Le Mystère de L'Opéra

× Erreur ×

Je tournai en rond dans la loge...
J'essayai de garder mon calme, j'avais assez stressé ses derniers jours.
Mais j'avais besoin d'aller à ma répétion...
La première de La Sylphide était dans moins d'une semaine et j'avais besoin de répéter...

D'un coup la porte s'ouvrit.

C'était Alicia qui couru me demander si j'allais bien.

Je confirma et alla directement avec elle à notre cours de danse.

En retard, nous avons mis nos chaussons rapidement et intégré en cours.

Dans celui ci, j'essayais de me concentrer sur mes exercices mais je ne pouvais m'empêcher de me demander qui m'avais enfermé.

Marc était au commissariat, c'était impossible que ce soit lui.

Un deuxième agresseur ?

J'exécutais les pirouettes et autres pas de danse sans être vraiment la...

Ce fut alors l'heure de mes répétitions.

Dans la salle de danse, Fiona m'attendait.

- Êtes vous prêtes Clary ?

- Bien sûr.

- Revoyons la variation de La Sylphide autour de James endormi sur le fauteuil.

Je m'exécuta et enchaîna les pas de danse.

Je décida de laisser mes problèmes aux vestiaires et de me concentrer sur la danse.

Je mis toute ma colère dans ma danse et ça avait l'air de plaire à Fiona.

Malgré le fait que l'émotion qui devait dominer était l'amour, il m'était impossible d'en éprouver actuellement.

Les répétitions touchèrent à leur fin.

Je retournai dans ma loge et d'un coup quelqu'un entra et ferma la porte derrière lui.

C'était Marc.

Un frisson me parcouru pourquoi m'enfermait il avec lui dans ma loge ?

- Marc ? Laisse moi sortir.

- Non, d'abord faut qu'on parle.

- On s'est déjà tout dit je crois... D'ailleurs qu'est ce que tu fais là ?

- Non justement il y a beaucoup de choses que je dois te dire. Je suis la pour récupérer mes affaires. Et aussi car j'ai été libéré car la police m'as cru...

- récupérer tes affaires ?

- Oui, l'opéra m'as suspendu de mes fonctions jusqu'à nouvel ordre.

Même si j'étais énervée contre lui je fût triste de cette nouvelle.

- Tu as dit quoi comme mensonge à la police pour qu'ils te laissent sortir ?

- La vérité. Simplement la vérité.

- qui est...?

- Clary moi aussi j'ai été agressé, c'était un homme cagoulé. Il m'as pointé un flingue sur la tempe et m'as demandé de te tuer.

- Et tu as essayé...

J'avais un air de dégoût.

- Non Clary, j'ai refusé ! Il m'as poignardé dans la jambe, ce fut pas profond et je l'ai caché tout ce temps.

- Marc...

- Il a comprit que je ne ferais rien, c'est alors qu'il m'a tendu de nouveau le flingue devant la tempe et à faillit appuyer sur la détente, il m'a proposé un marché, je place mes empreintes partout pour le couvrir.

- J'hallucine...

- Je t'en supplie crois moi... Je sais que ses excuses ne sont pas suffisantes et que tu vas sûrement me haïr jusqu'à la fin de tes jours mais crois moi...

- Mais je t'aimais comment tu as pu me faire ça ?

- C'était soit ça et j'essaye de te protéger à côté, soit il me tuait Clary ! J'ai pas eu le choix !

Je me mis à hésiter...

- Ce matin on m'as enfermé dans une loge...

- Tu vois ça pouvait pas être moi j'étais chez les flics, s'il te plaît, crois moi. Dit il en retirant un bandage sur sa jambe, montrant une cicatrice infectée.

- Comment tu as pu danser avec ça ?

- J'ai pris ce qu'il me fallait... Avoua t-il honteux.

- C'est à dire...

- Des anti-douleurs tellement forts que je sens plus rien, je ne sens plus ma jambe, je ne serai pas élu étoile, ce connard m'a retiré mon rêve.

- Marc... Qui était cet homme ?

- Je l'ignore, j'ai pas pu voir son visage, sa voix était modifiée avec un correcteur, j'ignore même s'il s'agissait d'une femme ou d'un homme... Dit il en s'asseyant, pensif.

- Comment se fait-il que je n'ai jamais vu que tu souffrais ?

- Parce que je le cachais, réfléchis, tu n'as jamais vu mes jambes, j'avais toujours un pantalon ou un collant, c'était invisible.