Chapitre 10 : Retour chez soi.

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L'homme n'a de cesse de que rechercher à revenir inlassablement vers la route qu'il pensait qui lui était initialement fixée.

Laura et Lisandre se retrouvaient devant un puit en pierre recouvert de lierre rampant, le trou de l'intérieur du puit était à peine visible tellement la végétation était dense. Lisandre sortie un couteau qu'il avait d'attaché par des lanières à son mollet droit, et entrepris de tailler grossièrement les plantes afin de dégager l'entrée. Après plusieurs minutes de durs labeur, et quelques gouttes de sueurs, le passage était enfin dégagé et laissait apparaitre un long trou noir d'où descendait une échelle en métal rouillée. Lisandre entrepris de descendre le premier afin de vérifier la solidité de l'échelle, il pris dans son sac à dos qu'il laissa devant le puit une lampe à pile. Laura était surprise, presque choquée de la différence entre la vetusté de ce monde qui semblait si naturel et certains objets intemporels qui étaient semé à droite et à gauche dans ce monde comme autant d'erreur de synchronisme entre deux temps. Comment ce monde pouvait être si différent du sien, mais avoir à disposition des objets de son monde tel qu'une lampe de poche ? Lisandre descendit dans le puit et Laura l'observa descendre dans cette bouche étroite qui semblait sans fond. Elle attendit de longues minutes que Lisandre remonte à mi-chemin pour l'inviter à descendre derrière lui. Elle déposa son sac à dos à côté du sien et entrepris de descendre. Elle tâtait du bout de son pied les barreaux de l'échelle les uns après les autres afin d'être certaine de déposer le pied sur un support solide. Elle le rejoignit enfin et fut prise de vertige lorsque ce dernier lui éclaira le fond du trou, il devait y avoir encore facilement 10 mères en dessous d'eux alors qu'il avait déjà parcouru la moitié de chemin. Enfin, Laura arriva à la suite de Lisandre le sol étrangement carrelé d'un blanc plus du tout immaculé du fond de ce gouffre. Devant eux une porte creusée dans la roche les invitait à prendre cette unique direction. Avant d'entrée encore plus encore dans l'antre de la bête, Lisandre se retourna et s'attela à ouvrir un vieux boitier métallique pour un descendre à l'intérieur une petite mannette, la magie opéra et la lumière illumina le triste et froid endroit. Laura regarda en direction du tunnel qui semblait tout comme son prédécesseur « le puit » : interminable. Des lampes étaient reliées les unes aux autres tous les 2 mètres par un fils électriques. Ils commencèrent leur trajet, vers l'inconnu au bout d'un kilomètre de marche, un second tunnel en tranversal coupait celui dans lequel ils évoluaient depuis plusieurs minutes, leur laissant le choix vers deux directions opposés. Lisandre devait connaitre cet endroit par cœur, car sans hésitation il bifurqua sur la gauche, et assez rapidement le couloir déboucha sur une vaste pièce. Laura était stupéfaite, la pièce ressemblait en tout point à celle qu'elle avait quittée quelques jours auparavant de chez elle, sauf que la femme de ménage n'était pas passée depuis plusieurs années. Quelques chaises étaient renversés au sol, un point noir clignotait sur les écrans encore alimenté et allumé, un petit carré blanc sur fond noir, attendaient que quelqu'un tape sur le clavier des instructions. Le grand écran principal était hors service, il était brisé. Des cartes des sections de chez elle était affichées sur les murs avec des tas de petites punaises de couleurs. Hors mis cela pas un écrit pas une fiche, un livre, ce qui n'était pas très étonnant puisque chez elle, dans son monde, il n'y avait aucun écrit hors mis ceux rapporté lors des téléportations et encore ces derniers étaient retranscrit sur informatiques et détruit dans la foulée. Les rares livres et écrits étaient consignés dans un grand hangar, anti-feu, antisismique, anti-bombe et son père en était le gardien. Laura ne comprenait pas pourquoi cette salle était là, surement un autre groupe de travail avait réussi à implanter un système électrique et informatique dans ce monde. Tout était si secret et si fractionné qu'il était impossible de savoir ce que le gouvernement tramait dans son monde. Même elle n'avait jamais pu rassembler assez d'information sur ses nombreuses allées et venues dans ce monde lors de ses réunions pour comprendre ce qui se passait. Laura remercia Lisandre de l'avoir conduite ici, puis elle sortie de sa poche le petit sac plastique contenant les morceaux du boitier. Laura étala frénétiquement les petites pièces sur un coin de table de bureau, Lisandre se pencha avec elle sur les petits composé électriques et de plastique. A priori les pièces du circuit imprimé n'avait pas beaucoup subit le choc de la chute, le plastique transparent tant qu'à lui avait éclaté en mille morceau et du sang séché de Laura colorait en marron foncé une partie des pièces.

GénésieWhere stories live. Discover now