3- La caserne

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J'ai pris la route ce matin là, un jour où le soleil se levait sur la côte est. Je l'ai suivit et je me suis dirigé sur la grande route de l'est. A vrai dire je n'étais même pas sûr de moi. J'ai rejoins une ville un peu plus pleine, ou le monde circule librement. Cette ville là n'est apparemment pas du tout ciblée par les inondations, car elle est très surélevée. Je pense rester longtemps ici, car ça a l'air d'être un plutôt bon spot pour "survivre". J'ai encore ce mot à la bouche. Ça me passera.

Une semaine passa, et j'avais plutôt bien établi ma cabane. Malheureusement je manquais de soutien moral. Les petites histoires dans mon carnet ne me faisait plus vraiment rire et je devais trouver quelqu'un pour me tenir compagnie, sinon je te tiendrais plus. J'ai donc pris la route pour rejoindre le centre ville. J'ai déniché un entrepôt, en plein milieu de 3 gros immeubles, sur un carré tout vide. J'ai toqué à la grande porte en métal, ce qui me provoqua une douleur intense au poignet. Quelle idée stupide de taper aussi fort ! Enfin, le principal, c'est qu'on m'ouvrit la porte. Une grande demoiselle brune m'observait de bas en haut. Je réussis à distinguer l'odeur se dégageant de la grande pièce; un mélange de parfum pour homme et de cuisine modeste. J'étais alors certaine qu'elle n'était pas toute seule à habiter ici. Elle fronça les sourcils et me pris en interrogatoire.

"Qui est tu?"

On ne devait pas avoir trop d'écart d'âge, alors je me mis à la tutoyer aussi pour répondre à sa question.

"Je m'appelle Sonia, je suis une survivante aussi.

-T'es pas un délirant?

-Euh, non, enfin, je ne crois pas.

-T'as pas l'air d'être un délirant."

Je ne savais pas du tout de quoi elle me parlait. Elle me fit entrer dans l'entrepôt, qu'elle appelait "la Caserne"

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Me voilà installé dans "la Caserne".

La caserne, c'est rigolo. Je dis pas ça parce que désormais n'importe qui peut tomber sur mon carnet de bord, croyez moi, je suis sincère. Je vais en faire une rapide description, avant qu'on sortes dehors avec le groupe: Il y a de très grands murs, vraiment très grands, et très rouge, d'un rouge vif. Quand on ouvre les immenses portes en bois, on trouve une salle très large, qui devait servir de reception, ou on a posé des canapés, des sofas, des fauteuils, et un immense tapis. On a aussi mis une table, mais d'après ce que j'ai vu, on ne l'utilise pas tout le temps, on privilégie le confort en installant nos cartons de pizza et nos conserves sur nos coussins tout doux et moelleux.

Maintenant que j'ai fini on va pouvoir faire notre opération expédition. On a prévu de se ballader en ville pour acheter de la nourriture, ya des commercants sur la grande colline, qui vendent encore des choses.

La dernière seconde - InondationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant