Ses lèvres sur les miennes, ma main dans ses cheveux bruns, son regard me perçant à jour, ses iris noirs me regardant avec passion.
Ma main effleurait son torse sentant ses muscles se contracter, sa peau frissonner.
— A-arrête, dit-il soudainement en détournant le regard
— Tu n'aime pas ? demandais-je les yeux grands ouverts
— Je n'ai pas l'habitude, me répondit-il gêné
— Et est-ce que ça fait de ce moment, un moment désagréable ?
— Non
— Alors pourquoi arrêter ?
Je me redressais légèrement afin d'atteindre son cou pâle pour y déposer de petit baisers de mes lèvres rosées. Des baisers qui s'intensifiaient, le laissant échapper quelques grognements de plaisir qu'il tentait tant bien que mal d'étouffer.
Mes baisers se transformèrent en suçons, le faisant gémir de plaisir.
— Qu'est-ce que tu fais ? me demanda-t-il entre deux gémissements
— Je marque mon territoire, lui répondis-je alors qu'un sourire en coin venait orner mon visage, laissant mes canines se révéler.
— Tu es à moi rien qu'à moi, ça ne sert à rien
— J'aime t'émoustiller, tu le sais.
Bien sûr qu'il le sait, mais il ne répondit rien et se releva, son torse pâle dénudé, s'exhibant fièrement à moi, m'offrant ce moment intime.
Je pouvais voir ses veines ressortir en de petit filaments bleu courant le long de ses bras pâles par endroit rougit par le froid du mois de janvier. Ses cheveux brun bouclés étaient ébouriffés, ses joues étaient légèrement rougies et ses yeux bleus me regardaient gêner avant que ses belles lèvres rosés prononces ces mots que je n'aurais jamais cru entendre de sa bouche.
— Tu aimes le spectacle ? demanda-t-il d'un air se voulant détaché tout en détournant le regard gêné
Pour seule réponse, je me levai de mon lit et m'approche de lui, prenant sa tête entre mes mains pour pouvoir voir ces belles joues rosées de gêne.
Je dévorais ses lèvres du regard avant de l'embrasser tendrement, d'embrasser cet homme représentant toute ma vie, cet homme qui me fait revivre à chaque regard.
Il me rendit ce baiser sans se faire prier tout en déposant délicatement une main sur ma joue et l'autre sur ma hanche collant rapidement nos deux bassins.
Nos lèvres se séparèrent et je dis avec toute la sincérité et la douceur de ce moment les mots que lui n'arrivait pas à me dire, les mots que j'avais envie de crier sur les toits de l'école.
— Je t'aime, lui dis-je dans un sourire
Il m'offrit un de ses doux sourires avant d'embrasser délicatement mes lèvres.
— Pourquoi tu ne me le dis pas toi ? demandais-je soudainement, tu ne m'aimes pas, c'est ça ?
Son visage se ferma et sa mâchoire se contracta légèrement alors qu'il avalait sa salive le visage grave.
— On en a déjà parlé, c'est compliqué pour moi tu le sais.
— C'est toujours compliqué, on doit se cacher pour se voir, on peut même pas se voir pendant les vacances ou s'envoyer des hiboux parce que ce serait « trop suspect », bon sang ! Mais lâche prise à un moment ! Vie ta vie, tu t'en fiches que tes parents te tournent le dos, que tes amis ne comprennent pas, ou que les gens te regarde dans la rue ! Putain, mais s'ils acceptent pas ça, c'est qu'il ne t'accepte pas comme tu es !
— C'est compliqué pour moi ! C'est tout récent, toi ça fait des années, moi ça fait seulement quelques mois, alors désolé de ne pas arriver à me faire à l'idée de me faire rejeter par les personnes m'ayant élevé !
Je me rendis compte que le ton montait, mais ce n'est pas ce que je voulais. Je ne veux pas que ça devienne une source de conflit, je dois être là pour lui, je veux juste le faire réagir qu'il comprenne que ce n'est pas de sa faute, que ce n'est pas une malédiction, qu'il s'accepte comme il est, mais j'ai l'impression d'empirer les choses.
Je recule de quelques pas hésitant et lui tourne le dos avant de me diriger vers la fenêtre offrant une vue à couper le souffle sur la propriété de Poudlard.
La pluie venait heurter la vieille fenêtre et glissait sur les carreaux alors que le feu crépitait dans la cheminée.
— Est-ce que tu m'aimes ? demandais-je après un long silence— Je te l'ai déjà dit, c'est...
— Là n'est pas la question, je te demande si tu m'aimes, il n'y a rien de compliqué, c'est oui ou c'est non.
Je l'entendis se rapprocher puis ses bras musclés entourèrent ma taille et sa tête vint se nicher dans le creux de mon cou, déposant quelques baisers sur mon omoplate gauche.— Bien sûr que je t'aime, dit-il gêné
Je senti ses joues chauffer contre ma peau ce qui me fit doucement sourire.
Après un moment de silence, il reprit la parole.
— Tu es magnifique quand tu regardes la pluie tombé, la lumière met en valeur tes beaux yeux bleus.
Je sentis mes joues s'empourprer et j'inclinai légèrement ma tête la reposant contre la sienne dans un moment de pure douceur et d'harmonie totale.
Ses doigts glissant le long de mon ventre dénudé, son souffle chaud dans mon cou. Un moment d'apaisement, un moment précieux comme on en vivait rarement.
J'ouvris soudainement les yeux.
Ce n'étais qu'un rêve... Des gouttes de sueur ruisselaient le long de mon corps. Je me recroquevillai sur moi-même gêné, en me remémorant mon rêve. Pourquoi mon cerveau s'obstine à fabriquer des images irréelles et impossibles ? Pourquoi je m'accroche à lui ? Pourquoi je l'aime ? Et pourquoi ne m'aime-t-il pas ?
Il est le seul avec qui je me sens a ma place. C'est le seul qui ne me fait pas sentir comme un monstre, un déchet, un produit inhumains. Avec lui, je me sens bien, peut-être est-ce aussi parce qu'il ignore tout du vrai moi, de ce que je ressens à son égard. Ce n'est pas plus mal comment ça. Je ne supporterais pas un autre échec, je ne supporterais pas de me faire rejeter une nouvelle fois.
Je me lève, m'habille et me lave avant de me diriger vers la grande salle pour prend mon petit-déjeuner. Clary enlaçait encore Drago et moi je me retrouvai attablé sans personne avec moi, je mangeais rapidement pour échapper le plus vite possible à se spectacle répugnant.
Je marchais tranquillement vers les gradins du terrain de quidditch, c'est l'heure d'entraînement des poufsouffle et alors que je m'asseyais le capitaine sonna la pose et mon ami se dirigea vers moi.— Alors tu as parlé à Clary de ce que tu ressentais, t'as réussi à te confier ? me demanda le brun connaissant la situation
— Nan ne n'ai pas pu, Drago ne la lâche pas d'une semelle, soupirais-je
— Il va bien falloir que tu lui en parle à un moment donné, comme je te l'ai dit c'est celle qui pourra le plus t'aider, dit-il en repartant vers le terrain
Il avait raison mais c'est bien trop dur et même si j'en avais le courage Drago ne la lâche pas.
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Wayland Tome1 [ Drago Malfoy vf ]
FanfictionClaryssa Wayland est une ancienne prisonnière du manoir Malfoy. Elle qui ne connaissait rien du monde magique jusqu'à ce kidnapping et le meurtre de ces parents adoptifs. Elle y vécu l'enfer, pendant 6 ans, jusqu'à ce qu'elle s'échappe à ses 15...