Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]

Chapitre onze

Chapitre onze

Cinq jours se sont écoulés depuis ma conversation plus que déroutante avec Selene, et je n'ai toujours pas croisé Hadès. Bien que Selene m'a répété tout ce temps que je ne devrais pas m'inquiéter de son absence, qu'Hadès est juste comme ça, une partie de moi continue à se demander ce que j'ai fait pour le mettre en colère. À chaque fois mes pensées suivent ce chemin, une plus grande partie de moi se languit de lui, et je ne sais pas complètement pourquoi.

"Le solstice d'hiver" est la phrase qui m'a réveillée un matin, prononcé poliment par ma nouvelle personne moins préférée Zola, eh bien, les premières paroles étaient polies ; mais les mots suivants ont été aussitôt dit avec amertume.

—Dégage du lit avant que je te boxe les oreilles, jeune femme feignante.

Je ne vais pas le nier ; j'ai été une bonne fille et je suis sortie du lit comme elle le disait. Mais ensuite elle s'est vite rendue compte que je suis extrêmement douée à me cacher dans la salle de bain et de faire la sourde oreille quand elle crie comme une banshee.

—Evie !

Elle tambourine à la porte, son accent italien devient plus prononcé à cause de la frustration.

—Dégage d'ici maintenant, gamine insolente!

—Okay premièrement Z, l'appellé-je en me relaxant toute habillée dans mon jacuzzi. Je ne suis pas une gamine ; je vais avoir vingt ans dans treize jours. Et secondement, je n'aime pas ta tonalité ou la façon dont tu me parles comme si j'avais huit ans, alors je vais rester ici jusqu'à ce que tu apprennes les bonnes manières.

Elle grogne de frustration. Et j'entends une lourde détonation (comme si elle avait frappé sa tête sur la porte).

—Je ne vois pas ce que les gens trouvent en toi. Tu es la gamine la plus rancunière que je n'ai jamais croisée! Dans mes temps, tu n'aurais jamais été choisi en tant qu'épouse!

—Heureusement que nous sommes plus à cette époque d'enfer ! Dis-je en ricanant toute seule.

Oui, je deviens carrément agaçante et ennuyante, mais cette dame me tape sur les nerfs depuis plusieurs semaines à présent, et je deviens massacrante à cause à ma "privation d'Hadès" comme Kezia aime bien dire en me fascinant.

—Evie Autumn, tu dégages d'ici avant que je reporte ton comportement à Hadès ! hurle Zola, sa vieille voix est menaçante.

Brusquement je deviens droite comme un piquet, jurant silencieusement quand mes coudes se cognent contre le bord de la baignoire.

—Tu vas quoi ?

Zola confond clairement l'incrédulité dans mon ton pour de la panique, et sa réponse est extrêmement arrogante.

—C'est ça, mauvaise fille ! J'appellerai ton geôlier si tu ne m'obéis pas.

Je roule des yeux, baillant avec exagération.

—Zola, tu peux arrêter avec tes insultes ? En fait elles commencent à devenir blessantes. Alors vas-y, appel mon "geôlier" ; qui par ailleurs, sait pleinement que je suis ici de mon gré.

Elle grogne et commence à brailler en italien, frappant avec ses mains.

—Je ne suis pas morte pour mériter ça ! Je vais parler à Hadès et puis je vais partir !

—D'accoooord, j'allonge le mot, balançant mes jambes hors de la baignoire. Pendant que tu fais ça, puis-je prendre un bain ?

—Fais ce que tu veux ! siffle-t-elle en donnant des coups de pieds à la porte. Ce n'est plus du tout ma responsabilité !