C'était le dix-neuf avril de l'année 2018.. Dans un pays qui tiens seulement avec quelques câbles qui, petit à petit, sont rongé par une population en colère. Meurtris par la morts de leur enfants ou parents par acte terroriste ou juste désespérée et dont la faucheuse ne peut récupérer leur âmes afin qu'il puisse, pour certains, se réincarner.
Chaque attaque. Chaque grève. Chaque accidents nourrisse une partie de mon être qui ne devrait jamais exister. Elle n'aurait dû jamais voir le jour, ni s'installer profondément dans mes entrailles. Mon cerveau en est envahit et petit à petit, elle pourrit mes organes. Créer une peur, une angoisse en moins qu'il n'en faut pour allumer une bougie.
J'ai vu le Dr.Garcia avec mes parents le jeudi dix-neuf avril. Pour faire le point de mon parcourt depuis deux ans maintenant. J'étais muette pratiquement tout le long de l'entretiens qui a quand même durée un peu plus d'une heure. Plus j'écoutais, plus je m'enfoncé dans mon mutisme. Je répondais simplement aux petits pics que Garcia me lançait. A la fin de mon entretient un ultimatum m'a été donné. Soit je me bougeait le cul pour trouver un projet qui tiens la route, soit je dégage dans un autre hôpital de jour.
J'ai trouvé le projet le lendemain. Une formation pour devenir soigneur animalier. Je devais l'a commencer fin avril mais alors que j'avais angoissé tout le long de mon weekend, j'ai craqué dimanche midi. J'ai écrit à ma conseillère afin de lui dire que je mettais de coté la formation pour le moment car je ne me sentais vraiment pas prête a subir autant de pression. Pourtant, en apparence, il n'y a pas de pression. On avance à notre rythme et on peut finir la formation en six mois ou bien en huit mois ou même en un an. J'aurais pu relativiser. J'ai essayé. Et j'ai écrit un jolie e-mail de rétractation à ma conseillère.
Mais je garde ce projet de côté. Sans l'oublier bien sûr. Ma conseillère m'a rassuré et laisse mon dossier en suspend le temps de pouvoir commencer cette formation. Je crois que c'est l'une des rares personnes qui essai de comprendre ma situation et qui en même temps ne me lâche pas. Elle aurait très bien pu annuler mon inscription. Mais non. Alors je me dis que j'ai trouvé un organisme qui n'a pas été créer dans le simple fait d'avoir de l'argent et te laisse te démerder. Non. Je pense que j'ai trouvé un bon organisme. Certes privé mais reconnu par l'état.
Maintenant, que j'ai mon projet et que je ne risque plus ma place dans l'hôpital de jour, je vais pouvoir réellement travailler mon agoraphobie.
Enfin.
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Agoraphobia [Phase II]
Non-FictionCela fait dix années que je vis avec l'agoraphobie. Dix longues années qui, aujourd'hui, sont de plus en plus difficiles à gérer. Si j'écris ce journal aujourd'hui, c'est pour montrer aux quelques personnes qui me liront que ce n'est pas un caprice...