Suiiiiite et bientôt la finnnn de cette première partiiiieeee !
Chapitre 14
«Sommes-nous encore loin ?» Emerys posa la fameuse question. Elle se retint de lever les yeux au ciel aux vibrations du rire profond qui résonna dans son dos suite à cette question pourtant sans motif d'humour.
Son cheval ayant péri lors de la dernière attaque par des chasseurs de prime, la jeune femme était une fois de plus dans l'obligation de monter sur Stranger devant le Limier. Bien-sûr, l'homme avait catégoriquement refusé qu'elle monte avec Arya sur son cheval blanc, par peur que les deux filles ne prennent la poudre d'escampette à la moindre petite occasion ... Malgré les dernières péripéties qui assuraient du contraire. Mais il suffisait d'un seul moment d'imprudence et ses deux garanties pour recevoir une belle somme d'argent s'envolaient à tout jamais. Hors de question !
A moins que ce n'était qu'une simple excuse ? Dans tous les cas, ce n'était pas légitime.
«Nan et je serais bientôt débarrassé des moulins à paroles.» Se moqua Sandor en levant les yeux d'un sourire taquin. Pour l'embêter d'avantage, il resserra son avant-bras autour de son ventre jusqu'à ce qu'elle ne rechigne.
«Que vous devez être impatient ! Je n'imagine pas la joie qui vous consume à l'idée de vous retrouver seul en cavale.» Rétorqua sarcastiquement Emerys en imitant l'expression agacée de l'homme dans son dos avant de se décaler pour mettre un peu de distance.
Néanmoins il était vrai qu'elle était devenue nettement plus détendue qu'elle ne l'avait jamais été en sa présence, et qu'elle commençait même à apprécier les quelques dialogues crus échangés. Elle se sentait plus en sécurité avec lui qu'avec n'importe qui d'autre dans ce monde. La façon qu'il les protégeait elle et Arya était unique en son genre certes, mais aussi d'une très grande bravoure qu'il sous estimait fréquemment. D'un soupir, Emerys se laissa lentement glisser sur la selle jusque contre son armure thoracique tandis que les bras et les jambes qui l'entourait l'empêchait de s'enfuir. Ou de tomber, peut-être avec un peu de chance s'il était de bonne humeur.
Sandor baissa un instant les yeux sur la tête argentée se blottissant sous son menton puis laissa un petit sourire nostalgique s'emparer de ses lèvres. Une fois arrivé aux Eyrié chez la Lady du Val, il ne la reverra sans doute jamais. Pareil pour la petite louve au caractère bien trempé qu'il appréciait secrètement. Toutefois, il ne pensait pas un seul instant qu'une telle pensée puisse lui faire autant de mal, lui, un homme sans état d'âme ... Son sourire s'effaça inopinément de son visage lorsqu'il remarqua qu'Arya le regardait depuis son cheval, lui haussant un sourcil prétentieux alors qu'il se raclait la gorge pour se débarrasser de ce moment très gênant.
«Je n'ai qu'une seule hâte. Recevoir ce qui me revient de droit et poursuivre mon chemin jusqu'au Mur. Auprès de vrais guerriers, mais loin des femmes. Le cauchemar sur terre, il n'y a pas pire endroit que ce trou à merdaille.» Déclara-t-il, son visage se contractant de dégoût.
«Alors pourquoi vous y allez si vous pensez que c'est le pire endroit ?» Interrogea Arya en prenant la parole pour la première fois de l'après-midi.
«J'ai des fautes à me faire pardonner, et ils ont besoin d'hommes.» Le Chien recula sa tête quand la femme devant lui enleva une mèche de cheveux loin de son visage. Il aimait bien l'odeur que sa chevelure dégageait, cependant il aimait moins les manger par inadvertance.
«Vous vous exilez ? C'est une longue route pour la rédemption ... Il y a d'autres moyens vous savez. Beaucoup d'hommes meurent au Mur.» Assura Emerys d'un haussement de sourcils. Elle entendit le Limier s'esclaffer derrière elle, ce qui la rendit perplexe car elle ne voyait pas en quoi ce qu'elle venait de dire était drôle.
VOUS LISEZ
{GoT} Un bout de chemin ensemble TOME 1
FanfictionPREMIERE PARTIE Mais qu'avait-il exactement en tête lorsqu'il décida de prendre Arya Stark sous son aile ... Que cherchait-il à prouver, et à qui ? Sandor Clegane aurait peut-être dû y réfléchir à deux fois, avant de s'embarquer dans une grande ave...