Chapitre 9 : Le départ vers l'inconnu.

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L'homme a toujours voulu connaitre sa destination aussi funeste qu'elle soit, il n'est pas programmé pour avancer sans but.

Laura se senti mal à l'idée de marcher de nouveau alors qu'elle était à peine remise de sa dernière escapade. Dans son monde il n'y avait pas de si longue distance à parcourir. La plupart du temps les marches étaient courtes ou aider par tout un tas de technologie, des escalators, des tapis roulants, les bus-guidés sans chauffeur. De plus il ne restait que peux d'humain après la grande guerre nucléaire, et la planète avait été dévastée en majeure partie. Il n'y avait plus de terre saine et les humains vivaient dans des abris ou la grande partie est sous terre. Il n'y a donc pas de grande distance, à parcourir, les sections sont répartis également sur les espaces, les plus luxueux pour les sections 1, 2, et 3, et les espaces moins récents plus pauvres pour les sections 4, 5 et 6, puis vient derrière le REFUGE, un des premiers endroits creusés et exploité par l'homme sous terre, malheureusement, le refuge avait subi plusieurs tremblements de terre qui avaient fragilisé l'édifice et occasionné un bons nombre d'éboulement dans cette section. Il avait été abandonné par les premiers habitants et laissé à la disposition des réfugiés. Laura était écœuré que ses personnes qui venait de l'extérieur du monde et qui avait eu la chance de survivre et de rejoindre difficilement le refuge soient jetés là comme des malpropres. Elle y avait sollicité un stage lorsqu'elle avait à peine 14 ans en qualité de linguiste afin d'aider les populations à communiquer pour recueillir leur doléances pour les remonter au gouvernement des castes supérieures. Laura n'y avait été que finalement 5 jours sur le mois qui était initialement prévu, elle n'avait pas supporté la misère, la mort, la famine qui y régnait. Même si la langue était un frein à la communication elle ne comprenait pas que le gouvernement n'était pas à même de voir que ses gens-là voulaient des soins, de la nourriture et vivre dans un endroit salubre. Laura s'était plainte auprès de son responsable scolaire, ce dernier avait avisé le gouvernement de cela et Laura s'était vu tout bonnement interdite de poursuivre son stage, elle fut remerciée par un courrier virtuel reçu directement dans sa tête le matin du 6ième jour, alors qu'elle se préparait à passer la porte du logement de fonction octroyé au personnel aidant du refuge. Deux hommes l'attendaient à peine quelques secondes plus tard devant la porte, et l'escortèrent jusqu'à une navette direction sa section. Elle n'avait pas eu le temps de prendre ses affaires, son travail, ni même ses notes. Elle avait eu toute la journée de trajet pour réfléchir à ce qu'elle avait vu et surtout à la réaction du gouvernement qu'elle trouvait excessive et surtout elle avait le sentiment que ses derniers n'avaient finalement aucunement l'intention de changer les conditions d'accueil des réfugiés. Elle savait que les denrées étaient rares et cher et que chacun avaient une place bien défini dans le système pour que la société fonctionne. Elle savait que ses personnes n'avaient pas de travail, de formation, la plupart avaient erré sur la terre durant des années pour certains toutes leurs vies, que ses hommes et ses femmes étaient porteur de maladies qui pouvaient décimer toutes les sections. Mais elle était persuadée qu'il était mal de traiter aussi négligemment, sans aucune compassion, ses hommes et ses femmes, qu'elle considérait comme ses frères et ses sœurs.

Arrivé chez elle, ses bagages étaient déjà déposés dans le hall de son appartement, mais aucunes traces de ses notes personnelles. Le refuge était le lieu le plus éloigné de son monde ou elle avait pu se rendre.

Ceci dit le paysage qui s'offrait à elle à l'instant était bien plus agréable que celui des longs tunnels noirs des navettes de transports intersections. Laura emboitait toujours le pas à Lisandre. Il marchait vite et elle peinait à le suivre, elle n'avait pas l'habitude d'escalader les branches, les cailloux et les racines des arbres. Elle regardait ses pieds pour ne pas chuter et ceux de l'homme devant elle, elle aurait aimé profiter du paysage, de cette extraordinaire beauté qui s'offrait à elle. Elle se demandait ou Lisandre la conduisait de ce pas décidé. Elle tenta de le rattrapé à plusieurs reprises afin de lui poser sa main sur l'épaule pour l'interpeller et lui demander une pause. Laura avait mal au genou et manqua par deux fois de tomber en tentant de le toucher. Elle réussit à l'effleurer du bout de ses doigts à la troisième tentative et Lisandre s'arrêta net pour lui faire face, Laura était tellement parti dans son élan que ne put s'arrêter et percuta Lisandre qui la retint dans ses bras musclés. Il prit l'air gêné et tout en la tenant par les deux bras il mis timidement de la distance entre eux. Après tout il avait passé la nuit l'un contre l'autre certes pour se réchauffer mais quand même il avait partagé un peu d'intimité, sinon peut être que sur cette planète cela ne voulait finalement rien dire. Laura commença à lui expliquer qu'elle voulait une pause en mimant gestuellement avec ses mains, Lisandre la regardait avec de grand yeux surpris mais il compris ce que Laura tentait de lui dire lorsqu'elle se mis à frotter son genou qui l'a faisait souffrir.

GénésieWhere stories live. Discover now