♧ CHOC ♧

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Je restai figée devant l'écran, mon mal de tête s'accentua et je pris la tête entre les mains en crispant mon visage .

Le policier se rapprocha de moi, inquiet .

- vous allez bien Mademoiselle Stavinski ? Demanda t-il .

- ou...Oui ; j'ai simplement mal à la tête . Dis je en me laissant glisser le long du mur .

- vous êtes sûre ? Demanda le policier .

Je relevais la tête les larmes aux yeux .

- C'est impossible ... l'homme que vous venez de me montrer ... C' est mon petit copain .

Le policier se releva et resta devant moi , choqué .

- c'est impossible ... murmurai-je .

- je suis navré ... dit il .

- comment est ce possible ? Il était toujours là quand il le fallait ...

- je vous rappelle que le premier à être venu vous voir était lui après votre agression et trop rapidement pour être vrai .

- mais ... A l'opéra , c'est impossible , il avait du me prendre dans ses bras avant ...

- si vous le dîtes ... dit le Policier ...

- mais ... Je ne l'avais pas vu avant ... C'est impossible qu'il ai posé ses mains sur moi avant ... Je ne pu finir ma phrase qu'un frisson d'effroi me parcouru .

- voulez vous que la police vous raccompagne chez vous ? Demanda l'homme .

Je levai ma tête et la secoua pour acquiescer .

- Et pour Marc ? Demandai je terrifiée .

- Avez - vous confiance en la police Mademoiselle ? Demanda t-il .

J'avalais ma salive et demandai qu'est ce qu'il avait derrière la tête .

- Il vous faudra un courage incroyable et beaucoup de force . Dit il .

A présent , j'étais prête à tout pour faire payer Marc .

- vous rentrerez chez vous , vous allumerez la télé et l'attendrez dans le lit , lorsqu'il rentrera , nous le suivrons et l' arrêterons .

- rentrons chez moi ... dit je en lançant un regard vengeur au policier qui compris que cela voulais dire oui .

Je quittais le sas et regardais une dernière fois la photo de Marc. Je suivis le policier et entra dans la voiture. Dans celle ci , les policiers poffinaient leur plans et je regardais la vitre ...
Comment l'homme qui avait juré me protéger pouvait être l'homme qui voulait ma mort ?
J'avais de plus en plus mal à la tête et fermai les yeux pour essayer de faire passer la douleur .

Je montais dans l'ascenseur et chaque étage qui s'affichait sur l'écran était une épreuve plus difficile .
Puis , les portes s'ouvrirent et je sortis de l'ascenseur . Je pris mes clefs et ouvrit la porte .
J'allais mettre un t-shirt trop grand pour dormir et alla dans le lit .

J'aurais voulu manger avant cette mission mais le risque était trop grand alors je me glissais dans les draps et attendu Marc .
J'allumais la télé et mis un film que j'aimais pour me détendre .

Puis , une heure après , j'entendu la porte d'entrée s'ouvrir et la voix de marque crier :

- Je suis rentré mon coeur !

Je serra le draps .
Jamais de ma vie je n'avais eu aussi peur .
Chaque pas qu'il faisait dans l'appartement me semblait être une explosion .

Puis , la porte de la chambre s'ouvrit et il fit son apparition .
Il se pencha pour m'embrasser et je tourna ma tête .
Il ne compris pas .

- heu ... J'ai fait quelques chose de mal ? Demanda t-il .

Je n'eu pas la force de répondre et la police me sauva la vie en entrant dans la chambre et en menotant Marc .

- quoi ? Que faites vous ? Clary qu'est ce qu'il se passe ? Demanda t-il perdu .

Les policiers emmenèrent Marc vers l'entrée de l'appartement et le traître continuait à crier :

- Clary ! Je t'aime ! Mon amour qu'est ce que tu as fais ? Ma chérie aide moi je ne te ferais aucun mal . Clary !

Je restai la ... Dans mon lit ... Sans le moindre mouvement.

Seule.

Le Mystère de L'OpéraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant