Les entrailles de l'Enfer.

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Paradie,Purgatoire ou Enfer. Où vous trouvez-vous à cet instant ?Qu'est-ce qu'il fait que vous soyez dans l'un et pas dans lesautres ? Toute ses questions, je me les suis posé alors que jeregardais « Nos étoiles contraires ». Les larmes coulantet le nez dégoulinant, l'angoisse et la tristesse du film ne faisaitplus qu'un. Je me suis rendu compte que je n'étais pas aussi maladequ'Hazel Grace Lancaster ou Augustus Waters et pourtant, j'avaiscette faible impression de vivre la même chose qu'eux. Sauf que moi,j'ai pas de cancer.

Est-ceégoïste ? Ais-je le droit de me comparer à des cancéreuxfictifs ? Ais-je le droit de ressentir ce même vide qu'Hazelressent lorsque Gus meurt des suite de son cancer ? Est-ce quej'ai le droit de dire que je vie l'Enfer sur terre comme elle le vieen n'ayant plus de poumons ?


Touteses questions sans réponses. Et la crise d'angoisse. L'air qui sefait rare et les larmes salés coulant sur mes joues alors que,l'idée d'aller à l'hôpital de jour m'effrayais à un pointinimaginable. Pourtant, j'y suis habitué. Qu'est-ce qui a changé.Pourquoi mon agoraphobie refait surface si violemment. Pourquoin'ais-je pas le droit d'aimer et d'être aimer. De vivre une vieparfaite d'adolescente/jeune adulte avec des soucis « facile àrégler ». En vérité, une vie n'est jamais parfaite. C'estcomme dire que tout est soit blanc, soit noir mais nous savons tousque ce n'est pas le cas et c'est ce qui me fait le plus chier dansmon agoraphobie. Je pourrais rêver d'une vie aussi parfaite autantque je le veux, je n'arriverais pas à la perfection. La perfectionn'existe pas, c'est seulement la société qui a décrété que nousdevions rentrer dans de jolies moules. Ceux qui n'y rentre pas ?Ma foi, que Dieu les préservent. Soit, a peut près sept milliarsd'être vivant si nous ne comptons pas les aminaux.

J'ailue et entendue des choses à faire glacé le sang. Savoir qu'unpays, autant le dire, la Tchéchénie tues, séquestre et torturesdes Homosexuels OU potentiel homoxesuels me dégoute. SPOIL ALERTE :la seconde Guerre Mondiale s'est finit en 1945. La troisième s'estconfirmé quand D.Trump fut élue président des USA.



Excusez-moi,je me suis légèrement perdue. Mais dans un sens c'est bien. Caprouve que l'agoraphobie n'est pas totalement omniprésente ; dumoins, pas pour moi. Je veux dire par là que mine de rien, aprèsbientôt deux années à l'hôpital de jour et une hospitalisation dedix jours, je vois la vie comme un champ de bataille. Faire attentionoù l'on marche pour ne pas exploser sous une mine, regarder notreéquipe, leurs faire confiance, rire avec eux mais se cacher quandles larmes montent et l'oppression se fait sentir. Le rythmecardiaque augmente, les hallucinations se faisant plus présente quejamais. Imaginer une maison où tout est fait pour que vous voussentez bien puis un endroit à l'extérieur, où vous marchez aussivite que possible pour retourner dans une zone de confort.Maintenant, imaginer que vous êtes dans l'oligation de sortir durantune heure pour une activité. Qu'elle serait votre réaction, queferiez-vous ?

Demon côté, je l'ai fait. Par contrainte. J'ai fait l'heure. Etpersonne, je dis bien personnes n'a chercher à me comprendre. J'aidurée dix minutes à tout casser avec de demander de rentrer et laréponse fut btève : « Attend un peu c'est bientôtfinit » Je tremblais, j'avais le souffle court et les larmesmontaient petit à petit. Puis le jeu se termina au bout de cinquanteminutes. Tandis que les autres rangeait, moi je m'était enfuit versle bureau des infirmière pour qu'on me donne mon « si besoin »en cas de crise d'angoisse. La psychotérapeute m'a ratrapé en medisant que c'était super ce que j'avais fait alors que moi, j'étaisà la fois en colère et angoissé. Je rien répondu et elle m'a mitdans la salle à manger en attendant mon infirmière référente pourmon comprimé que je pouvais déjà prendre puisque j'avais montraitement sur moi. Et elle est venu, je l'ai sentit comme déçue ouincompréhensive. Elle me jugée. Elle n'était pas dans le soin,elle n'essayait pas de comprendre. Mais bon, leur « Tupasse tout les jours par là » ou leur « Tu sais quequand on va sortir, ça sera pas devant l'HDJ mais dans le parc côtéadulte ».



Ouai,super. C'cool qu'ils me considère comme une personne normal. Labonne blague...

Agoraphobia [Phase II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant