mot avait sur moi. Et pourtant, il l'avait utilisé pour son propre avantage, pour effacer son nom, pour se débarrasser de tout soupçon posé qui pourrait nuire à sa réputation.
 
«Je vais vraiment prendre une pause avec les filles. Trop de drame.» La cigarette qui avait grandement raccourci fut abandonnés sur le sol avant d'être écrasé sous sa botte. L'action me rappela Allison. Allison.
 
Je frémis en me rappelant l'histoire d'Harry et elle. C'était clair que la priorité d'Harry était de garder sa position sociale intacte. Je me demandais ce qui m'a fait penser qu'il avait changé. À croire qu'il l'a fait pour moi. Mon cœur se souleva à la mémoire que je m'étais donné à lui.
 
«Ouais, je te vois bientôt.» Le téléphone quitta finalement son oreille. Il se tourna rapidement, toujours en train de glisser son doigt celui-ci. Je sortis et je me tins devant lui, ne sachant pas quoi faire ou penser. J'avais mal et tout ce que je voulais maintenant c'était qu'il me rassure, aussi triste que ça sonnait.
 
Quand ses yeux quittèrent son téléphone, son visage devint mou, alors qu'il me regarda. Il glissa doucement l'objet dans sa poche, son regard nerveux encore fixé sur moi. «Lia.» Il se racla la gorge. «Depuis combien de temps es-tu là?»
 
«Le pensais-tu? Tout ce que tu viens de dire?» J'étais gêné par ma propre voix, elle était sortie beaucoup plus fragile que je le voulais.
 
«Non, non. Tu n'étais pas censé entendre ça...» La voix d'Harry ramolli comme il se dirigea vers moi, ses bras tendus pour me tenir contre son torse. Ma vision voilée et mes lèvres serrées en une ligne. Je ne voulais pas paraître si touchée, mais c'était un échec.
 
«Je suis désolé que tu es entendu ça, mais tu dois comprendre que ma vie est compliquée. Chaque chose que j'ai dite était pour nous. Ces personnes sont difficiles et si je serais allé pour la vérité, ils auraient fait des choses terribles.» Il prit mon visage dans ses mains, ses doigts essuyant mes larmes. Sa raison était raisonnable, mais les choses qu'il avait dites au téléphone rentrèrent dans mon jugement. «Je ne sais pas ce qu'il faut croire.» Dis-je doucement, éloignant ses mains de sur mon visage.
 
«Allez, allons dans la voiture. Nous parlerons.»
 
«Non, je... je ne vais pas avec toi Harry.» Je le coupai.
 
L'inquiétude frappa son visage et je sentis ses doigts s'enrouler autour de mes bras. «Lia, ne sois pas comme ça. Monte dans la voiture, il est tard.»
 
«Non... Je...J'ai besoin de réfléchir.» Je respirais fortement. La dernière chose que je voulais c'était être loin d'Harry, mais j'ai besoin d'arranger les choses dans mon esprit. J'étais mentalement épuisée et je ne pouvais pas faire face à un retour à la maison avec lui.
 
«Très bien, nous allons réfléchir ensemble. Je vais tout t'expliquer. Juste, monte dans la voiture.» Ses doigts se serrèrent autour de mes bras.
 
«Je ne vais pas avec toi Harry...»  Mes bras bougèrent, essayant d'enlever son emprise sur ceux-ci. C'était évident que ça ne marchait pas, je pressai mes paumes contre sa poitrine, créant un espace entre nous. J'eus le souffle coupé quand il me tira dans ses bras. Sa force étant plus forte que la mienne, je tombai entre ses bras. Ça fait mal d'être près de lui.
 
«Lia, arrête.» Il murmura à peu près dans mes cheveux, me gardant près de lui, alors que je continuais de le repousser. Ses bras me serrèrent et un cri quitta ma gorge. Il était devenu si fort, je n'aimais pas ça. Mes mains glissèrent sur son torse et ses épaules pour le repousser, mais je restai enfoncé dans ses bras. Il gardait fortement ceux-ci autour de moi. «Arrête, tu as besoin d'arrêter et de réfléchir. Penses-tu que ça serait une bonne idée si mon père savait à propos de nous? Si Richard savait à propos de nous?» Il bredouillait.
 
«Éloignez-vous de cette jeune femme!» Un petit homme dans un uniforme d'un agent de sécurité souffla dans son sifflet.
 
«Quoi? Non, tout va bien ici.» Harry répondit, ses bras se desserrant lentement d'autour de moi. Je le pris comme une occasion de m'éloigner de lui, mais il attrapa mon coude, alors que j'étais sur le point de bouger. «Elle est juste un peu difficile.» Il dit entre ses dents.
 
«Il semble que vous êtes le seul à être difficile! Et pas la fille.» En quelques secondes, il récupéra un bâton qu'il tendait devant lui, menaçant de le mettre à profit.
 
Harry souffle un rire, cette situation était seulement une blague pour lui. «Thalia, dit à ce petit homme que tout va bien ici.»
 
J'expirai en tremblant, car j'avais remarqué qu'une partie du personnel de l'hôpital se tenait derrière les portes vitrées pour profiter de la scène. J'espérais que Darren et Jakey avaient quitté le bâtiment. «Je vais bien monsieur.» Je dis à l'agent de sécurité avant de dévisager Harry. «Je vais rester ici avec ma mère ce soir.» Ses sourcils se froncèrent, la déception débordante dans ses traites, alors qu'il lâcha lentement mon coude.
 
«Pourquoi fais-tu ça?» Il demanda doucement alors que le garde continua de nous regarder.«Je-Je vais venir le matin pour emballer mes affaires. Tu m'expliqueras à ce moment-là.» Je ne sais pas quoi dire d'autre, mes pensées étaient toutes dispersées. Tout ce que je voulais maintenant était d'avoir ma tête pressée contre mon oreiller doux et me laisser tomber dans un profond sommeil. Je savais que ce ne serait pas possible si Harry était là. Harry acquiesça sombrement, manifestement mécontent du résultat. Le gardien de sécurité regardait attentivement Harry, alors que je me détournais de lui et prit des pas lents vers le hall de l'hôpital, mais yeux brûlants de fatigue. J'étais heureuse quand je remarquai que les quelques personnes qui était présente à l'intérieur s'étaient dispersés.
 
«Je t'aime.» Je l'entendis dire derrière moi, alors que je poussais la porte de verre. Je sentis la peur au ventre. Je ne sais pas s'il le pensait vraiment, mais je l'aime trop. Un peu trop...

Baby Doll (version française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant