Chapitre vingt-cinq

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Chapitre vingt-cinq

—Evie, debout debout, quelqu'un chante près de mon oreille, secouant mon épaule. C'est une grosse journée excitante aujourd'hui!

—Pour toi, murmuré-je en baillant et me blottissant encore plus dans la couverture. Je veux dormir.

—Non, t'es pas autorisée désolée, dit gaiement la voix, arrachant la couverture, je gémis et m'enroule en boule. Lève-toi Evie!

J'ouvre un œil, la regardant d'un air endormi. 

—Va en enfer Calla.

—J'y suis déjà. J'ai un contrat avec des casse-pieds royaux comme toi, arque-t-elle un sourcil. Lève toi.

—Non, je veux pas, pleurniché-je en articulant chaque syllabe. Se lever veut dire travailler.

—Oh pauvre chose, faire le boulot que tu as accepté de faire, minaude-t-elle. Evie si tu te lève pas quelqu'un à qui tu tiens beaucoup va être très déçu.

Je m'assieds brusquement. Hadès ?

—C'est un secret, elle hausse des épaules, ses yeux pétillent. À présent peux-tu s'il te plaît te lever pour que je puisse te préparer pour ta surprise ?

—Surprise ? Mes sourcils se froncent de confusion. Mais je suis supposée m'entraîner.

—Tu vois c'est cette mentalité qui fait que tu n'as pas envie de sortir du lit ! Elle attrape mon bras et me tire vers le haut. Allez ! Dieu, pourquoi t'es autant fatiguée tout le temps ? Les dieux ne sont pas censés être si épuisés !

—Hadès dit que c'est parce que j'utilise trop mes pouvoirs, baillé-je en balançant mes jambes sur le côté du lit et les étirant jusqu'à ce que mon dos craque. Apparemment nous avons seulement besoin de dormir seulement quand on se surmène à force d'utiliser nos dons.

—Eh bien peut-être que tu dois arrêter de te surmener, dit-elle par dessus son épaule en sortant sa tête de ma garde-robe.

—J'en ai besoin.

—Et pourquoi tu continues ?

—Car je dois être prête à aider Hadès si il se bat contre la chose pour laquelle il est inquiet.

Calla s'arrête, ses mains se figent en fouillant dans mes robes. 

—Qu'est-ce qui te fais penser qu'il y a quelque chose à battre ?

—Je suis pas stupide Calla, froncé-je des sourcils, mes mains frottant mes bras nus. 

—Je sais que quelque chose se trame. Hadès disparaît tout le temps au même moment chaque jour et je ne le revois jamais jusqu'au lendemain matin. Je sais que c'est pas parce qu'il juge des âmes car il est aussi épuisé que je le suis, et ce fait n'annonce pas des jours heureux.

Je l'entends expirer doucement, avant d'attraper une robe et se tourner vers moi, un faux sourire ancré sur ses lèvres. 

—Va pour celle-ci.

Je souffle, prenant la robe et m'avançant vers la salle de bain. Génial, même Calla est tenue dans le secret que Hadès dissimule de moi. J'ai presque la sensation d'être transportée six mois en arrière. Presque.

—C'est quoi cette grande surprise de toute façon ? Dis-je en baillant, me retournant dans la salle de bain pour faire face à elle.

—Ça serait pas une surprise si je te le disais, soupire-t-elle d'exaspération, avant de me sourire en débordant de fierté. Je sais que cette robe est faite pour cette occasion.

Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant