Il se pencha vers moi et pris mon visage entre ses mains pour déposer un long baiser sur mes lèvres.
Le temps s'était arrêté... J'étais perdue.
Après ce long baiser, il décolla sa bouche de la mienne mais laissa son visage à quelques centimètres.
Je sentais des larmes couler sur son visage.
- En moins d'une semaine j'ai perdu mon métier qui était mon rêve et la femme de ma vie s'il te plaît crois moi... Murmura t'il en sanglots.
Je ne su quoi faire.
Partir et le laisser tomber ou le croire ?
C'était trop facile de lui refaire confiance, sur ceux, je m'écarta et continua mon chemin.
Mais au fond de moi, je décidai de chercher des preuves qui pourraient l'innocenter et le sortir d'affaire.
Je montais et alla à ma répétition, Alexandre m'attendait, il s'impatientait pour être plus exacte, aujourd'hui, on répétait une scène d'amour.
La danse était enivrante, je me donnais à 300%, puis, alors que je dansais, ma tête tournait, je voyais Alexandre, parfois Marc à sa place, tout se mélangeait, puis je tombais.
Je tombais dans un malaise profond, je me réveillais alors dans ma loge, avec Fiona à côté de moi, pleine de fatalité.
- Je vais devoir vous faire remplacer pour le rôle de la Sylphide.
- Ho non je vous en prie...
- Le ballet a lieu dans sept jours et vous n'êtes pas prêtes, votre doublure l'est, son partenaire également.
- Fiona...
- Vous êtes une grande danseuse et votre duo avec Marc Charlier est sublime, mais malheureusement vous ne nous laissez pas le choix. Maintenant, cessez de vous surmener et reposez vous vraiment.
Elle quitta la pièce.
Marc entra en courant.
- Ça va ?
- Je ne veux plus te voir Marc...
- Clary, est ce que tu vas bien ? Je ne partirais pas tant que tu ne m'auras pas répondu.
- Ça va...
- Vraiment ?
- Oui... Non...
- Mon cœur...
- Marc...
- S'il te plaît, laisse moi rester avec toi ce soir, je t'en prie.
- Je ne sais pas si je dois te faire confiance.
- Je viens, et si tu as peur je pars, je te le promet.
Hésitante, j'acceptais tout de même, j'avais besoin de lui, même si je ne l'assumais pas.
Nous sommes rentrés à l'appartement, j'allais directement dans mon lit.
- Tu veux manger ? Demanda Marc.
- J'ai pas faim...
- Un film alors ?
- J'ai pas envie...
- Je peux ? Demanda t-il en s'allongeant dans le lit, à mes côtés.
J'acquiesa et il s'installa, il leva la main et je la pris, il se tourna vers moi, en serrant ma main, il me regarda dans les yeux et hésitant.
Il se pencha pour m'embrasser, mais je reculais, il n'insista pas mais mon attirance prit le dessus sur ma raison.
Je me pencha à mon tour l'embrassais langoureusement, en caressant sa joue d'abord, puis ses cheveux, puis ma main glissa sur son torse, en dessous de son t-shirt.
Il se pencha sur moi en perpétuant ce baiser, me caressant les jambes remontant sur ma poitrine.
Il retira mon t-shirt, je retirais le siens, il se baissa pour embrasser mes seins pendant que je retirais son jean, je m'arrêta en voyant son bandage, sur sa jambe droite.
Il se stoppa également, hésitant puis m'embrassa de nouveau d'une manière plus délicate, calme.
Il retira les vêtements qu'il me restait et j'en fis de même avec lui, il prit le dessus sur la situation entama une danse sensuelle contre ma peau.
Je prenais du plaisir, c'était étrange, j'avais l'impression de faire une erreur, mais je savais une chose, il m'aime, il était la depuis trop longtemps pour que je ne le laisse partir.
À la fin, il se laissa tomber à côté de moi et réfléchis quelques instants.
- Clary ? Comment on en est arrivés là ? On devrait danser devant tout Paris dans moins de sept jours, à la place, on va vivre une soirée banale, sans danse, sans musique, sans costumes... C'est injuste.
- Qu'est ce qu'il nous arrive Marc...
- On s'est joué de nous, à nous deux de découvrir le fin mot de l'histoire...
- Ensemble ?
- Ensemble. Dit il chaleureux.
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Le Mystère de L'Opéra
Misterio / SuspensoLoge numéro 10. Tout les 5 ans. Eleanor Cario fût tuée seule, avant une représentation. Clary Stravinsky est une jeune étoile de la compagnie, qui vit des agressions similaires. Est-ce une chaîne de meurtre qui se prépare ? Qui peut vouloir autant...