Chapitre 8 : Deuxième réveil.

2 1 0
                                    

La vie parfois nous offre un autre chemin, il ne sert à rien de regretté le chemin parcouru, ni ne s'obstiné à poursuivre un chemin qui n'est plus. La vie nous impose parfois un nouvel horizon à nous petit homme dans ce grand monde d'accepté et de poursuivre notre vie sur ce nouvel avenir.

Laura se réveilla. Elle mit du temps à dissiper le brouillard devant ses yeux. Voyant devant elle des étagères remplis de babioles, elle crue un cours instant, qu'elle s'éveillait enfin de son cauchemar. Mais après plusieurs clignements des yeux pour lui permettre une meilleure mise au point, Laura vit qu'elle n'était pas à la maison. Elle se leva rapidement, effrayé, mais sa tête lui faisait si mal qu'elle retomba sur ses fesses sur le lit douillait sur lequel elle avait probablement passé la nuit, ou la journée. Où était-elle ? Chez qui était-elle ? Son cerveau s'agita violement et raviva la douleur. Elle avait si mal partout, elle se sentait si faible et à la merci de quiconque. Elle n'avait plus de force, plus de force pour réfléchir, plus de force pour se défendre si nécessaire. Epuisée physiquement et moralement, son cerveau ré éteint ses fonctions cognitives pour la préserver. Elle retomba dans un profond sommeil.

Elle fut éveillée par une douce mélodie, des oiseaux chantaient en cœur sur le rebord de sa fenêtre. Des intonations, des chants différents lui laissaient penser qu'il y avait surement plusieurs espèces, des espèces qui n'avait aucune animosité les uns envers les autres malgré leur différence. Elle se dit que le terme auxquels elle pensait lui semblait mal approprié dans la langue latine « animositas » n'avait aucun rapport avec le terme animal, même si phonétiquement les mots animosité et animaux semblaient provenir de la même racine. Il était dommage que la langue laissait penser ce lien, alors que l'homme faisait surement plus preuve d'animosité envers ses semblables que ses oiseaux qui malgré leur différence de plumes chantaient à l'unissons un chant harmonieux et délicat. Laura ouvrit promptement les yeux en entendant la porte de la chambre s'ouvrir. Elle voulue, mais son corps lui résista encore, se levé, ou au moins s'asseoir, mais elle n'arrivait toujours pas à reprendre les commandes de son corps meurtris. Au-dessus d'elle se présenta un homme. Un bel homme, plus âgé qu'elle, elle n'avait jamais été doué pour donner l'âge des personnes, d'ailleurs elle évitait tant que ce peux de se livrer à ce jeux. L'homme avait des yeux presque noirs, un visage fin, avec une barbe de quelques jours. Son corps était musclé, plus qu'elle ne l'avait jamais vu dans son monde, son teint était hâlé surement à cause du soleil qui était généreusement présent sur cette planète Il était vêtu de vêtement simple, d'étole aux couleurs fades, et au tissu rêche. Dans son regard transparaissait la gentillesse, ce qui rassura Laura qui finit par relâcher tous les muscles de son corps qu'elle avait tendu à l'arrivé de l'homme dans la pièce. L'homme lui montra par des gestes rassurants qu'il n'avait pas de mauvaise attention à son égard. Il lui nettoya et pensa ses blessures celle de sa tête qui était déjà presque totalement cicatrisée et celle de sa main avait bien meilleur mine que dans ses derniers souvenirs. L'homme massa également son genou, effectivement ce dernier laissait apparaitre un petit hématome suite à la chute.

Enfin après tous ses bons soins l'homme allait chercher dans la pièce d'à côté un bol rempli d'une substance liquide qu'elle ne connaissait pas. L'odeur qui émanait du plat était terriblement appétissant et son estomac n'avait pas envie de savoir si cela était bon ou pas. Laura voulait manger, seulement manger pour faire taire se ventre qui l'a rendait dingue. L'homme lui tendit le bol et une cuillère en bois. Laura s'assis en tailleur dans le lit et respira l'odeur de la soupe. Elle chercha une odeur de quelques choses qu'elle connaissait pour connaitre la composition de cette soupe, mais l'odeur était délicieuse et ne lui rappela rien de comestible qu'elle avait déjà connu. Elle hésita une demi-seconde avant de porter à sa bouche le liquide coloré. La première gorgée coula douloureusement dans son œsophage, mais les suivantes qu'elle prit goulument passèrent plus facilement. Laura aimait ce qu'elle mangeait, le gout était très agréable, ses papilles étaient sollicités pour la première fois de sa vie, jamais elle n'aurait cru que manger puisse être aussi bon, aussi appréciable, aussi magique. Elle voulait demander à l'homme qui l'a regardait, intrigué probablement par sa réaction, ce que contenait cette substance. Mais elle se rappela qu'il était peu probable que l'homme parle son langage. Assez maladroitement elle voulait lui faire part de son contentement, en lui souriant, en pointant son pouce vers le haut, et en lui parlant en sa langue : « c'est bon » prononça telle d'une toute petite voie. A ses mots, l'homme devint blême, il lui pris le bol des mains et parti rapidement, toute compassion et douceur disparu instantanément de son visage, il partit sans se retourner et ferma la porte de la chambre derrière lui en tournant une clé dans la serrure. Laura se demanda ce qu'elle avait bien pu faire de mal, pour voir autant d'inquiétude dans le beau visage de cet homme qui lui avait apporté hospitalité et soin. Elle était triste, et perdu, face à cette réaction. Laura se mis à pleurer doucement la tête entre ses genoux. Elle se sentait plus mal à savoir que cette porte était maintenant fermée à clé. L'avait-elle insulté, avait- elle fait un geste qui signifiait quelques choses de grave ? Elle ne voyait pas en quoi le fait de lever le pouce en l'air pouvait être dans n'importe qu'elle civilisation un signe de menace ou d'agression. Elle resta encore une nuit et une journée ainsi dans cette chambre. Ces forces lui manquaient tant qu'elle ne pensait pas à chercher un moyen pour s'échapper. Elle dormait la quasi-totalité de la journée et le reste du temps elle mangeait les soupes parfois accompagné de pain que l'homme lui apportait sur un plateau sur le seuil de la porte. L'homme ne l'a regardait plus, ne l'a touchait plus. Il se contentait d'entrouvrir la porte, de jeter un œil, comme pour s'assurer qu'elle ne l'attendait pas derrière la porte armé d'un bibelot en porcelaine pour le frapper. Ensuite après avoir vu qu'elle était sagement assise sur le lit, il déposait hâtivement le plateau de nourriture au sol et refermait la porte sans jamais croiser son regard. Deux fois par jours il déposait également des pansements propres et de l'eau chaude savonneuse pour désinfectait ses plaies.

GénésieWhere stories live. Discover now