Chapitre 4 : dans un monde inconnu

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L'être humain est capable de ressentir les évènements négatifs mais il n'est jamais en mesure de les contrer, il doit vivre avec.

Laura avait la tête en feu, ses oreilles bourdonnaient et lui donnait la nausée. La bande son de son implant mémoriel avait débuté étrangement vers la fin du programme, la dernière phrase tournait en boucle : « vous choisissez de mourir », les images se mirent à accélérer à une vitesse tel que tous se brouhaha dans sa tête l'obligea à ouvrir les yeux en hurlant de douleur. Laura vomit tout le contenu de son bol stomacal sur le sol terreux. Son pire cauchemar avait pris réalité. Elle était seule maintenant, seule dans un monde inconnue, seule avec un devoir en tête : « détruire le cercle, et mourir ». Laura se mis à pleurer, pleurer, sans s'arrêter, assise là, dans la terre brulante, dans l'air si chaud de la pièce, la tête dans les genoux. Laura pleura ainsi plusieurs heures, jusqu'à qu'enfin le soleil en dehors avait fait passer ses derniers rayons par les vitres sales. Sa bouche était si sèche, surement à cause de la chaleur qui l'avait déshydraté, sa tête lui tourna de nouveau, et la nausée réapparue son estomac fit des soubresauts mais sans résultat, elle n'avait plus rien à donner, son estomac était vide. Ses symptômes elles les savaient dût à la déshydratation mais peu importe elle devait mourir alors çà lui était égale que ce soit de cette manière-là. Elle n'avait jamais imaginé comment elle pourrait mettre fin à sa vie, d'ailleurs une personne saine d'esprit ne songeait pas à cela. Jamais elle n'aurait imaginé avoir à réfléchir à çà, mais elle se dit que mourir de déshydratation serait facile et peu douloureux. Elle se sentait si mal, dans son corps meurtri et dans sa tête qu'elle n'arrivait plus à réfléchir et que finalement la mort était une bonne solution pour mettre fin à se supplice. Elle se rappela qu'elle devait avant cela faire disparaitre le cercle. Mais trop las, elle s'abandonna à un sommeil qu'elle espérait secrètement être sans réveil.

Malheureusement pour Laura avec la tombé de la nuit, la fraicheur s'installa dans la pièce assez pour la faire frissonner et lui apporter un sursit à son état. Elle grogna à l'idée que le froid sorte de son sommeil qu'elle espérait sans retour. Le froid devint piquant et elle ouvra les yeux du moins elle se demanda si elle les avait bien ouvert, car la pièce était d'une noirceur tel qu'elle n'y voyait rien, rien du tout. Aucune source de lumière émanait de dehors à cette heure, elle réfléchit si elle n'avait vu dans la pièce plus tôt dans la journée, pendant que le monde tournait aussi rond qu'il le pouvait, enfin du moins pour elle, si elle avait vu quelques choses qui pouvait faire de la lumière : bougies, lampe.... Mais son cerveau fonctionnait encore au ralenti et même si elle se rappelait un tel objet dans la v astre pièce elle aurait été incapable de le retrouver dans le noir, elle ne savait même pas de qu'elle côté était les vitres ou encore ou était ce maudit cercle au sol. Elle avait maintenant très froid et ses vêtements ne lui tenaient plus vraiment chaud. Elle se mit debout et sauta sur elle-même afin de se réchauffer.

Elle pensa à ce matin, lorsqu'elle exerça son corps au passage en téléportation. Elle sautait sur ses pieds assez frénétiquement dans sa tenue propre et brillante, d'un bleu glaciale, une combinaison en kevlar à l'épreuve des balles, assez fine et légère. Elle l'avait enfilé quelques minutes plus tôt dans le vestiaire femme du centre mobil militaire, elle avait déposé dans son casier, son pendentif avec une fleur cristallisée en pendentif. Elle adorait se pendentif, les fleurs étaient un vestige du passé et leur culture était très surveiller et rares, une fleur coutait une fortune, alors elle avait fait faire cristallisée, celle que son père avait acheté à pris d'or pour y transféré le corps charnel de sa défunte mère. Elle ressenti un pincement au cœur en pensant à son pendentif qu'elle chérissait tant, c'était pour elle une partie de sa chère maman, un souvenir qu'elle ne pourra plus jamais chérir. Elle se vit également déposer son bracelet, sa montre, ses boucles d'oreilles. La porte de son casier s'était à jamais refermé sur ses biens les plus précieux, elle passerait la porte sans aucun bien sur elle, nu de valeur, nu de souvenir, nu de sa personnalité. Elle remonta la fermeture éclair de sa tenue professionnelle, une tenue conforme et identique à tous les scribes qui attendaient maintenant assis à côté d'elle dans le couloir de préparation. Au plafond une petite trappe s'ouvrit et un filin portant à son extrémité une boule descendit de quelques centimètres. La boule tournoya sur elle-même et des petits lasers pointères sur les personnes assises gravant sur leur uniforme un numéro, leur numéro de passage dans la porte. Machinalement Laura compta et re compta les personnes présentes afin de connaitre son rang de passage. Son chiffre tristement prémonitoire indiquait le N° 13. Elle avait beau compter il n'était que 13 personnes présentent dans la salle, ce qui signifiait qu'elle était la dernière. Elle qui avait toujours été dans les premières à quitter les lieux de téléportation, çà l'angoissait un peu, elle avait comme un mauvais présentement. Elle s'avait que dans une autre salle se préparait les officiers et le haut commandement, que aussi c'était vu attribuer des numéros, mais ces derniers passaient toujours quoi qu'il arrive en premier dans le cercle, alors à moins que quelqu'un arrive en retard aujourd'hui, elle serait bel et bien la dernière à passer aujourd'hui.

Elle regarda ses collègues et sourria poliment à son voisin, qui lui portait chanceusement le numéro 1, elle regretta de ne pas avoir choisi une autre place finalement. Ces collègues de travail, changeait souvent, elle reconnaissait certain d'entre eux pour avoir été avec ses derniers sur d'autre mission. Mais elle savait qu'elle n'allait pas sur toutes les missions qu'ils étaient choisis aléatoirement, afin de mieux garder le secret. Il leur était même interdit de se parler et il entrait dans les vestiaires du bloc militaire, une fois que la personne précédente en sortait. Tout était parfaitement bien orchestrée, organisée, pour que personnes ne puissent connaitre la mission : Ou menais cette porte ? Qu'y faisait-il ? Cà elle pouvait y répondre en partie puis qu'elle connaissait une multitude de langue et qu'elle pouvait donc comprendre que certaines sections c'était liées entre elle, et qu'un vaste plan qui ressemblait à des attaques militaires se préparaient. Maintenant il lui avait été dit qu'il s'agissait d'essai, et d'un jeu de rôle fictif dans le cas où les traités de paix venaient à être rompus par certaine section. Mais Laura avait toujours pris son travail au sérieux ainsi que tous les autres car les voix étaient tendus, stressés, alarmistes parfois et que cela, elle était la seule à le percevoir.

Une petite musique se fit entendre, douce et mélodieuse. Cela indiquait qu'il était temps de se lever et de suivre gentiment les longs couloirs qui les emmenait vers la porte de téléportation. Aussi bien rangé que pour le retour, le départ se fit dans l'ordre et la discipline. Laura fut la dernière à sauter, elle était rassurée, en regardant en bas, bien que le lieu paraissait assez sombre, il y avait du monde. Avant de sauter, un homme armé, présent à côté d'elle, lui cria dessus :

-« Numéro 13, votre boitier ».

Il le déposa dans la main de Laura, puis elle sauta. Cela ne lui faisait plus rien maintenant elle était à son 37ième passage. Le plus dure aux premiers sauts étaient d'appréhender la hauteur. C'était comme-ci se retrouver en haut d'un troisième étage ou on vous demandait de sauter. Sachant que de l'autre côté vous arrivé la tête en premier, alors que vous partez les pieds devant. Elle senti une étrange sensation de froid intense, comme si elle avait sauté dans de l'eau glacée mais sans être mouillée. Puis ensuite une petite sensation de renversement, à laquelle elle s'était habituée assez rapidement. Arrivé de l'autre côté Laura avait enjambé le cercle pour se retrouver sur la terre de la grande salle terreuse. Elle s'était dit au fond d'elle qu'elle ne sentait pas cette journée. 

GénésieWhere stories live. Discover now