Chapitre 18- Rencontre musclée

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Pov Klaus

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Pov Klaus

-J'aimerais  que tu me lâches ! 

Bien que sa voix soit posée  sa phrase est comme  du venin qui s'échappe de sa bouche. Ma petite sœur est ainsi, si douce et fragile en apparence tout en sachant être piquante lorsqu'elle le désire. Rebekah m'en veut toujours. En effet , une fois de plus je passe pour le frère égoïste qui l'a privé de sa seule chance  de redevenir humaine. Sottise !  Pauvre petite chose qui préfère une vie  mortelle à une vie de toute puissance.

-Oublie le passé Rebekah , c'est fatigant à la longue, je grogne tandis qu'elle m'offre un regard assassin en guise de réponse.

Une voix vient nous interrompre : 

-Rebekah Mikaelson, alors ça alors ? 

-Marcel Gerard, claque la voix de ma sœur en se retournant sur ce dernier , tu sembles relativement en forme pour quelqu'un qui nous a fait croire pendant des siècles qu'il était mort. 

Je souris n'arrivant  pas à me retenir. J'aime le franc parlé de ma petite sœur.

-Sur ce... je vais prendre congé de vous et aller me prendre un verre. 

Marcel l'attrape par le bras lorsqu'elle passe devant lui ce qui la stoppe immédiatement  dans ses pas.

-Ne joue pas à la méchante Rebekah,  cela ne te va pas ! lui dit-il

-Je sais être  gentille mais vous deux ...vous ne le méritez pas, raille t-elle en de dégageant.

Alors que ma sœur pousse la porte du Rousseau, Marcel pivote dans ma direction , son visage dessinant une moue boudeuse. Je soupire, visiblement nous sommes tous les deux lotis à la même enseigne.

Rebekah s'est installée sur un tabouret haut près de la tablette du bar. Je commence d'ailleurs à regretter mon  choix de l'avoir suivi lorsque leur conversation dévie sur le passé commun qu'ils ont partagé ensemble.

-C'est vrai , j'avais presque oublié que tu couchais avec ma sœur. 

-Je crois que j'ai toujours eu un faible pour les blondes. 

-Cesse de parler ou je t'arrache la langue.

-Tout doux Klaus. Me  dévoile t-il ses paumes à la verticale comme simple signe de retraite.

Je déteste tous ses hommes qui n'ont de cessent de la courtiser et au vu de son physique alléchant  il faut dire qu'elle les attire comme le miel attire les abeilles. J'ai tué beaucoup de ses partenaires par le passé et cela arrivera sans doute encore. Elle a beau en avoir ressenti une certaine rancune pour ses pauvres malheureux qui passaient l'arme à gauche , aucun d'entre eux ne la méritait.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant