Souls... ~Junhao~

Chapitre 4

  ~PDV Jun~

       Enfermés derrière des barreaux.. Génial!

 Je m'assois sur le sol, parce que, bien sûr, nous n'avions pas le droit à un lit pour dormir ou même des chiottes pour aller pisser. Je lève la tête et regarde dans le vide. Faut dire que dans le noir, je ne peux pas voir grand chose... Je m'ennuie tellement qu'au bout de plusieurs minutes, je me tourne vers la cellule du gosse de riche. 

  -C'est quoi ton prénom? Lui demandais-je.

Il ne me répond pas. Je souris.

  -Tu sais que si tu ne me répond pas, je vais t'emmerder jusqu'à ce que tu dises quelque chose.

Il ne me répond toujours pas.

  -Comment tu t'appelles?  Comment tu t'appelles? Comment tu t'appelles?  Comment tu t'appelles?  Comment tu-

  -Minghao. Maintenant ferme là. Me coupe t-il.

Je ris.

  -Minghao...Un vrai nom de riche!

J'étends mes jambes et les croises.

  -Et t'as quel âge?

Je l'entends soupirer.

  -On se présente avant de demander aux autres.

  -Jun, 19 ans, ne fait rien dans la vie à part poireauter et voler des trucs aux mauvaises personnes. Je souris. Voilà, maintenant à toi.

  -J'ai 18 ans. Maintenant arrête de me faire chier.

  -J'm'ennuie et t'es le seul avec qui j'peux taper la discute.

  -Ouais mais moi j'ai aucune envie de te parler.

  -Ooh...Pourquoi ça..? En faisant mon malheureux.

  -Parce que je suis ici par ta faute. tu ne serais pas rentré chez moi, je serais tranquillement dans ma chambre à réviser mes exams.

 Je hausse un sourcil.

  -Sérieux? Les cours? tu penses à ce genre de chose dans ce genre de moment?

  -Ça te dérange?

  -Non, t'es juste étrange. Lui répondis-je. 

  -C'est ça.. Et toi tu ne l'es pas peut-être..?

Je ris.

  -Je ne comprends juste pas comment un gars peut autant aimer les cours..

  -Et je ne comprends pas comment un gars peut être tellement abrutit, qu'il en va jusqu'à aller voler des gangs.

 Je m'arrête de rire.

  -C'est vrai que toi, t'es riche, tu ne connais pas le besoin d'argent. Lui répondis-je sèchement. Vous n'êtes que des égoïstes qui ne pensent qu'à eux même.

Il ne parle plus. Un silence gênant s'installe puis nous passons quelques heures sans nous dire un seul mot jusqu'à ce que la porte du sous sol ne s'ouvre , laissant passer enfin un peu de lumière. Le grand de tout à l'heure Fait son apparition devant nous et allume la lumière. Je plisse les yeux le temps de m'y habituer. 

  -Salut! Ca fait un bail! Lui souriais-je, ironique. Tu nous a apporté de la bouffe? Je crève la dalle.

  -Ferme ta gueule et parles seulement quand je t'y autorise. Me répond t-il.