Chapitre 2 : Une nouvelle vie

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La vie nous rend parfois prisonnier d'un destin que nous n'aurions pas choisi.

La réunion informelle semble terminée puisque aussi rapidement que chacun s'était mis à l'ouvrage, tous s'afférèrent à enrouler les cartes, ranger dans leurs poches les crayons, compas, été tout un tas d'objet de mesure. Tous sont en âge, mais aucune marque de sueur n'apparait sur leur costume et vêtements particuliers. Les mèches rangés dans les cheveux, et les gouttelettes de sueurs essuyés sur les fronts, ils se rassemblèrent au milieu de la pièce, autour du fameux cercle, seul objet qui semble être confectionné dans un alliage métallique. Une femme corpulente à l'aire très sévère, et vêtu d'une combinaison ample dans se majestueux tissu futuriste d'un ton vert pâle, demande le passage avec force afin d'atteindre le cercle. Elle s'accroupie et touche certaines formes qui ornent les rebords du cercle, à chaque appui de ses doigts, les formes s'animent et après avoir consciencieusement appuyé sur plusieurs d'entre elles, une vue sur une autre salle s'ouvre au centre, une vue sur une salle qui n'a rien à voir avec celle dans lesquels ils se trouvent. D'ailleurs l'on aperçoit distinctement des ordinateurs, des écrans gigantesques, des tables et chaises en acier, une grande propreté s'y perçoit, ainsi qu'un éclairage qui fait presque mal aux yeux tellement la salle où il se trouve baigne dans la pénombre. La femme au forme généreuse crie : « Vous connaissez votre ordre de passage vous avez 40 secondes, dépêchez-vous, puis elle saute dans le milieu du cercle et disparait quelques instants pour se retrouvée toute petite dans la salle du bas. En rang bien organisé, chaque homme et femme présents sautent à tour de rôle, sans bousculade, dans une danse irréelle et bien rôdé, d'abords tous les personnels portant sur leur épaule leurs fameuses étoiles, marque de leur rang hiérarchique dans le domaine militaire. Puis ensuite aborde le passage les personnels restant, secrétaires, ingénieurs, techniciens. Assez rapidement la pièce est vide, à l'exception d'une seule femme, la dernière encore présente, elle tient dans sa main droite un étrange boitier. Elle s'attarde quelques secondes à regarder les plantes sécher qui tête en bas attentent patiemment, elle a l'air assez étonné et plein de question face à ses plantes qu'elle observe clairement comme si elle les voyait pour la première fois. Le chrono de la salle du bas dicte qu'il reste 5 secondes, d'ailleurs la forte dame, qui a ouvert la marche la regarde avec impatience. La femme s'arrache enfin à sa rêverie et elle accéléra rapidement le pas surement trop rapidement car ses jambes s'emmêlèrent et elle tomba lourdement sur les genoux, les mains portées en avant, ses cheveux longs se détachent et tombent en chute devant ses yeux, ses affaires : blocs notes et crayons volèrent dans la terre, le petit boitier mystérieux s'écrasa en mille petit morceau sur le rebord métallique et froid du seuil de la porte, lui entaillant l'intérieure de la paume de sa main et lui arrachant un cri de douleur . Son cœur se mis à battre très fort dans sa poitrine, sûrement à cause de la surprise de la chute et de la vive douleur aux genoux et à sa main ensanglantée, mais aussi car elle se remémorait le temps restant sur le chrono avant la fermeture du passage. Rapidement, elle se remet sur ses jambes chancelantes, son genou droit lui faisait affreusement mal. Sa main laissait voir une profonde plaie d'où s'écoulait un filet de sang d'un rouge vifs qui se répandait abondamment sur le sol. Il ne lui reste plus qu'un seul petit pas et çà peur ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Elle mit ses cheveux roux flamboyant de chaque côtés de son visage, derrière ses oreilles, afin de dégager sa vue. Elle regarda vers l'intérieur du cercle d'où brillait une vive étendu ressemblant à du mercure sous sa forme liquide. Elle renonça à récupérer ses notes, et en une fraction de seconde, elle avança sa jambe blessée vers l'intérieure du cercle, l'apparence étrange vers laquelle elle se plongea disparue sans aucune annonce, pour laisser place à de la terre battue. Se fût tellement rapide qu'elle n'eue pas le temps d'analyser que l'ouverture venait de se fermer définitivement, sa vie d'avant avec. Son pied toucha violemment le sol dur, son genou déjà blessé, lui fit ressentir une vive douleur, entre une peur immense et la douleur retentissante dans sa jambe, elle s'évanoui. Laura tomba de tout son long dans la terre battue du sol, laissant échapper un nuage de poussière de part et d'autre de son corps inerte. 

GénésieWhere stories live. Discover now