PRÉSENTATION

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Avant de commencer , je m'appelle Clary , j'ai 22 ans , j'ai étudiée à l'école de l'Opéra de Paris , je suis une fille simple , rêveuse , je vis dans ma bulle .

J'ai commencé la danse à l'âge de 5 ans , ensuite j'ai tout fait pour intégrer l'école de l'opéra de Paris. Ce furent les cinq années les plus folles de ma vie, imaginez vous quelques secondes propulsés dans le monde de la danse, tout les jours.

Lorsque vous êtes passionés, malgré le fait que la danse est dure, que c'est un milieu sans pitié, j'y trouvais un plaisir, un plaisir si gros que je montais sur pointe même si mes pieds souffraient, je faisais mes cambrés à la barre même si mon dos était en vrac.

Les gens extérieurs à ce milieu comme mon oncle, mon frère, ou encore mon grand père utilisaient les mots : sadique, perchée, masochiste ou encore complètement dérangée. Ces gens là avaient raison, s'infliger ça n'est pas humain, pourtant, la dopamine que me procurait ces douleurs était plus forte, sur un parquet, avec mes chaussons au pieds, j'étais invincible, personne n'aurait pu me toucher, ni me faire tomber, même sur pointe en plein milieu d'une arabesque.

À l'issue de ses cinq années de sacrifice, de souffrances et de passion, seul peu d'entre nous sont choisis, je me rappelle que lors de mon année, nous étions seulement six à pouvoir réaliser ce rêve, et parmi eux, il y avait moi.

C'était irréaliste, des élèves avaient déjà fait des tournées avec la compagnie pendant leur formation et pourtant c'était moi, avec les cinq autres chanceux, on allait faire de l'opéra un quoidien, on allait venir chaque jour, être parmi ces privilégiés.

Je me rappelle des cris des autres, les cris de souffrances qu'ils emettaient dans le couloir, lorsqu'ils comprirent qu'il n'étaient pas admis, et au milieu de cette foule désespérée, surgit Marc, mon fidèle ami de l'école, celui avec qui j'avais fait mes 400 coups, mon meilleur ami en larmes, j'eu peur quelques secondes jusqu'à ce qu'il me regarda droit dans les yeux, laissant apparaître son plus beau sourire.

Ensuite, au fil des ans, j'ai gravis tout les échelons, je suis passé Cadrille à l'âge de 18 ans , ensuite à 19 ans , je suis devenue Coryphée et l'année d'après sujet , puis , à l'âge de 21 ans , je suis devenue première danseuse et la même année j'ai été nommée danseuse étoile de l'opéra de Paris .

C'était incroyable ! J'ai fait en peu de temps ce que certaines personnes font dans leur vie entière et après tant d'années de rêves de ballets, c'était ma plus grande fierté. Néanmoins, je sentais cette énergie m'envahir dès mes entrées sur scène, j'étais faite pour être étoile.

Dans l'école de l'Opéra nous sommes tous plus ou moins inspiré pas une danseuse , moi c'était la grande Eleonor Cario, elle était resplendissante sur scène, j'ai vu toute les vidéos possible d'elle sur YouTube, je connais pratiquement toute ses variations, et j'avais maintenant presque fait tout ses rôles.

J'adorais la voir danser , elle dégageait quelques chose de drôle et de beau , son sourire rayonnait me faisait espérer qu'un jour je serai comme elle...

Dans l'école elle était ma " petite maman " c'est un sorte de guide, elle me suivait dans ma scolarité comme une maman de l'académie.

Le jour de mon admission à l'opéra, j'ai essayé de la contacter, de lui dire que ça y est, j'y étais arrivée et que j'aurais l'honneur de partager la scène avec elle, je l'ai cherchée, appelée, mais j'étais loin de me douter de ce qui lui était vraiment arrivé ce soir là.

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DISCLAIMER : AUCUN NOM DE DANSEUR( SE) ÉTOILE NE SERA MENTIONNÉ DANS CETTE HISTOIRE POUR LA SIMPLE ET BONNE RAISON QUE JE PRÉFÈRE EN INVENTER MOI MÊME , BONNE LECTURE !

Le Mystère de L'OpéraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant