° Enfermée °

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Je me retourna en sursaut.

- Et bien... Ça c'était de la danse... Dit elle.

- Merci beaucoup...

Je fis un salut d'apprentis danseurs.

- Vous voyez... Suite aux derniers événements, je vous trouvais froide et distante, vous me l'avez fait comprendre.

- Oui... Excusez moi d'ailleurs... Je ne sais pas ce qu'il m'as pris.

- j'accepte vos excuses, mais la mère vérité est que vous avez vécu des choses lourde émotionnellement parlant ces derniers temps. Mais la, ce que je viens de voir... C'était ça que je cherchais dans votre rôle de Sylphide, de l'émotion, du vécu, des souvenirs... Dit elle l'air aimable.

Ce compliment fût comme une renaissance. Ma motivation que j'avais perdue etait revenue.

- Reprenons les répétitions.

- Non Clary , vous avez assez travaillés pour aujourd'hui.

- Je vous en prie Fiona...

- Rentrez chez vous Clary, demain vous viendrez seule pour les répétitions. Nous travaillerons vos variations de Sylphide. La représentation sur la scène de l'opéra est dans deux semaine... Vos variations en duo vous les connaissez.

Je lui souris et alla enlever mes pointes. Je pris mes affaires et couru à l'extérieur de l'opéra. Le sourire aux lèvres.
J'avais cette douleur en moi mais j'arrivai à oublier les choses négatives... Pour un instant. 

En rentrant, je mis sur ma télé, la valse des flocons de Casse Noisette, ce tableau était magnifique.

Plus tard dans la soirée, alors que j'étais entrain de manger une tarte au poireaux, je reçu un appel de Marc.
J'hésitais à répondre et décida finalement de répondre pour m'expliquer avec lui une fois pour toute.

- Allo ? Clary ?

- Allo ? Oui Marc...

- J'ai eu le droit de passer un appel, j'ai pas hésité une seconde...

- Ho quel grand cœur Marc Charlier.

- Faut que je t'explique un truc.

- Quoi ?!

- C'est pas moi qui t'as fais ça. Mon amour crois moi...

Je sentis des sanglots dans sa voix. Je l'imaginais appuyé contre le mur retenant ses larmes. J'eu un pincement au cœur.

- Bizarrement, c'est tes empreintes qu'on a retrouvé dans les deux agressions.

- Oui mais c'était pas moi... Enfin c'est dur à expliquer...

- Alors quoi ?! Tu as un jumeau qui a le même ADN que toi ?! Non ou bien tu es somnambule et tu te déplaces en dormant... Mais quand est ce que tu arrêtera de me prendre pour une conne Marc ?!

Ce fut trop pour moi. Je raccrocha le téléphone et posa ma tarte...

Cet appel m'avait coupé l'appétit.

C'est alors que j'éteins la télé et alla dans ma chambre pour dormir et être en forme pour les répétitions de la Sylphide.

Mon réveil sonna, il était 7h00, j'allais me préparer et sortis.

Je pris le premier taxi qui me conduisis directement à l'opéra.

Dans celui ci, en allant dans ma loge, je passa devant celle de Marc.

La porte était ouverte, comme s'il était viré.

Je marcha dans la petite pièce et passant ma main sur la chaise ou il avait pris l'habitude de s'asseoir avant chaque représentation.

Il y avait aussi ce canapé vert pomme contre le mur qui était l'endroit où j'allais m'asseoir pour lui raconter ma vie alors qu'on était en pause.

Ces petits moments me manquaient.

Soudain, j'entendu la porte se fermer derrière moi et le verrou tourner.

J'accouru pour sortir mais j'étais enfermée.

- Au secours ! Laissez moi sortir s'il vous plaît... Est ce que quelqu'un est là ?!

Le Mystère de L'OpéraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant