Jour 1

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Il tournait en rond dans sa cellule.

Qui suis-je ?

Où suis-je ?

Pourquoi ?

« AHHHHHHHHHHHHHH ! »

Le cri du prisonnier résonnait entre les quatre murs froids de la cellule. Il se jeta sur la porte mais celle-ci trembla à peine sous la puissance du coup.

« Laissez-moi sortir ! »

Il donna des coups de pieds, de poings contre le métal froid qui ne cilla même pas sous les assauts répétés.

« Il y a quelqu'un ?!!! »

Seul le silence lui répondit. Il finit par arrêter, les mains et les pieds blessés, les poumons vidés, un mal de tête commençant de poindre.

« Répondez, s'il vous plait... »

« Ça ne sert à rien de crier, il n'y a personne. »

Il sursauta et plaqua son dos contre le mur à l'opposé de l'homme qui se tenait appuyé face à lui, les bras croisés sur sa poitrine, un petit sourire indescriptible aux lèvres. Il tourna la tête vers la porte, irrémédiablement fermée.

Comment était-il entré ?

« Qui êtes-vous ? »

« Quelqu'un »

Il l'observa. Il était très grand, plus grand que lui, le corps mince. Il portait un costume à fine rayure sombre avec des chaussures cirées marrons. Sous sa veste, une chemise blanche nouée par une cravate noire qui terminait sa course sous un veston de la même couleur que son costume. Ses cheveux, bruns, lui semblait-il dans cet absence de lumière, était coiffé en arrière, ses yeux mis en valeur par un trait de maquillage légèrement pailleté.

« Comment êtes-vous entré ? Pourquoi je suis là ? Qui... Suis-je ? »

Il se décolla du mur, se dirigeant vers la chaise en bois, près de la petite table que n'avait pas encore remarqué le deuxième homme. Il s'y laissa tomber et croisa les jambes dans un geste souple et captivant, les mains dans les poches de son pantalon.

L'homme debout ne pouvait décrocher son regard de cet être fascinant, qui le captivait dans le moindre de ses gestes. L'homme semblait réfléchir, jouant avec ses lèvres alors que son regard regardait quelque chose au plafond.

Il tourna son visage vers l'homme debout, s'apprêtant à parler quand un bruit de l'autre côté de la porte se fit entendre. Il tourna la tête de ce côté avant de regarder de nouveau l'homme assis.

Mais celui-ci avait disparu.

Aucune trace.

Aucune trace

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Publié le 27 mars 2018

Corrigé le 21 décembre 2020

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