_ Daryl, . . . je peux entrer, mon poussin ? Dit Carol après avoir doucement frapper à notre porte.
_ . . .
_ Daryl, je vais entrer donc enfile un caleçon.
Quand j'ouvre la porte et le vois sur le lit, allongé, les yeux dans le vague. Je m'approche de lui comme on approche un animal blessé et m'assois sur le bord du lit avec précaution.
_ Comment tu vas ?
_ J'en sais rien, Carol, dis – je complètement perdu.
_ Tu ne trouve pas ta place ? Tu n'es pas à l'aise ici, dis – elle en étant la plus compréhensive possible. Je sais que de vivre ici, dans un environnement fermé, ne lui convient. Il a l'impression de ne pas avoir sa place dans ce genre de communauté et les gens de cette même communauté ne veulent pas forcément faire d'effort pour le comprendre. En même temps avec sa mine renfrognée et son arbalète vissée dans son dos, il ne semble pas très abordable.
_ J'suis pas à ma place ici, finit – il par dire doucement. Je croix que j'pourrais pas vivre ici. J'serai probablement mieux dehors, souffle – t – il en baissant les yeux, n'osant pas croiser mon regard désapprobateur.
_ Enfin Daryl, tu n'as même pas essayé, comment peux -tu dire cela, essayai – je avec diplomatie. Puis je frappe là où ça le touche. Tu as pensé à Hailly ?
_ Elle est bien ici, elle . . . je n'arrive même pas à terminer ma phrase, qu'une putain de larme roule le long de ma joue. Elle est la plus belle chose qui me soit arrivée et je ne peux pas la détruire.
Carol me sentant perdu dans mes pensées intervient.
_ Elle tient à toi, elle a peur de te perdre, . . . poursuit - elle
_ . . .
_ Daryl qu'est – ce que tu veux en fait ?
_ J'sais pas, . . . en fait si son bonheur. Ici elle pourrait avoir une belle vie, avec un gars bien, des gosses, une belle maison. J'ai vu comment Spencer la regarde, c'est un gars comme lui qu'il lui faut pas . . . moi, j'la rendrais malheureuse, dis – je en me rongeant un ongle.
_ Tu parles à sa place là, mon poussin, tu lui a demandé ce qu'elle voulait, elle. Car je peux te dire que quand on la regarde c'est assez évident que c'est toi qu'elle veut et personne d'autre.
_ Putain Carol, m'énervai – je, j'ai au moins douze ans de plus qu'elle, j'suis rustre et . . . elle si délicate et douce. J'veux pas la blesser, . . .j'peux pas en fait.
_ Écoute – moi bien, mon poussin, j'ai pas l'habitude de te brusquer mais tu devrais être flatté qu'elle t'aies choisi. Elle n'est pas idiote, elle a su voir qui tu es vraiment au delà des apparences. Alors peu importe ce que tu penses, tu vas faire un effort pour la femme que tu aimes mon grand.
À ces mots, j'ouvre de grands yeux. Oh, oui mon poussin, tu m'as bien entendu alors ne me force pas me répéter, maman pourrait devenir méchante dit – elle avec un sourire en coin en sortant de ma chambre.
Une fois Carol dehors, je sors de ma poche, les deux anneaux en or blanc que j'ai récupéré ce matin sur des rôdeurs. Il me les fallait mais je n'ai toujours pas pris de décisions. Je les fais tourner entre mes doigts en pensant à elle, ses grands yeux gris, son sourire, sa chevelure rousse. Je ne peux réprimer un sourire, elle est tellement belle et douce. Quand je suis avec elle, j'oublie toutes les merdes que la vie m'a fait enduré depuis ma naissance. Et putain des merdes, j'en ai eu. Pour elle, oui, je vais essayer et on verra. Je me lève et me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche.
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The Walking Dead Hailly Weatherly
FanfictionL'histoire d'une jeune femme peu sûre d'elle dans un monde post apocalyptique. Des retrouvailles avec un ami d'enfance. La rencontre de son groupe. Voici le début des péripéties d'une rousse pas comme les autres...