Rend moi à croc

(1)

Nous étions bien arrivée à destination. La maison était plus petite que celle que l'ont avait avant mais restait convenable et mignonnette. Les meubles étaient posés et les vêtements de chacun rangés comme tout les objets de valeurs de mes parents et en particulier ceux de mon père. J'étais loin de me sentir à l'aise et plus le temps passés, plus l'abandon soudain d'Adam me revenait en pleine face. Je n'arrêtais pas de m'imaginer dinnombrables scènes sur la suite des événements. Va t-il finir par me quitter ?

Plonger dans mes pensées j'en avais presque oublier les petits tintements qui venait vibrer contre ma fenêtre. Quand je tourne le visage, il y avait bien quelque chose. Quelqu'un s'amusait à lancer des petits cailloux à ma fenêtre. Je grogne déjà et l'ouvre, blasée. Rapidement je reçois une des projections dans lil et râle directement. Rapidement une voix masculine se fit entendre.

_ Excuse moi, je ne t'ai pas fais mal?

J'ouvre rapidement les yeux et découvre un garçon, des cheveux bruns ainsi que des yeux noisette avec un joli sourire gêné ornant ses lèvres. Il était accoudés à sa fenêtre lui aussi, face à la mienne. Derrière lui le décor avait l'air neutre, aucun poster n'était accroché sur ses murs et sa chambre avait l'air aussi rangés que la mienne en ce moment.

_ J'ai remarqué le camion hier, bienvenue à Mill Valley la nouvelle.

La nouvelle. Voilà comment j'étais directement perçue et comment j'allais l'être au lycée. La petite nouvelle étrangère qui de ses origines ne vont vraisemblablement pas avec les leurs. Celle dont tout les sujets de conversation seront tournés, celle qui attisera des jaloux comme des envieux projetant leur regard méprisant sur ma petite personne.

_ Moi c'est Edwin mais tout le monde m'appelle Ed. Il sourit confiant.
_ Sky, enchantée.

Jessaie de l'analyser entièrement pour découvrir s'il se voulait plutôt macho ou plutôt réellement accueillant. C'est quelque chose que j'arrivais facilement à percevoir chez les autres, presque entendant leurs petite voix intérieur me parler, mais avec lui c'était différent. Je n'arrivais à rien, même pas une once de sentiments. J'avais l'impression d'avoir en face de moi une personne sans être, sans pensée, sans émotion alors que pourtant il souriait à pleine dent ne se montrant aucunement neutre. Est-ce une bonne ou mauvaise chose?

_ Écoute, si tu as besoin de visiter la ville ou de parler tu n'as cas me demander, je suis plutôt un bon guide.

Je lui souris sincèrement avant de refermer ma fenêtre et de me reposter sur mon lit en tailleur, mon regard perdu dans le vide a essayé de comprendre pourquoi cette fois je n'avais rien ressentit. Auparavant ça ne m'était jamais arrivée, j'aimais lire dans les pensées des autres mais cette fois c'était le néant, le vide complet. Comme la mort.

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Média: Edwin Jakobs