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1 mois plus tard

PDV Namjoon

Nous sommes aujourd'hui le 15 août et demain c'est l'anniversaire de Sakura. Depuis le début de la semaine j'essaie de me rassurer en me disant que ça va bien se passer, que tout sera régler en même pas 10 minutes et qu'après ça j'aurai la fierté de sortir avec la fille la plus belle du monde mais rien ne marche. Le bon moment n'est même pas encore arriver que je stresse comme je ne sais quoi. J'ai vraiment peur qu'elle me dise non, que sur le moment, je sois tellement en stresse que au final je n'arrive pas à aligner deux mots et que je me fasse recaler pour ça. Mais bon au pire si elle refuse qu'est ce qui pourrait se passer à par que je tombe dans la dépression, pas grand chose en soi donc ça va, rien d'alarmant. Je vais y arriver, il n'y a pas de raison. J'en ai marre, je m'embrouille le cerveau tout seul là, allons plutôt passer du bon temps avec mes amis, ça ira mieux après.

Finalement, je décida d'aller à la bibliothèque afin de lire un peu. La lecture m'aidant à vider mon esprit en envoyant ce dernier dans des contrées imaginaires où seul ton imagination est maître de comment tu interprètes l'histoire. J'entrai donc dans la pièce où des centaines de livres reposent et alla en choisir un avant de m'asseoir dans l'un des poufs qui est le plus à l'écart des regards. Si quelqu'un entre, au moins, je serai tranquille.

Après quelques minutes de lectures, j'entendis la porte s'ouvrit rapidement pour que, quelques secondes après, elle ne se referme dans un bruit assourdissant. Je ne sais pas encore qui est entré mais apparemment il ou elle est très en colère. Pensant que je devrait laisser cette personne se calmer seule, je retourna dans ma lecture. Mais je fus encore une fois interrompu quand j'entendis des sanglots. Je rangea donc mon livre à son emplacement et alla rejoindre la cause de ces pleurs. Je m'attendais à trouver une personne qui me soit complètement inconnu mais au lieu de ça, je trouva Sakura, assise sur le sol dans un coin de la pièce, complètement recroquevillée sur elle-même en pleurant à chaudes larmes. A cette vision mon cœur se déchira et j'accouru vers elle pour essayer de la réconforter.

- Saku? L'appelais-je, doucement pour ne pas l'effrayer.

Elle releva la tête tout de même un peu surprise de me voir. Je m'assied à ses côtés et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle avait l'air tellement dévaster que les paroles ne suffirait sûrement pas à la calmer. C'est donc dans la plus grande des douceurs que je la pris dans mes bras, lui caressant le dos. Ce n'est qu'une fois que ses pleurs diminuèrent que je pris la parole.

- Saku, puis-je savoir ce qui te met dans un tel état?

- J'en ai marre Namjoon. J'ai beau essayer de ne pas y penser, de me dire que les critiques ne m'atteignent pas, je n'y arrive pas. Je n'y arrive plus. Dit-elle entre deux sanglots.

- Qu'est-ce que te dise ces personnes? Tu n'est pas obliger de tous me dire maintenant, mais j'aimerais t'aider à aller mieux alors j'ai besoin de savoir ce qui te tourmentent exactement, tu comprend?

- Hm. Ils me disent que je n'est pas de talent, que je devrait arrêter la danse, que ma danse n'est pas gracieuse mais vulgaire, que... Que- Elle fut interrompu par une nouvelle rafale de sanglots.

Je lui caressa le dos une nouvelle fois pour tenter de la calmer.

- Je ne savait pas que tu dansais. Ça fait longtemps?

- D-Depuis qu'on est arrivé ici je croit. J'ai toujours voulu danser. Avant, quand j'étais encore là-bas, ils nous avaient montrer un reportages sur la danse quand j'avais 9 ans. Depuis, danser est devenu mon rêve. Voir le corps des danseurs et danseuses se mouvoirent avec autant de grâce m'a donner envie de faire pareil. Je voulais mouvoir mon corps au rythme de la musique pour ainsi raconter mon histoire à travers mes mouvements. Quand je danse, j'oublie tout. J'oublie le passé, j'oublie le présent, j'oublie les gens qui m'entourent. Les seules choses qui existent sont la musique et mon corps qui glisse le long de chaque note. Mais une fois que la musique s'arrête, je m'arrête aussi, et alors le passé revient, le présent revient et tous les gens reviennent aussi. Et alors les critiques fusent, ils me les jettent en plein visage avant de partir en riant, fier d'avoir gâcher mon instant de bonheur.

°~~ Sequestrer ~~°Où les histoires vivent. Découvrez maintenant