Jour 8

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Il sentit comme une gêne au niveau de ses bras, comme si leurs positions n'étaient pas naturelles ou du moins pas pour une longue durée.

Il essaya de les bouger mais quelque chose l'en empêcha, du tissu. Le drap ?

Il essaya de le repousser avec ses pieds mais ces derniers nus ne rencontraient que l'aspect glacé des barreaux du lit.

Il ouvrit les yeux tout en se redressant.

Que se passait-il ?

Il était seul dans sa cellule, assis dans son lit, habillé d'une camisole blanche sale. Il essaya de nouveau de tirer sur ses bras mais ils étaient immanquablement attachés dans son dos.

Il sauta du lit, se contorsionnant dans tous les sens dans l'espoir de se libérer de sa prison de tissu.

Échec.

Il tomba à genoux, pantelant.

« Pourquoi tu l'as attaqué ? »

Il se tenait là, devant lui, les mains dans les poches de son éternel smoking à rayure fine sombre, une jambe tendue, soutenant son poids et l'autre légèrement pliée avec le pied ramené vers l'autre.

Il regardait Hoseok de haut comme si c'était... Un fou ?

« Hyungwon... Pourquoi tu n'es pas revenu... J'ai cru.... J'ai cru que je devenais fou... »

« Mais tu l'es, Hoseok. »

« Non... Non ! Je ne le suis pas c'est toi qui me l'as dit ! Tu m'as dit de me méfier d'eux, tu m'as dit qu'il me voulait du mal ! »

« Je n'ai jamais rien dit de tel. »

« Tu mens... TU MENS !!! »

Au moment où il criait ces mots la porte s'ouvrit violemment sur le gardien ours, il était rouge de fureur. Il se jeta sur le jeune homme, lui assénant un premier coup direct au visage sans que celui-ci puisse se défendre, à cause de la camisole.

Hyungwon avait encore disparu.

Hoseok était tombé au sol, heurtant douloureusement le sol de son épaule. L'homme continua son assaut, ponctuant ses coups de phrases jetées avec hargne et haine.

« Comment as-tu osé toucher Minhyuk ? »

« Je vais te tuer pour ce que tu lui as fait ! »

« Comment as-tu pu t'en prendre à Minmin ?! »

Hoseok ne comprenait pas tout, les coups l'abrutissant de plus en plus.

Le bruit de pas effrénés, le corps de l'assaillant arraché à ses côtés furent les derniers trucs que perçu Hoseok avant de sombrer, du sang plein le visage.

Le bruit de pas effrénés, le corps de l'assaillant arraché à ses côtés furent les derniers trucs que perçu Hoseok avant de sombrer, du sang plein le visage

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