■ LA VÉRITÉ DU FOU ■

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A l'intérieur de l'hôpital , c'était sombre . Les murs étaient pourtant peint en blanc mais l'éclairage était triste , par le manque de fenêtre nous sommes plongé dans l'obscurité avec juste de l'éclairage électrique .
Nous avons marché jusque l'accueil et nous avons demandé à voir Flavien Carina .

- Pourquoi voudriez vous le voir ? Demanda l'hôtesse d'accueil .

- nous sommes de vieux amis résolu à lui remonter un peu le moral .

Je menti .

La femme nous conduisit vers une chambre dans la pénombre éclairé par une lumière électrique défaillante dans laquelle Flavien était assis sur un siège dos à nous face à un mur . Nous avons avancé et je remarquais que l'homme lisait un livre .
Il leva la tête vers moi.

- vous , vous me dites quelques choses ! Dit il en me regardant droit dans les yeux .

Il était pareil qu'à l'époque avec des rides en plus, il avait les mêmes yeux bleus clair et cheveux bruns décoiffé qu'à l'époque .
Il n'avait en aucun cas l' air fou , simplement traumatisé .

- oui , je suis la danseuse que Eleanor chérissait tant ...

- la petite danseuse de Degas ! Dit il en souriant .

Il m'appelait ainsi car à l'époque , j'avais dansé , suite au conseils d'Eleanor , un solo du ballet La petite danseuse de Degas à mon examen de fin d'année .

- oui , exactement .

J'étais touchée car seul lui et elle m'appelait comme ça à l'époque et ça faisait dix ans que personne ne m'avais appelé comme ça .

- que me vaut cette visite ? Demanda l'homme, souriant.

- je voudrais parler avec vous de la tragédie .

- alors c'est pour ça l'unique raison de votre visite ? Même pas parce que je vous manquais ?

- s'il vous plaît Flavien , c'est ma vie qui est menacée .

Flavien plongea son regard dans mes yeux attendant que je lui raconte .

- je me suis fait agressée et des similitudes avec la mort de notre danseuse laisse penser que je serai menacée par le même homme qu'elle ...

- des similitudes ? Lesquelles ?

- notre statut de danseuse , l'heure de l'agression, les coups reçus.

- ho mon dieu ... Dans quelle loge êtes vous ? Demanda l'homme .

- la loge 10 .

- l'heure ?

- 20h50 .

- ce n'est pas la même heure . Dit il formel .

- c'est vrai ? Demanda Marc .

- oui , vous avez été attaqué dix minutes avant la mort d'Eleanor et vous êtes dans la loge 10 et ça fait 5 ans .

- et cinq fois deux ça fait 10...alors le 10 serait un nombre maudit ? Demanda Marc .

- ou un nombre repère . Dit Flavien .

Après cette constatation , mon sang se glaça .

- Une agression tout les 5 ans ? Demandai je .

- il n'en eu pas avant celle d'Eleanor , mais l'unique question est : Pourquoi vous ? Et pourquoi ma Eleanor ? Demanda l'homme les larmes aux yeux .

- Nous allons le découvrir . Dit je .

Je me leva pour sortir de la chambre , alors que Marc était dans le couloir , Flavien m'appela une dernière fois .

- oui ?

- Ma petite danseuse ,promet moi de veiller sur lui, dit il en montrant Marc du doigt , promet moi de faire attention à toi et surtout , promet moi de me faire voir l'enfoiré qui l'as tuée .

- je vous promet surtout de vous sortir de ce merdier. OH ! Et aussi, connaissez vous un certain François Marwauno ?

Il se décomposa.

- Cette ordure travaille encore à l'opéra ? Reste loin de lui ma petite, c'est un homme dangereux, il harcelait souvent Eleanor, reste loin de lui...

Un frisson me parcouru. Je me leva et allais fermer la porte .

- bloque le , Clary , Bloque cet enfoiré de tueur .

- vous n'êtes pas fou Flavien , pas fou du tout .

Je lui souria et ferma la porte.

Le Mystère de L'OpéraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant