Don't Worry (T2) {TERMINÉ}

7. Prevenir quand c'est urgent

LA FAMILLE HOOPER

-Oui, Jonathan, je comprends mon chéri, oui, pas de soucis. À bientôt, tu me dis quand ils ont des nouvelles? Au revoir et passe le bonjour à Nancy! soufflait Joyce derrière le téléphone, qui s'adressait à son fils aîné.

Puis elle raccrocha, et prit sa tête entre ses mains, se faisant force pour ne pas pleurer. Elle était effectivement très triste de ce qu'il se passait chez son fils. C'était la pire chose pour tout le monde de perdre une personne de sa famille, surtout Élea. Nancy était dans un état abominable, ce qui l'a rendait dix fois plus triste. Elle imaginait déjà Nancy, ses cheveux châtains emmêlés, les yeux cernés, ce qu'elle ressemblait lors de sa dépression il y a bien douze ans de cela. Elle imagine aussi sa petite Lily, qui serait très perturbée par l'état de sa sœur jumelle. La voir mourir serait probablement la pire chose au monde pour elle, surtout à onze ans.

Joyce Hooper avait très bien vieilli. La couleur auburne dans ses cheveux est restée intacte, et ses cheveux lui arrivent aux épaules. Les rides qu'une femme de son âge aurait probablement eues sont complètement inexistantes, et elle a la détermination et la motivation d'une adolescente. Tout le contraire de Hooper, qui travaille toujours au poste de police, et qui semble toujours grognon et énervant. Mais Joyce n'y pouvait rien, elle aimait Jim, et c'était tout; personne ne pouvait lui faire changer d'avis.

-Ça va aller, persiffla Jim, en prenant sa femme dans ses bras, tout en lui caressant les cheveux

-Nancy et Jonathan, ils arrivent demain. Élea fait le voyage en ambulance, et ils ne sont pas sûrs de si elle va survivre...

Hooper sursauta, et un voile lugubre passa dans ses yeux. Il était hors de question de perdre sa petite fille si jeune, comme il l'avait fait avec sa fille, Sarah.

-Elle va s'en sortir Joyce, elle est forte cette petite.

Joyce secoua la tête, en laissant couler plusieurs larmes sur ses joues, brûlantes. Hooper était inquiet pour l'état de sa famille. Mike et Jane étaient renfermés, Will aussi. Nancy est dans un état plus qu'inqualifiable tellement elle pleurait, Jonathan tente de tenir le coup. Les Wheeler sont dévastés. Rien n'allait plus.

-La vie est si injuste, Élea n'a rien fait pour subir ça. souffla Joyce, d'une voix amère, en se retournant pour être face à Hooper.

-C'est comme ça Joyce, je suis certain qu'elle va s'en sortir et que tout va bien se passer.

Joyce allait protester, mais la sonnerie de sa maison retentit. Elle se dirigea vers la porte et ouvrit la clanche, pour tomber nez à nez avec un officier de police, les cheveux en bataille, les joues rouges, et la respiration chaotique. Il bafouilla :

-Hooper est là?

-Oui, il est à... commença Joyce

Mais elle n'eut pas le temps de finir, le policier s'infiltra dans sa maison sans demander la permission à Joyce, et dès qu'il aperçut Hooper, il s'écria :

-Shérif Hooper! Il y a une urgence!

-Qu'est ce qu'il y a encore? maugréa-t-il en buvant sa tasse de café

-Une créature étrange a été détectée par des personnes qui se promenaient dans la forêt. On dirait qu'elle n'a pas de visages, c'est étrange on dirait presque celle qu'on a rencontré quand on cherchait le ptit Byers.