Chapitre 16

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Je me déteste
Je me déteste
Je me déteste....

Comment ai-je pu dire ça?

Comment ai-je pu faire ça?!

Je l'ai frappé!
Je ne vaux pas mieux de LUI...

Maël est la personne la plus précieuse à mes yeux...  et je l'ai frappé! Comment j'ai pu faire ça?!

Et puis...Il n'est même pas en cour... je suis sûr que c'est de ma faute... avec ce que je lui ai fait hier....

Je laisse ma tête tomber sur mon cahier dans un bruit sourd en soupirant de lassitude.
La culpabilité me ronge et je suis incapable de comprendre ce que dit le prof.

Foutu cerveau.... faut que j'en achète un nouveau...

Je suis à deux doigt de me frapper la tête sur mon bureau quand quelqu'un toque à la porte de la classe. Je reste dans ma pseudo depression et ne relève même pas la tête.

-Escusez moi pour retard...

-Vas t'assoir.

-Oui monsieur.

Des pas retentissent et du bruit se fait entendre à côté de moi.
Je relève la tête brutalement prêt à agresser la personne qui vient de piquer la place de mon petit ami quand je tombe dans son regard.

Je reste hypnotisé par son regard gris perçant, ses cheveux blonds encadrant son doux visage. Mes yeux déscendent doucement jusqu'à sa joue et une nouvelle vague de culpabilité me submerge.

Je peux regretter autant que je veux, je suis impardonable...

Je vois un petit sourire se déssiner sur ses lèvres. Je sens sa main se glisser dans la mienne et émettre une petite pression.

Étrangement je sens mon corps se détendre brutalement.

À partir du moment où il est là, le temps me semble passer beaucoup plus rapidement, nous passons notre récréation là sans rien dire ma main droite liée à sa main gauche.

Quand la sonerie annonçant la pause de midi retenti, Maël lâche ma main pour ranger toutes ses affaires et je me sens soudain froid et seul. Je range alors moi aussi mes affaires.

Quand je me redresse, il est debout à côté de moi. Sans prévenir, il s'empare à nouveau de ma main. Il me tire hors de ma chaise entrainant mon sac au passage.

Il nous fait sortir de la salle d'un pas préssé. Il nous fait ensuite traverser plusieurs couloirs puis sortir dans la cour, pour finalement s'arrêter dans un endroit vide de la cour.
Il se retourne brutalement vers moi et je ferme les yeux m'attendant à recevoir une giffle.

Mais à la place, c'est deux bras que je sens se glisser autour de mon corps.

Je rouvre les yeux pour le voir me serrer contre lui. D'abord hésitant, je ne bouge pas, puis je finis par glisser mes bras autour de lui. Ma tête part d'elle même dans son cou.

Mon corps semble soudain peser plusieures tones, je laisse alors tout mon poid reposer sur son corps.
Il fait quelques pas en arrière poussé par la soudaine pression qui repose sur lui.
Son dos semble toucher un mur sur lequel il s'appui.

-Kilen.

J'emets un petit bruit s'apparentant à une réponse.

-Pourquoi tu ne m'as rien dit?

Je déglutis et resserre mon etreinte autour de lui.

-Je sais qu'on est qu'au début de notre relation, mais je suis prêt à tout pour toi... Tu as changé mes horizons, ma mentalitée et ma vie ... tu es important pour moi. Je veux pouvoir l'être pour toi aussi...

-Tu l'es...

-Je le suis? Pourquoi ne pas m'avoir dit que ton père te tapait dessus...?

-Qui te l'a dit?

J'essaie de freiner ma panique mais ma tête reste calé contre lui, mees bras refusent de le lâcher.

-Je l'ai remarqué. La situation étrange d'hier. Un tout, les bleus n'étaient pas seulement ceux fait par les bourreau du lycée... Greg n'était plus là pour te les faire... Tu sais Kilen, tu peux tout dire, crier pleurer. N'hésite pas. Je serais là pour t'écouter. Dis moi tout... mais je t'en suplies... n'agis plus comme hier.

-Pardon...pardon...

Ma voix déraille et je sens mes yeux commencer à s'humidifier.

Ses bras se resserrent autour de moi et je fonds en larme.

Doucement il se laisse glisser contre le mur jusqu'à ce que nos deux corps touchent le sol.

-Kilen, Je t'aime, je te promets que je sortirais de là.

-Comment?

J'ai pitier de ma propre voix géniarde.

-Dans combien de temps tu auras 18 ans?

- deux mois....

-Et bien dans deux mois, le jour même je débarquerais chez toi j'embarquerais toutes tes affaires et je te sortirais de cette merde. Si non, dès demain, j'appelle les services sociaux et_

-Non! Je veux pas aller en foyer ou en famille...

-Ok... alors il reste deux mois à suporter.

Celà sonne comme une promesse. Mais... c'est moi où Maël vient de...

-Maël, dis moi ... tu as réussit à faire toute une tirade sans faute.

-Oh...Ah ouais.... Faut vraiment je remercie mon medecin... que je remercie mon medecin... Le nouveau traitement est efficasse.

Je ricane un petit peu et me cale un peu plus contre lui.

Je ne sais pas combien de temps nous passons là l'un contre l'autre. Mais quand on se décolle pour ce relever, je me sens beaucoup plus léger.

Alors que je commence à me retourner pour partir avec Maël sur les talons, sa main m'attrape le bras. Il me retourne face à lui.
Ses beaux yeux se plantent dans les miens. Je sens sa main trembler doucement sur mon bras.
Tellement faciné par sa beauté, je ne me rends compte qu'il s'est approché que quand son corps entre en contact avec le mien. Dans la seconde qui suit, ses lèvres sont scéllées avec les miennes.

Sa main lâche mon bras et glisse le long de celui ci pour finalement se loger dans le creux de mon cou.
Ce n'est qu'au bout de quelques seconde que je réagit. Mes mains à leur tour se mettent en mouvement. L'une se cale sur sa hanche et l'autre vient glisser sur sa nuque.

Je sens sa peau frissoner sous mes doigts. Je me mets à bouger mes lèvres contre les siennes. Je suis étoné de voir que c'est lui qui demande l'accès à ma bouche en premier. Sa langue joueuse vient carresser mes lèvres que j'entrouve vite.

Je ne savais pas qu'un baiser pouvait faire frissoner tout un corps.
Quand il se retrouve à court d'air, il se décole doucement de mes lèvres pour respirer à nouveau.

Il colle nos fronts ensembles et sourit en fixant encore mes lèvres. Puis son regard gris vient se planter dans le mien.

-Kilen, je t'aime.

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PARDON! JE CUMULE LES RETARDS, MAIS JE VOUS JURE QUE JE AIS DE MON MIEUX.

Dystonia: Quand mon corps répondra [BxB] TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant