[note: avant de commenter, oui les dieux sont tous frères et sœurs. Mais quand vous étudiez la mythologie Grecque dans la critique et le sens littéral comme moi, vous découvrirez qu'ils n'ont pas de lien de parenté dans le sens littéral ou technique :-)))))]
Prologue : corrigé et réécris
—Mon frère, écoute-moi.
L'homme aux cheveux bruns tourne lentement ses yeux vides vers l'autre. Sa réponse est contrainte par des années de tourmente.
—Quoi ?
—Ne me regarde pas ainsi, soupire son frère d'une voix stricte. Nous sommes autant en colère que toi à ce sujet.
—Comment peux-tu dire ceci ? Comment peux-tu me regarder dans les yeux et me dire cela ?
—Comment pouvions-nous le savoir ? l'autre brun fronce des sourcils de frustration. Tu n'as montré aucun signe. Tu ne le fais jamais. C'est une excentricité plutôt frustrante qui t'appartient.
—Pardonne-moi dans ce cas, sa voix est remplie de sarcasme. Je ne m'étais pas rendu compte que tout était de ma faute.
—Hadès, s'il te plaît, gronde son frère et ses traits expriment son épuisement. Ne sois pas ainsi. Nous faisons de notre mieux pour nous excuser. Que souhaites-tu de plus ?
—Vous savez ce que je veux Zeus, la voix d'Hadès est douce bien que ses yeux soient tristes.
Les épaules de Zeus s'affaissent, comme si ces sept mots plaçaient un lourd fardeau sur lui.
—Et tu sais que nous ne pouvons rien y faire Hadès. Elle est partie.
—Oui, je suis très conscient de ce fait, la tonalité d'Hadès s'obscurcit de colère puis il se tourne en enfonçant fermement ses mains dans les poches de son pantalon. J'ai malheureusement eu la possibilité d'être un témoin impuissant à son évasion. J'ai pu voir son regard se remplir d'une haine, non dissimulée à chaque fois qu'elle me voyait. Ce n'était pas mes moments préférés, je dois dire.
—Nous ne pouvons pas comprendre ta douleur, je m'en rends compte que maintenant, Zeus place sa main sur l'épaule de son frère. Mais nous espérons la soulager un peu.
—Comment ?
—Nous avons une proposition.
—Oui, puisque vos propositions se terminent tellement bien, sa voix est pratiquement trempée de sarcasme venimeux.
—Allons Hadès, le regarde-t-il d'un mauvais œil. Tu sais que nous n'avons jamais prévu que cela se finisse ainsi. Notre nouvelle proposition n'est pas sans considération à tout cela. Toi et moi savons que tu ne peux pas diriger seul et nous ne voulons pas que tu subisses d'autre douleur. Tu oublies déjà tes responsabilités, nous le remarquons ; tu t'effaceras si tu continues ainsi. Et nous ne pouvons plus t'observer si désespéré et seul. Même le Roi des Morts ne le mérite pas.
—Vous n'allez pas abandonner tant que je ne t'écoute pas, son ton est sombre et calme.
—Évidement que non, sourit Zeus.
—D'accord, souffle Hadès fatigué. Explique-moi.
—Nous t'autorisons à trouver une reine. Une mortelle, cette fois. Peut-être que la présence d'une âme t'autorisera à plus de compassion et de compréhension, ajoute le dieu de la foudre dont la tonalité s'approfondit comme s'il proposait un référendum. Tu sauras qui elle est quand tu la verras ; elle aura les cheveux aussi brillants que les feuilles de l'automne et des yeux vertsémeraudes. Elle restera avec toi pendant six mois et seulement six mois. Si elle tombe amoureuse de toi sans la force d'un dieu qui agit sur elle, si elle te choisit, alors elle restera aux Enfers et t'aidera à régner. Par ailleurs, si une de ces règles est brisée, dans ce cas, notre proposition prendra fin. Elle devra être d'accord avec tes termes Hadès, sans rien savoir sur cette proposition. Le plus important, c'est que la mortelle ne soit pas forcée, ou il se peut bien que cela se termine d'une manière que tu ne souhaites pas voir.
—Me dis-tu que je dois demander à une autre fille d'essayer de m'aimer, le Dieu des Morts ? la voix d'Hadès est teintée d'incrédulité. Même une déesse n'y est pas parvenue ; qu'est-ce qui te fais penser qu'une mortelle pourra ?
—Les mortels peuvent être, surprenamment, compatissants Hadès, sourit la divinité avec bienveillance. Tu les as seulement vu quand ils sont morts, ou quand ils sont dans leur champ Élysée. Mais étant vivants, ils sont particulièrement différents.
—Tu me demandes de faire exactement comme auparavant, reprend Hadès d'un air vide. Je ne vais pas mettre une autre dans tout cela, je ne veux pas la voir souffrir. Je suis peut-être un dieu, mais je ne suis pas immunisé contre la douleur.
—Et je ne te regarderais pas te laisser t'effacer à cause de ce qui s'est produit. Nous ne sommes peut-être pas reliés par le sang, mais nous sommes toujours de la même famille, Hadès. Je te considère comme mon frère, répond-il sévèrement. Ce qui signifie que nous avons atteint une impasse où tu sais que je gagnerai facilement.
—Es-tu vraiment en train de me menacer, mon frère ? les sourcils d'Hadès se plissent.
L'air autour de Zeus sembla s'assombrir et grésilla de pouvoir tandis que son visage devint sérieux.
—Oui je te menace, Hadès. Mais je le fais pour ton bien-être.
—Bien. Une fille de plus. Puis, je refuse de blesser quiconque, soupire Hadès quand ses épaules tombent.
—Cette fois, cela fonctionnera Hadès. Tu as besoin de trouver la bonne fille, Zeus ne peut s'empêcher de montrer le soulagement qui prend place sur ses traits sages.
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Ceci n'est qu'un traduction, la vraie auteur se nomme : _caitlinemma
Je tiens à préciser que j'ai eu l'autorisation de l'auteur !
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Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]
Novela JuvenilPlus grand placement dans la catégorie Dieu : #2 ~ 24/06/18 Evie Autumn est une fille sans importance, une fille de tous les jours, une autre personne de dix-neuf ans. Elle part à l'université, elle a une passion que tout le monde trouve étrange (un...