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Le lendemain, j'étais bien sûr de mauvaise humeur, je n'ai pas tellement bien dormit avec toutes mes pensées sur Adam, Edwin et l'université. Malgré moi, je chasse ma mauvaise humeur et rentre dans ma nouvelle école pour entamer ce deuxième jour de cours. Quelques-uns me lançaient encore des regards distant alors que d'autre se voulait rassurant et grâce à ces quelques personnes je trouvais que je commençais plutôt bien mon année. L'étape la plus dur n'était pas pour autant passé, au loin je pouvais voir la clique de populaire bloquer le passage et également mon casier. L'un des garçon s'était posé sur mon casier, ce garçon toujours un livre à la main mais cette fois différent du précédent qu'il lisait hier. Evan Moore il me semble. Je prend mon courage à deux mains et inspire avant de me frayer un passage entre eux, arriver près d'Evan je m'arrête net n'osant plus bouger. Il n'avait pas l'air de faire attention à ma petite personne et restait le nez dans son satané livre. Toute sa bande avait arrêter de parler et je pouvais sentir leur regard menaçant sur moi.

_ E-Excuse moi, tu es devant mon casier. Dis-je presque dans un murmure.

Le garçon en question lève enfin les yeux vers moi et me scrute de haut en bas avant de bloquer son regard dans le mien. Il n'avait pas l'air prêt à bouger et je me sentais de plus en plus en manque d'air. Il avait un aura assez dévastateur qui l'entouré me donnant presque la chair de poule mais quelque chose au fond de ses yeux, était comme une lueur d'espoir dans un monde sombre. Je sentais que je devais le craindre mais rien ne m'en donnait l'intime conviction, malgré son regard vide, je sentais qu'il était loin d'être quelqu'un de méchant.

_ Eh l'Allemande arrête de le mater comme ça et bouge. Grogne la brune derrière moi, Gabriela.

Je détourne enfin le regard en même temps que lui, il s'excuse rapidement et se pousse me laissant libre allée à mon casier, je respire à nouveau calmement malgré les regards méfiant de tout ces populaires. Je me répète intérieurement que je n'ai pas peur d'eux alors que pour la première fois j'avais réellement peur d'eux, je ne suis pas ce genre de fille à me laisser facilement marcher dessus mais eux me donne comme un goût étrange qui me reste en travers de la gorge et rien n'arrive à sortir dès qu'ils m'adressent la parole.

La cloche de début de cours sonne enfin et au moment où je referme mon casier, Edwin m'attrape par le bras et m'emmène rapidement vers la première porte ouverte. Bien sûr il fallait que ce soit le placard à balais, très ingénieux. Il ferme la porte une fois avoir vérifié que personne ne nous a vu et me regarde sérieusement.

_ Pourquoi tu fais la gueule ?
_ Te fou pas de ma gueule Jakobs, TU as commencé à m'éviter, TU m'a mentit et par dessous tout, voilà que pour me parler tu nous enferme dans un affreux placard à balais !

Je suis tellement énervée contre lui que je ne contrôle plus ma colère. Je n'ai pas envie de lui parler, je ne veux surtout pas qu'il soit le prochain à me briser le coeur, oh non je ne me ferais pas avoir une seconde fois par ce que l'on appelle l'amour. Je le regarde une dernière fois agacée avant de lui lancer un petit "retourne voir ta petite amie" et de sortir pour rejoindre le cours de mathématique qui a déjà commencé. Juste avant de rentrer dans notre salle, je regarde une dernière fois Edwin qui paraissait encore plus énervé que moi et qui, pour se calmer, déchaîne sa haine sur un des casier laissant une belle marque prononcé sur celui ci. J'entre enfin, m'excuse auprès du professeur et pars m'asseoir à côté d'Iris qui m'interroge du regard.

_ Je t'explique plus tard.

Quelques minutes après, Edwin entre en scène prétextant avoir eu une discussion avec le coach ce qui l'a mit en retard. Bah voyons, c'est sûr qu'il n'allait pas dire qu'il m'avait enlevée pour m'emmener dans un placard à balais cela aurait été mal vu pour sa popularité. Iris me regarde à nouveau, un sourire en coin.

_ Je veux savoir tout de suite ce qu'il s'est passé !

Et voilà comment nous avons passés l'heure de Math, en jugeant Edwin sur son incapacité à être intelligent. Un vrai populaire, dans toute sa splendeur.

Iris quant à elle, est vraiment quelqu'un de censée et réfléchis, elle me fait beaucoup penser à ma meilleure amie, Anna. Cela ne fait que deux jours que je la connais mais j'ai déjà découvert une joie et un optimisme de fou qui me fait aller mieux chaque fois. J'espère ne pas me tromper sur elle comme j'ai pu le faire avec Edwin.

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Média: Iris Diaz

Rend moi à crocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant